y'a 30 ans...la haine !!!!
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y'a 30 ans...la haine !!!!
et j'ai bien peur que 30 plus tard le chimblic n'est pas beaucoup avance et qu'on n'empeche pas plus ce genre de catastrophes aujourd'hui que demain...les lecons ne servent pas a grand
chose!!!!
me rappelle encore l'odeur du petrole du premier jour et la colere et l'incomprehension qu'on avait avec les potos au lycee...
Toute la journée du 16 mars 1978, pris sous de fortes rafales de nord-ouest, il a dérivé dans les parages d’Ouessant.
ll y a trente ans, l'Amoco-Cadiz se fichait sur les rochers de Portsall. Entrainant une marée noire sans précédent et un marathon judiciaire à Chicago.
C'est l'énorme goutte qui fera déborder la colère. Quand le 16 mars 1978, l' Amoco Cadiz vient s'éventrer sur les rochers de Portsall (Finistère) et vomit sa cargaison de 220 000 tonnes de pétrole sur près de 400 kilomètres de côtes, les Bretons ont déjà vécu trois marées noires (le Torrey-Canyon en 1967, l'Olympic-Bravery et le Bohlen en 1976). Et accumulé des tonnes de rancoeur. Cette fois, ils ne laisseront rien passer.
Dès le lendemain de la catastrophe, ils s'organisent et s'engagent dans un combat que beaucoup jugent à l'époque insensé. Balayant les réticences de l'Etat, piétinant leurs divergences politiques, près d'une centaine de communes du littoral souillé, finistériennes et costarmoricaines, de droite et de gauche, se lancent dans une épopée judiciaire à Chicago, le fief de la compagnie Amoco, alors dénommée Standard Oil of Indiana. A leur tête, il y a le sénateur-maire CDS de Ploudalmézeau, Alphonse Arzel, paysan léonard roublard et enjoué, qui sait comme personne galvaniser ses troupes. Et le tempéré Charles Josselin, président socialiste du conseil général des Côtes d'Armor. Jusqu'en 1992, les Bretons vont ferrailler de l'autre côté de l'Atlantique. Les dédommagements n'atteindront pas les sommes espérées mais Amoco est déclaré coupable.
Marc PENNEC.
chose!!!!
me rappelle encore l'odeur du petrole du premier jour et la colere et l'incomprehension qu'on avait avec les potos au lycee...
Toute la journée du 16 mars 1978, pris sous de fortes rafales de nord-ouest, il a dérivé dans les parages d’Ouessant.
ll y a trente ans, l'Amoco-Cadiz se fichait sur les rochers de Portsall. Entrainant une marée noire sans précédent et un marathon judiciaire à Chicago.
C'est l'énorme goutte qui fera déborder la colère. Quand le 16 mars 1978, l' Amoco Cadiz vient s'éventrer sur les rochers de Portsall (Finistère) et vomit sa cargaison de 220 000 tonnes de pétrole sur près de 400 kilomètres de côtes, les Bretons ont déjà vécu trois marées noires (le Torrey-Canyon en 1967, l'Olympic-Bravery et le Bohlen en 1976). Et accumulé des tonnes de rancoeur. Cette fois, ils ne laisseront rien passer.
Dès le lendemain de la catastrophe, ils s'organisent et s'engagent dans un combat que beaucoup jugent à l'époque insensé. Balayant les réticences de l'Etat, piétinant leurs divergences politiques, près d'une centaine de communes du littoral souillé, finistériennes et costarmoricaines, de droite et de gauche, se lancent dans une épopée judiciaire à Chicago, le fief de la compagnie Amoco, alors dénommée Standard Oil of Indiana. A leur tête, il y a le sénateur-maire CDS de Ploudalmézeau, Alphonse Arzel, paysan léonard roublard et enjoué, qui sait comme personne galvaniser ses troupes. Et le tempéré Charles Josselin, président socialiste du conseil général des Côtes d'Armor. Jusqu'en 1992, les Bretons vont ferrailler de l'autre côté de l'Atlantique. Les dédommagements n'atteindront pas les sommes espérées mais Amoco est déclaré coupable.
Marc PENNEC.
Invité- Invité
Re: y'a 30 ans...la haine !!!!
Mouais ... pas beaucoup de progrès
grognonjc- Les Mots qui Courent
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