Le Portugal va légaliser l'avortement
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Le Portugal va légaliser l'avortement
c'est pas trop tot
et z'ai piqué les cartes à ricky
sur france 5 y'a une émission la dessus ... avec un reportage sur la situation en pologne ... ça fait peur
Le Portugal va légaliser l'avortement
LISBONNE (AP) - Près de six Portugais sur dix ont dit "oui" à la légalisation de l'avortement, mais la participation insuffisante pour valider le référendum de dimanche et les 40% de "non" reflètent les tiraillements de ce pays à 90% catholique. Le gouvernement socialiste va soumettre un projet de dépénalisation au Parlement.
La législation portugaise compte actuellement parmi les plus répressives de l'Union européenne, avec celles de la Pologne, de l'Irlande et de Malte. L'interruption volontaire de grossesse (IVG) n'est autorisée que dans trois cas: si la santé de la femme risque d'en pâtir, jusqu'à la 12e semaine; si la grossesse résulte d'un viol, jusqu'à la 16e semaine; et si c'est le seul moyen de sauver la vie de la femme, sans limite de temps.
Sinon, les femmes se faisant avorter encourent jusqu'à trois ans de prison et, si cela ne s'est jamais produit jusqu'ici, des médecins et infirmières ayant participé à des opérations clandestines ont en revanche été mis derrière les barreaux. Un premier référendum sur la question, en 1998, s'était soldé par une courte victoire du "non" mais avait été invalidé, la participation, de 32% des électeurs inscrits, restant bien en deçà des plus de 50% requis.
En légalisant l'avortement jusqu'à la dixième semaine, le Premier ministre José Socrates entend aligner le Portugal sur "la plupart des autres pays européens développés", dans le cadre du programme de grandes réformes de modernisation qui l'a fait élire haut la main il y a bientôt deux ans. Pour lui, "le résultat est sans équivoque". "Nous devons respecter la volonté du peuple portugais (...) Avorter jusqu'à la dixième semaine (...) ne sera plus un crime dans notre pays", a-t-il lancé après l'annonce des résultats. Les femmes souhaitant avorter devront avoir un entretien avec un conseiller "afin de prendre une décision réfléchie, pas par désespoir".
Mais seuls 44% des 8,9 millions d'électeurs s'étant déplacés dimanche, le chef du gouvernement a, comme il l'avait promis, décidé de faire passer son projet par la voie législative. Son gouvernement dispose en effet de la majorité au Parlement, et le chef de la principale formation d'opposition, Luis Marques Mendes, a déclaré que le Parti social démocrate n'empêcherait pas l'adoption de la réforme, alors qu'il a fait campagne pour le "non". "Bien que le résultat ne soit pas contraignant, nous estimons qu'il devrait être démocratiquement respecté", a-t-il expliqué.
"Enfin, les femmes vont être traités avec le respect et la dignité qu'elles méritent", s'est félicité Maria José Alves, du mouvement politique "Je vote oui", alors que Joao Paulo Malte, de "la plate-forme non merci" (Plataforma Nao Obrigada) estimait que, compte tenu de l'importance du "non" (40%) et de l'abstention (plus de 56%), la majorité ne s'était pas clairement exprimée.
Les sondages publiés encore vendredi suggéraient une victoire du "oui" et une participation permettant de valider le résultat, mais on note que depuis 13 ans, dans les trois derniers scrutins au Parlement européen, les Portugais se sont encore moins déplacés que dimanche. Le journal "Diario de Noticias" avance huit raisons à ce défaut de mobilisation apparent, parmi lesquelles le caractère conservateur du pays, le manque de confiance dans la classe politique et la réticence à prendre position sur une question aussi sensible que l'avortement, quand l'église catholique milite contre. Le clergé n'a pas fait de commentaires sur le résultat du référendum.
Le gouvernement socialiste devrait finaliser sa proposition de loi dans les deux prochaines semaines, pour la présenter ensuite au Parlement, après quoi le texte adopté, le cas échéant, sera soumis à la signature, sous 20 jours, du président Anibal Cavaco Silva. La dépénalisation entrera en vigueur après publication officielle de la loi, ce qui prend habituellement plusieurs mois.
José Socrates espère ainsi mettre fin aux avortements clandestins qui se soldent chaque année par environ 10.0000 hospitalisations pour des complications, parfois fatales, dues aux conditions d'intervention déplorables, selon les associations de défense de l'IVG. De nombreuses Portugaises vont également avorter dans d'autres pays de l'UE où c'est légal, notamment en Espagne. AP
et z'ai piqué les cartes à ricky
sur france 5 y'a une émission la dessus ... avec un reportage sur la situation en pologne ... ça fait peur
Re: Le Portugal va légaliser l'avortement
de tte façon j"comprends meme pas comment on peut etre contre l'avortement ... c'est vraiment le summum de l'instrumentalisation de la femme
Re: Le Portugal va légaliser l'avortement
c'est clair...faut pas oublier c'est pas si vieux chez nous....
Re: Le Portugal va légaliser l'avortement
nan, nan je sais ... pour ça qu'il faut rester vigilant ... sur la 5 y'avait un gars (et pas polonais celui là) qui faisait flipper aussi ... sous son discours plein de compassion (enfin c'est l'impression qu'il voulait donner) c'etait un facho fini
Re: Le Portugal va légaliser l'avortement
la cagoule guette...
pas prete a abdiquer...
restons vigilant
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Invité- Invité
Re: Le Portugal va légaliser l'avortement
mortimers a écrit:la cagoule guette...
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