"Rennes Musique" est mort
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"Rennes Musique" est mort
un de plus...
crotte alors !!!!
Rennes Musique s'arrête après 31 ans de passion
La rumeur avait le son d'un disque rayé. Elle était pourtant fondée. Rennes Musique va fermer ses portes le 5 avril. La crise du disque a fait une nouvelle victime.
Les lecteurs de Nick Hornby ont souvent fantasmé le magasin de disques dont l'écrivain anglais parlait dans son best-seller « Haute-Fidélité ». Pour certains, cette boutique existait. Elle s'appelait Rennes Musique. L'imparfait est désormais de rigueur car cette institution locale va fermer ses portes le samedi 5 avril.
La rumeur enflait. Patrick Kerhousse, le propriétaire du magasin, l'a confirmée hier : « La crise que subit le disque depuis 5 ans m'a amené à réfléchir à l'avenir. Être généraliste, travailler les niches musicales, gérer un énorme fonds de stock, c'est devenu impossible. »
Six salariés sur le carreau
Rennes Musique devrait devenir, d'ici quelques mois, un hall d'hôtel. Le coup est rude pour les fans de musique. Mais surtout pour les six salariés de la boutique. La cessation d'activités les laisse sur le carreau dans un contexte sacrément morose. « J'ai essayé de trouver un repreneur. Mais il n'y a personne pour racheter un magasin de disques pur et dur. »
En cinq ans, le marché du disque a été divisé par deux. Le chiffre d'affaires de Rennes Musique a, lui, baissé de 22 %. « On souffrait moins que d'autres mais le concept même de disquaire indépendant devient compliqué. »
Patrick Kerhousse n'incrimine pas internet et le téléchargement : « C'est un des éléments. Mais c'est comme avec l'arrivée du CD en 1983. On prédisait la mort du vinyl. Aujourd'hui, il représente encore 15 à 20 % de nos ventes. » Il a la dent plus dure contre les majors et leur « politique d'appauvrissement culturel ».
« La fleur au fusil »
Les temps sont durs. Beaucoup plus qu'en 1977, en tout cas. « J'ai lancé le magasin en partant la fleur au fusil. Il y avait à l'époque un véritable dynamisme. » Entre showcases et dédicaces, le magasin a vu passer Téléphone, Vince Taylor, les Fleshtones, Nina Hagen... ou encore Daho et Tiersen, comme clients.
Surtout, des générations entières ont découvert dans les rayons du Rennes Musique quelques-uns de ces albums qui changent une vie. Parfois sur les bons conseils de vendeurs passionnés.
Forcément, pour les fidèles de la boutique, la pilule est amère. « Je ne m'attendais pas à tant de réactions, avoue Patrick Kerhousse. Ça fait plaisir même si cela rend ce moment encore plus dur à vivre. »
Désormais, il compte s'occuper du label TSK Music, fondé en 2002, et signer, après Anaïs et Marie Kiss la joue, de nouveaux artistes. La passion est toujours là, même si une page se tourne. « Quand j'ai ouvert Rennes Musique, je voulais en faire un lieu de rencontres et d'échanges en offrant un maximum de choix. » Trente et un an après, il peut se dire que, pour beaucoup, il a réussi.
crotte alors !!!!
Rennes Musique s'arrête après 31 ans de passion
La rumeur avait le son d'un disque rayé. Elle était pourtant fondée. Rennes Musique va fermer ses portes le 5 avril. La crise du disque a fait une nouvelle victime.
Les lecteurs de Nick Hornby ont souvent fantasmé le magasin de disques dont l'écrivain anglais parlait dans son best-seller « Haute-Fidélité ». Pour certains, cette boutique existait. Elle s'appelait Rennes Musique. L'imparfait est désormais de rigueur car cette institution locale va fermer ses portes le samedi 5 avril.
La rumeur enflait. Patrick Kerhousse, le propriétaire du magasin, l'a confirmée hier : « La crise que subit le disque depuis 5 ans m'a amené à réfléchir à l'avenir. Être généraliste, travailler les niches musicales, gérer un énorme fonds de stock, c'est devenu impossible. »
Six salariés sur le carreau
Rennes Musique devrait devenir, d'ici quelques mois, un hall d'hôtel. Le coup est rude pour les fans de musique. Mais surtout pour les six salariés de la boutique. La cessation d'activités les laisse sur le carreau dans un contexte sacrément morose. « J'ai essayé de trouver un repreneur. Mais il n'y a personne pour racheter un magasin de disques pur et dur. »
En cinq ans, le marché du disque a été divisé par deux. Le chiffre d'affaires de Rennes Musique a, lui, baissé de 22 %. « On souffrait moins que d'autres mais le concept même de disquaire indépendant devient compliqué. »
Patrick Kerhousse n'incrimine pas internet et le téléchargement : « C'est un des éléments. Mais c'est comme avec l'arrivée du CD en 1983. On prédisait la mort du vinyl. Aujourd'hui, il représente encore 15 à 20 % de nos ventes. » Il a la dent plus dure contre les majors et leur « politique d'appauvrissement culturel ».
« La fleur au fusil »
Les temps sont durs. Beaucoup plus qu'en 1977, en tout cas. « J'ai lancé le magasin en partant la fleur au fusil. Il y avait à l'époque un véritable dynamisme. » Entre showcases et dédicaces, le magasin a vu passer Téléphone, Vince Taylor, les Fleshtones, Nina Hagen... ou encore Daho et Tiersen, comme clients.
Surtout, des générations entières ont découvert dans les rayons du Rennes Musique quelques-uns de ces albums qui changent une vie. Parfois sur les bons conseils de vendeurs passionnés.
Forcément, pour les fidèles de la boutique, la pilule est amère. « Je ne m'attendais pas à tant de réactions, avoue Patrick Kerhousse. Ça fait plaisir même si cela rend ce moment encore plus dur à vivre. »
Désormais, il compte s'occuper du label TSK Music, fondé en 2002, et signer, après Anaïs et Marie Kiss la joue, de nouveaux artistes. La passion est toujours là, même si une page se tourne. « Quand j'ai ouvert Rennes Musique, je voulais en faire un lieu de rencontres et d'échanges en offrant un maximum de choix. » Trente et un an après, il peut se dire que, pour beaucoup, il a réussi.
Invité- Invité
Re: "Rennes Musique" est mort
Patrick Kerhousse n'incrimine pas internet et le téléchargement : « C'est un des éléments. Mais c'est comme avec l'arrivée du CD en 1983. On prédisait la mort du vinyl. Aujourd'hui, il représente encore 15 à 20 % de nos ventes. » Il a la dent plus dure contre les majors et leur « politique d'appauvrissement culturel ».
tout est dit ... et je pense aussi que les grandes surfaces "culturelles" ont aussi leur part de responsabilité
Re: "Rennes Musique" est mort
Ricky_Banlieue a écrit:
tu y étais déjà allé ?
ben vi regulierement...une caverne d'ali baba...mais c'est vrai que la fnac (avec ses promos) et les achats en ligne...m'ont donne moins l'occasion d'y aller depuis que j'ai le net...
pas facile tout ca...
Invité- Invité
Re: "Rennes Musique" est mort
ben déjà avoir des prix relativement bas ... qd y'avait un vrai disquaire sur caen au début les prix étaient beaucoup plus bas qu'à la fnac ... pi vers la fin c'etait kif kif ...
Re: "Rennes Musique" est mort
c'est à dire une marge quasi nulle....à moins d'avoir un débit de cd très fort... c'est aller droit dans le mur...ben déjà avoir des prix relativement bas
Re: "Rennes Musique" est mort
ben ds les 2 cas ils vont ds le mur ...
enfin le magasin dont je parle qd ça revenait moins cher d'acheter chez eux qu'à la fnac, ils avaient plus de personnel que qd ils ont augmenté leurs prix ... donc ils devaient qd meme s'en sortir
enfin le magasin dont je parle qd ça revenait moins cher d'acheter chez eux qu'à la fnac, ils avaient plus de personnel que qd ils ont augmenté leurs prix ... donc ils devaient qd meme s'en sortir
Re: "Rennes Musique" est mort
réduction de personnel + tarifs en hausse c'est que c'était pas rentable ...donc non ils s'en sortaient pasMamz a écrit:ils avaient plus de personnel que qd ils ont augmenté leurs prix ... donc ils devaient qd meme s'en sortir
Re: "Rennes Musique" est mort
euh je sais un peu de quoi je cause je connaissais un gars qui a bossé chez eux et je maintiens qu'ils s'en sortaient très bien au début et que c'est qd ils ont augmenté leur prix que les clients se sont fait rares
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