Célina
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Re: Célina
par sabayo Ven Déc 02 2005, 22:40
avé pas vu ce post mais suis super content qu'elle sort un new album parce qu'elle est geniale
sabayo- Léoparleur
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Re: Célina
par Invité Jeu Mar 15 2007, 19:36
j'viens d'ecouter son new alboum !!!aussi bien que le premier !!!
une voix d'enfer, des textes extra et un ch'tit accordeon bien lancinant...
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Re: Célina
par sabayo Jeu Mar 15 2007, 21:32
mortimers a écrit:
aussi bien que le premier !!!
une voix d'enfer, des textes extra et un ch'tit accordeon bien lancinant...
pas entendu le new hou hou seulement les extraits sur son site
sabayo- Léoparleur
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Re: Célina
par sabayo Ven Mar 16 2007, 18:56
mortimers a écrit:
aussi bien que le premier !!!
une voix d'enfer, des textes extra et un ch'tit accordeon bien lancinant...
t 'es sur que tu te goures pas Morti ? c'est pas plutot le premier album que tu as ecouté
le new cé cui la
1. Ensemble
2. Longue la route
3. L'impasse (Interprété par Zoé)
4. Fragile
5. Fruits ou Légumes ?
6. Traversée du Désert (Interprété par Pierre Barouh)
7. Rendez-vous
8. Ceux qui comptent
9. Le Havre de Paix (Interprété par Bernard Verley)
10. Vivre nos différences
11. Ensemble (Remix)
12. Longue la route (Remix
13. Fragile (Remix)
14. Fruits ou Légumes? (Remix)
15. Rendez-vous (Remix)
16. Ceux qui comptent (Remix)
17. Ensenble (Remix avec Bernard Verley)
18. Ceux qui comptent (Instrumental)
http://www.celinaramsauer.com/index.php?page=shop.product_details&flypage=shop.flypage&product_id=45&option=com_phpshop&Itemid=49
sabayo- Léoparleur
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ma gourage en effet...
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Re: Célina
par Invité Mer Aoû 29 2007, 12:47
zaouawwwwwwwwwwww j'vais precommander pour mon cadeau de noel !!! Bonjour,
Vous êtes nombreux à suivre depuis de longues années le parcours artistique de Célina.
Afin de vous remercier pour votre fidélité, nous mettons en place dès à présent et ce, jusqu’à la sortie officielle prévue pour début décembre 2007, de son 5ème et prochain album, une pré commande de ce dernier à prix préférentiel.
N’hésitez donc pas à en profiter pour vous, vos amis, vos cadeaux de fin d’année etc…
Ci-joint vous trouverez :
La présentation de ce nouvel album faite par Célina
Le bulletin de pré commande
Un article paru dans la presse.
En vous remerciant encore pour votre présence plus qu’importante et comme Célina aime à le dire, « c’est grâce à mon public, aux gens qui prennent le temps que je vis ! »
Merci à vous.
ANILECproductions
ANILECANILEC Productions
CP 807
CH – 3960 Sierre
Téléphone : +41 79 342 72 83
Télécopieur : +41 27 455 78 18
e-mail : anilecproductions@gmail.com
www.celinaramsauer.com
www.anilecproductions.com
Responsable France:
Philippe Guerrieri
Téléphone: +33 1 77 15 94 70
Portable: +33 6 24 39 97 27
e-mail: phil.nitchevo@hotmail.fr
Le nouvel album de Célina sera disponible a partir de decembre 2007... des infos bientot...
www.celinaramsauer.com
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Re: Célina
par Ricky Banlieue Mer Aoû 29 2007, 13:14
c'est le même qui s'occupe des hommes en bleuResponsable France:
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Re: Célina
par Invité Mer Aoû 29 2007, 16:48
en euros ca fait combien 20 francs suisse ???
Bulletin de pré commande
Album 2007 « Célina »
www.celinaramsauer.com
Offre valable jusqu’au 01 décembre 2007
Pour toute pré commande, jusqu’à 50 exemples, le prix d’achat est de CHF 20.- + Frais de port
Dès 50 exemplaires, nous vous offrons une réduction de 5% sur votre commande, frais de port offert.
Prénom – Nom :………………………………………………………………..
Ou
Entreprise :………………………………………………………………………
Adresse :…………………………………………………………………………
Email : ……………………………………………………………………………
Téléphone : ……………………………………………………………………..
Nous avons le plaisir de commander a
Date :……………………………… Signature :…...………………………...
Le ou les CD vous seront expédiés avec une facture dès leur sortie, soit
début Décembre 2007.
Merci de bien vouloir retourner ce bulletin auprès du Cercle par poste, mail ou fax :
LE CERCLE DES AMIS DE CELINA
Secrétariat de l’association
CP 807
CH-3960 Sierre
e-mail : celinacercle@hotmail.com
Tél : +41 79 342 72 83
Fax : +41 27 455 78 18
Dons :
Coordonnées bancaires :
Banque cantonale du Valais - Rue des Cèdres 5 - 1951 Sion - CCP 19-81-6 - Clearing 765
Bénéficiaire : Cercle des Amis de Célina - Compte no K 0863.31.39 - IBAN CH66 0076 5000 K086 3313 9
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Re: Célina
par Invité Mer Aoû 29 2007, 16:49
Comment vous présenter ce cinquième album et ce nouveau spectacle en quelques mots ?
Si ce n’est vous dire que je crois toujours aussi fort aux signes de la vie et que j’apprends jour après jour à les écouter de plus en plus… Il y a deux ans, un ami me dit : « Pourquoi ne parles-tu jamais de toi dans tes chansons ? » Pourquoi me dis-je ? Parce que peut-être ma pudeur me l’interdit, moi qui n’aime pas me mettre en avant et raconter ce que je vis… Et puisque je le vis, ça me suffit, à quoi bon en parler ! Je me suis défendue comme j’ai pu de l’idée de cet ami. Me persuadant qu'elle ne me correspondait pas, je me suis remise à écrire des chansons, de quoi faire un album, et… j’ai tout jeté !
Et voila que je me retrouve à faire tout le film de ma vie, à faire le point sur mes trente ans d’existence, mes premières rides, mes vingt années de bourlingages avec « Léon », mes dix années de voyages en chansons à travers le monde, mon nouveau rôle, le plus beau d’ailleurs qu’on m’ait donné de jouer, celui de mère… Tout ça s’emmêle dans ma tête, tour à tour me renvoie à la vie, celle de mon fils, les amis, la famille, tous ces visages de partout que profondément j’aime, me renvoie à la mort aussi, celle de la haine, de la trahison avec laquelle j’ai réglé mes comptes pour me retrouver sereine et pouvoir enfin écrire qui je suis. Sereine, parce que même si j’accepte l’idée d’écrire sur moi, ce n’est pas pour autant que je souhaite m’apitoyer, toujours cette foutue conscience qui me dit que je ne suis pas éternelle et que c’est pour ça qu’il ne faut pas que je passe à côté du plaisir de tout explorer, de me dépasser, de savoir que rien n’est impossible… Me raconter telle que je suis, toujours, sans fioriture, parce que je ne suis que moi, Célina.
Voilà, après avoir fait le ménage, je me retrouve à écrire l’histoire de ce petit garçon qui m’attend à Cartagena en Colombie pour me jouer un air de Vaillenato, cet air à travers lequel il me dit : « Ecoute Célina, ce qu’est le vrai plaisir de la musique, pas celui de montrer, celui de savoir donner ». Ecrire quand sur scène en Bulgarie, face à Georges Moustaki que j’admire depuis de longues années, je me surprends à lui dire le plus simplement du monde à quel point j’ai pleuré de bonheur sur sa chanson « Les Mères Juives » et comment il m’a redonné le goût des belles musiques, des beaux textes. Lui écrire une lettre à laquelle il me répond avec ses mots, avec humilité, celle des grands Artistes. Ecrire cette Afrique, aux côtés de musiciens qui persistent à me dire combien ils rêvent de ma (pseudo) aisance matérielle et moi de me défendre en leur disant combien je rêve de leurs valeurs, traditions et richesses intérieures... Il y a aussi les yeux de ce personnage, que j’ai croisé un peu partout, entre deux aéroports, sur un quai de gare… Je n’oublie pas ces yeux, parce que j’y ai vu la dignité. Et puis... tant d’autres histoires à raconter…
Vous dire aussi que moi qui ai toujours vécu en « troubadour », refusant toute étiquette, et ne supportant pas qu’on me vole ne serait-ce qu’un gramme de liberté, moi qui ne pensais pas être enracinée, même si je sais que je fais partie des gens de la terre, je me surprends à aimer revenir, à parler de mon pays avec respect.
Ces nouvelles chansons, c’est un peu de moi, beaucoup de rencontres qui font celle que je suis, c’est l’urgence de graver tous ces moments de bonheur, c’est surtout toute la richesse que la vie a bien voulu me donner jusqu’à présent, la conscience que le bonheur ne se trouve pas dans l’attente de l’autre, mais dans le don et le dépassement de soi.
Ce cinquième album, ce nouveau spectacle, c’est l’envie de passer du temps avec vous pour que l’on s’arrête un instant, que l’on visionne ensemble ces images, ces quelques grains de bonheur qui font ma vie, qui font nos vies, qui font que tant qu’on aura toujours un peu de temps pour se parler de vérité, l’histoire ne s’arrêtera pas.
Vous dire encore que……
….. sans les artistes qui ont accepté de m’accompagner dans cette nouvelle aventure la fête ne serait pas aussi belle.
Pascal Rinaldi
Auteur-compositeur-interprète et arrangeur suisse
L’ami de longue date….On ne compte plus les albums à son actif, les compositions pour différents théâtres, les arrangements d’albums de différents artistes, pour qu’enfin nos chemins s’unissent pour les arrangements de ce nouvel album.
Georges Moustaki
Ce serait un affront que de vouloir vous le présenter… Une première rencontre sur un festival en Bulgarie en 2006 puis une belle amitié qui se concrétise par un duo en chanson.
Joseph Ebodé
Auteur-compositeur-interprète et arrangeur camerounais
Joseph a fait de nombreuses représentations dans le monde. La première fois que nous nous sommes croisés, c’était au Canada en 2001, puis au Cameroun en 2003 où il fut le directeur artistique de mon spectacle pour ma tournée africaine, à New York en 2005 et nous voilà réunis enfin sur cet album le temps d’une chanson arrangée par ses soins. Pour le faire, il a fait appel à des musiciens et voix traditionnels africains.
Christophe Battaglia
Auteur-compositeur-arrangeur Paris
Arrangeur de Jean-Jacques Goldman, Céline Dion, Yannick Noah, Tina Arena, Michel Sardou, Roch Voisine et bien d’autres…Christophe, ce sont les belles choses au bon moment qui nous font nous rencontrer. Il a écouté, a aimé, a dit je m’en occupe. C’est donc le mixeur, celui qui donne la forme, la touche finale de ce nouvel album.
Sting
Entre New York, Londres ou…..
Si il a du temps entre deux tournées…… Surprise.
Martin Chabloz
Pianiste et clavieriste, accompagne entre autre Michel Jonasz, mais également arrangeur lorsqu’il travaille sur des bandes originales pour le cinema ou la television ou encore pour Henri Dès.
Martin sera également le directeur artistique sur scène de ce nouveau spectacle.
Vous dire enfin que….
La seule chose que je puisse promettre quand à ce nouvel album et ce nouveau spectacle, c’est qu’il sera à l’image de ces artistes profondément humains. Rempli de belles rencontres et de belles surprises. C’était mon souhait et ce sera son résultat grâce à vous.
Célina
www.celinaramsauer.com
Si ce n’est vous dire que je crois toujours aussi fort aux signes de la vie et que j’apprends jour après jour à les écouter de plus en plus… Il y a deux ans, un ami me dit : « Pourquoi ne parles-tu jamais de toi dans tes chansons ? » Pourquoi me dis-je ? Parce que peut-être ma pudeur me l’interdit, moi qui n’aime pas me mettre en avant et raconter ce que je vis… Et puisque je le vis, ça me suffit, à quoi bon en parler ! Je me suis défendue comme j’ai pu de l’idée de cet ami. Me persuadant qu'elle ne me correspondait pas, je me suis remise à écrire des chansons, de quoi faire un album, et… j’ai tout jeté !
Et voila que je me retrouve à faire tout le film de ma vie, à faire le point sur mes trente ans d’existence, mes premières rides, mes vingt années de bourlingages avec « Léon », mes dix années de voyages en chansons à travers le monde, mon nouveau rôle, le plus beau d’ailleurs qu’on m’ait donné de jouer, celui de mère… Tout ça s’emmêle dans ma tête, tour à tour me renvoie à la vie, celle de mon fils, les amis, la famille, tous ces visages de partout que profondément j’aime, me renvoie à la mort aussi, celle de la haine, de la trahison avec laquelle j’ai réglé mes comptes pour me retrouver sereine et pouvoir enfin écrire qui je suis. Sereine, parce que même si j’accepte l’idée d’écrire sur moi, ce n’est pas pour autant que je souhaite m’apitoyer, toujours cette foutue conscience qui me dit que je ne suis pas éternelle et que c’est pour ça qu’il ne faut pas que je passe à côté du plaisir de tout explorer, de me dépasser, de savoir que rien n’est impossible… Me raconter telle que je suis, toujours, sans fioriture, parce que je ne suis que moi, Célina.
Voilà, après avoir fait le ménage, je me retrouve à écrire l’histoire de ce petit garçon qui m’attend à Cartagena en Colombie pour me jouer un air de Vaillenato, cet air à travers lequel il me dit : « Ecoute Célina, ce qu’est le vrai plaisir de la musique, pas celui de montrer, celui de savoir donner ». Ecrire quand sur scène en Bulgarie, face à Georges Moustaki que j’admire depuis de longues années, je me surprends à lui dire le plus simplement du monde à quel point j’ai pleuré de bonheur sur sa chanson « Les Mères Juives » et comment il m’a redonné le goût des belles musiques, des beaux textes. Lui écrire une lettre à laquelle il me répond avec ses mots, avec humilité, celle des grands Artistes. Ecrire cette Afrique, aux côtés de musiciens qui persistent à me dire combien ils rêvent de ma (pseudo) aisance matérielle et moi de me défendre en leur disant combien je rêve de leurs valeurs, traditions et richesses intérieures... Il y a aussi les yeux de ce personnage, que j’ai croisé un peu partout, entre deux aéroports, sur un quai de gare… Je n’oublie pas ces yeux, parce que j’y ai vu la dignité. Et puis... tant d’autres histoires à raconter…
Vous dire aussi que moi qui ai toujours vécu en « troubadour », refusant toute étiquette, et ne supportant pas qu’on me vole ne serait-ce qu’un gramme de liberté, moi qui ne pensais pas être enracinée, même si je sais que je fais partie des gens de la terre, je me surprends à aimer revenir, à parler de mon pays avec respect.
Ces nouvelles chansons, c’est un peu de moi, beaucoup de rencontres qui font celle que je suis, c’est l’urgence de graver tous ces moments de bonheur, c’est surtout toute la richesse que la vie a bien voulu me donner jusqu’à présent, la conscience que le bonheur ne se trouve pas dans l’attente de l’autre, mais dans le don et le dépassement de soi.
Ce cinquième album, ce nouveau spectacle, c’est l’envie de passer du temps avec vous pour que l’on s’arrête un instant, que l’on visionne ensemble ces images, ces quelques grains de bonheur qui font ma vie, qui font nos vies, qui font que tant qu’on aura toujours un peu de temps pour se parler de vérité, l’histoire ne s’arrêtera pas.
Vous dire encore que……
….. sans les artistes qui ont accepté de m’accompagner dans cette nouvelle aventure la fête ne serait pas aussi belle.
Pascal Rinaldi
Auteur-compositeur-interprète et arrangeur suisse
L’ami de longue date….On ne compte plus les albums à son actif, les compositions pour différents théâtres, les arrangements d’albums de différents artistes, pour qu’enfin nos chemins s’unissent pour les arrangements de ce nouvel album.
Georges Moustaki
Ce serait un affront que de vouloir vous le présenter… Une première rencontre sur un festival en Bulgarie en 2006 puis une belle amitié qui se concrétise par un duo en chanson.
Joseph Ebodé
Auteur-compositeur-interprète et arrangeur camerounais
Joseph a fait de nombreuses représentations dans le monde. La première fois que nous nous sommes croisés, c’était au Canada en 2001, puis au Cameroun en 2003 où il fut le directeur artistique de mon spectacle pour ma tournée africaine, à New York en 2005 et nous voilà réunis enfin sur cet album le temps d’une chanson arrangée par ses soins. Pour le faire, il a fait appel à des musiciens et voix traditionnels africains.
Christophe Battaglia
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Arrangeur de Jean-Jacques Goldman, Céline Dion, Yannick Noah, Tina Arena, Michel Sardou, Roch Voisine et bien d’autres…Christophe, ce sont les belles choses au bon moment qui nous font nous rencontrer. Il a écouté, a aimé, a dit je m’en occupe. C’est donc le mixeur, celui qui donne la forme, la touche finale de ce nouvel album.
Sting
Entre New York, Londres ou…..
Si il a du temps entre deux tournées…… Surprise.
Martin Chabloz
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Martin sera également le directeur artistique sur scène de ce nouveau spectacle.
Vous dire enfin que….
La seule chose que je puisse promettre quand à ce nouvel album et ce nouveau spectacle, c’est qu’il sera à l’image de ces artistes profondément humains. Rempli de belles rencontres et de belles surprises. C’était mon souhait et ce sera son résultat grâce à vous.
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Re: Célina
par Invité Mer Aoû 29 2007, 16:51
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ENTRETIEN
Moustaki, parolier pour une chanteuse valaisanne
Rencontré par hasard à Lausanne, le compositeur Georges Moustaki se confie et raconte l'admiration qu'il voue à la jeune génération de musiciens, dont Célina, une chanteuse valaisanne pour qui il a coécrit les paroles d'une chanson intitulée «La lettre»
Semaja Fulpius - 21 Juillet 2007
Le Matin Dimanche
DR
Georges Moustaki buvait un petit espresso incognito mardi dernier à la Bruschetta, le restaurant italien de la rue de la Gare, à Lausanne.
Rencontrer un grand monsieur de la chanson française dans votre Stamm quotidien tient du prodige. Voir Georges Moustaki attablé à La Bruschetta, savourant son petit noir dans l'Italien de la rue de la Gare à Lausanne paraît soudainement une incursion du supernaturel dans votre superbanalité. D'autant que pour peu, on l'aurait presque manqué. Même pas reconnu sous sa barbe taillée de près et cet air distingué de vacancier de palace. Dans notre souvenir, Moustaki c'était plutôt un visage de brigand, des yeux sombres, méditerranéens, et le cheveu aux quatre vents.
La légende Moustaki
Qu'est-ce qui peut bien amener le chansonnier métèque dans cette petite ville du bord du lac. Montreux, Paléo? «J'ai quand même le droit d'aller en Suisse pour des affaires privées, non?» répond-il, l'air faussement incommodé. Puis il sourit, vous invite à vous asseoir et vous explique d'une voix radoucie qu'il a suivi une étape du Tour de France tout près d'ici et qu'il a rendez-vous avec Célina, une chanteuse valaisanne avec qui il vient de collaborer pour un disque.
Le parolier aime les rencontres entre musiciens, ces moments de grâce où «la connivence fait qu'on connaît de nouvelles émotions». Il dit baigner dans les mêmes désirs qu'autrefois parce «qu'écrire une chanson tient toujours du miracle».
Georges Moustaki est un sentimental. Lorsqu'il vous parle des gens, c'est leur humanité qu'il décrit. Avant leur art, avant leur renommée, il perçoit l'intime, scrute ces détails qui rendent une personne noble.
De Brassens, il se souvient ses encouragements du début, lorsqu'il lui avait timidement montré ses premiers textes. «Je lui dois ce métier. C'était un homme chez qui il n'y avait pas de dissonance, qui était en accord avec ce qu'il écrivait, mais d'une très grande pudeur. Et ingénu, aussi. On pouvait le retourner comme de rien.»
De Barbara et de Piaf, dont il a été le compagnon, il se rappelle le tempérament intense, ombrageux. Leurs souffrances. Mais aussi une force de vie exceptionnelle. «Le moineau et l'aigle» avaient beaucoup en commun: «Elles aimaient rire, s'amuser et pouvaient être très gaies. Chez Piaf, s'en était même pathologique, quiconque la faisait rire trouvait porte ouverte.» Une môme... «C'est sans doute pour ça qu'avec nos 18 ans d'écart je ne voyais pas de différence entre nous. Avec elle, je me sentais en phase, une vie sans règles, sans dieu, ni loi.»
Lorsque Moustaki parle, c'est toute une lignée de monstres sacrés qui défile devant vous: Brel, Montand, Ferré, Gainsbourg... «Inconnu quand je l'ai connu.» Et qui d'après lui avait une revanche à prendre. «Il voulait absolument conquérir les plus belles femmes pour se prouver des choses, il a forcé la dose, c'en était détestable et attendrissant.»
Un artiste généreux
Mais si les souvenirs l'habitent encore et qu'à 73 ans Georges Moustaki est un peu «la mémoire de cette génération», il ne s'enferme pas pour autant dans le passé. Aujourd'hui, son admiration va aux chanteurs comme Delerm ou Sanseverino. «Des gens qui ont l'air de se marrer, mais qui sont beaucoup plus sérieux que ce que nous étions.» C'est d'autant plus vrai qu'il se considère lui-même comme un amateur. Il voulait être artiste avant de savoir quoi faire pour y arriver... Pourtant, il en fallait du talent pour passer de Giuseppe Mustacchi à Monsieur Moustaki... «Ma vie est faite de prétextes, s'amuse-t-il. A 17 ans, j'allais dans les caves à jazz de Saint-Germain et je me disais que je voulais vivre comme ces gens, sortir toute la nuit. Cette vie d'artiste m'attirait et j'ai fini par avoir la vocation pour pouvoir la vivre.» Il cite Cocteau: «Le talent, après tout, c'est un peu d'inspiration et beaucoup de transpiration.»
Photo © Isabelle Favre
Célina chante avec Georges Moustaki sur son 5e album
Célina, comment une chanteuse de la région de Sierre est-elle tombée sur Georges Moustaki?
C'était une pure coïncidence. Un jour, j'écoutais la radio et je suis tombée sur une de ses chansons, «Les mères juives». J'ai pleuré en entendant les paroles, et je me suis dit que ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu une chanson française aussi belle. Je lui ai écrit un mot pour le lui dire.
Il vous a répondu?
Non, je crois qu'il ne l'a même jamais reçu. Ensuite, nous nous sommes rencontrés par hasard dans un festival de musique en Bulgarie, où il m'a entendue jouer. Il est venu me poser des questions sur le son de mon accordéon et je lui ai demandé d'écrire les paroles de mon prochain album.
A-t-il accepté tout de suite?
Il m'a d'abord proposé d'écrire les paroles moi-même et ça a donné une lettre, dans laquelle je lui parle de toute l'émotion que m'a procuré «Les mères Juives» et où je lui rends hommage. Il a répondu sur la chanson avec ses mots, sa voix. Cet échange constitue le texte de la chanson «La lettre».
Cela a dû être émouvant...
C'était une grande émotion. Je prends ça comme un cadeau... En me demandant d'écrire le texte, il m'a forcée à dire les choses sensiblement, le plus simplement et le plus respectueusement possible.
Etait-ce intimidant de travailler avec un grand monsieur comme Moustaki?
Oui, surtout que je n'ai pas la même expérience que lui, je n'ai que 30 ans! Je ne voulais pas faire une chanson pour faire une chanson. Les choses ne doivent pas être calculées. Je le voyais plus comme une rencontre. D'ailleurs, je ne sais pas d'où me sont venus les mots. C'était un peu comme dans un rêve...
Vous connaissiez son répertoire?
Bien sûr, notamment des morceaux comme «Milord» ou «Le Métèque», que j'ai longtemps joués à l'accordéon dans les bistrots.
Moustaki dit qu'il voulait devenir artiste pour mener une vie bohème, et vous?
Je n'étais pas sûre au début. Ça tient beaucoup à la chance, aux rencontres. Un jour, alors que ça faisait des années que je jouais dans les bistrots, un type m'a dit: «T'as pas les tripes de te lancer sur scène!» Ça a été un détonateur...
Avez-vous des rêves de collaboration avec d'autres artistes?
Oui, et j'ai même des projets en cours... comme je suis une autodidacte, j'apprécie de travailler avec des musiciens.
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Moustaki, parolier pour une chanteuse valaisanne
Rencontré par hasard à Lausanne, le compositeur Georges Moustaki se confie et raconte l'admiration qu'il voue à la jeune génération de musiciens, dont Célina, une chanteuse valaisanne pour qui il a coécrit les paroles d'une chanson intitulée «La lettre»
Semaja Fulpius - 21 Juillet 2007
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Georges Moustaki buvait un petit espresso incognito mardi dernier à la Bruschetta, le restaurant italien de la rue de la Gare, à Lausanne.
Rencontrer un grand monsieur de la chanson française dans votre Stamm quotidien tient du prodige. Voir Georges Moustaki attablé à La Bruschetta, savourant son petit noir dans l'Italien de la rue de la Gare à Lausanne paraît soudainement une incursion du supernaturel dans votre superbanalité. D'autant que pour peu, on l'aurait presque manqué. Même pas reconnu sous sa barbe taillée de près et cet air distingué de vacancier de palace. Dans notre souvenir, Moustaki c'était plutôt un visage de brigand, des yeux sombres, méditerranéens, et le cheveu aux quatre vents.
La légende Moustaki
Qu'est-ce qui peut bien amener le chansonnier métèque dans cette petite ville du bord du lac. Montreux, Paléo? «J'ai quand même le droit d'aller en Suisse pour des affaires privées, non?» répond-il, l'air faussement incommodé. Puis il sourit, vous invite à vous asseoir et vous explique d'une voix radoucie qu'il a suivi une étape du Tour de France tout près d'ici et qu'il a rendez-vous avec Célina, une chanteuse valaisanne avec qui il vient de collaborer pour un disque.
Le parolier aime les rencontres entre musiciens, ces moments de grâce où «la connivence fait qu'on connaît de nouvelles émotions». Il dit baigner dans les mêmes désirs qu'autrefois parce «qu'écrire une chanson tient toujours du miracle».
Georges Moustaki est un sentimental. Lorsqu'il vous parle des gens, c'est leur humanité qu'il décrit. Avant leur art, avant leur renommée, il perçoit l'intime, scrute ces détails qui rendent une personne noble.
De Brassens, il se souvient ses encouragements du début, lorsqu'il lui avait timidement montré ses premiers textes. «Je lui dois ce métier. C'était un homme chez qui il n'y avait pas de dissonance, qui était en accord avec ce qu'il écrivait, mais d'une très grande pudeur. Et ingénu, aussi. On pouvait le retourner comme de rien.»
De Barbara et de Piaf, dont il a été le compagnon, il se rappelle le tempérament intense, ombrageux. Leurs souffrances. Mais aussi une force de vie exceptionnelle. «Le moineau et l'aigle» avaient beaucoup en commun: «Elles aimaient rire, s'amuser et pouvaient être très gaies. Chez Piaf, s'en était même pathologique, quiconque la faisait rire trouvait porte ouverte.» Une môme... «C'est sans doute pour ça qu'avec nos 18 ans d'écart je ne voyais pas de différence entre nous. Avec elle, je me sentais en phase, une vie sans règles, sans dieu, ni loi.»
Lorsque Moustaki parle, c'est toute une lignée de monstres sacrés qui défile devant vous: Brel, Montand, Ferré, Gainsbourg... «Inconnu quand je l'ai connu.» Et qui d'après lui avait une revanche à prendre. «Il voulait absolument conquérir les plus belles femmes pour se prouver des choses, il a forcé la dose, c'en était détestable et attendrissant.»
Un artiste généreux
Mais si les souvenirs l'habitent encore et qu'à 73 ans Georges Moustaki est un peu «la mémoire de cette génération», il ne s'enferme pas pour autant dans le passé. Aujourd'hui, son admiration va aux chanteurs comme Delerm ou Sanseverino. «Des gens qui ont l'air de se marrer, mais qui sont beaucoup plus sérieux que ce que nous étions.» C'est d'autant plus vrai qu'il se considère lui-même comme un amateur. Il voulait être artiste avant de savoir quoi faire pour y arriver... Pourtant, il en fallait du talent pour passer de Giuseppe Mustacchi à Monsieur Moustaki... «Ma vie est faite de prétextes, s'amuse-t-il. A 17 ans, j'allais dans les caves à jazz de Saint-Germain et je me disais que je voulais vivre comme ces gens, sortir toute la nuit. Cette vie d'artiste m'attirait et j'ai fini par avoir la vocation pour pouvoir la vivre.» Il cite Cocteau: «Le talent, après tout, c'est un peu d'inspiration et beaucoup de transpiration.»
Photo © Isabelle Favre
Célina chante avec Georges Moustaki sur son 5e album
Célina, comment une chanteuse de la région de Sierre est-elle tombée sur Georges Moustaki?
C'était une pure coïncidence. Un jour, j'écoutais la radio et je suis tombée sur une de ses chansons, «Les mères juives». J'ai pleuré en entendant les paroles, et je me suis dit que ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu une chanson française aussi belle. Je lui ai écrit un mot pour le lui dire.
Il vous a répondu?
Non, je crois qu'il ne l'a même jamais reçu. Ensuite, nous nous sommes rencontrés par hasard dans un festival de musique en Bulgarie, où il m'a entendue jouer. Il est venu me poser des questions sur le son de mon accordéon et je lui ai demandé d'écrire les paroles de mon prochain album.
A-t-il accepté tout de suite?
Il m'a d'abord proposé d'écrire les paroles moi-même et ça a donné une lettre, dans laquelle je lui parle de toute l'émotion que m'a procuré «Les mères Juives» et où je lui rends hommage. Il a répondu sur la chanson avec ses mots, sa voix. Cet échange constitue le texte de la chanson «La lettre».
Cela a dû être émouvant...
C'était une grande émotion. Je prends ça comme un cadeau... En me demandant d'écrire le texte, il m'a forcée à dire les choses sensiblement, le plus simplement et le plus respectueusement possible.
Etait-ce intimidant de travailler avec un grand monsieur comme Moustaki?
Oui, surtout que je n'ai pas la même expérience que lui, je n'ai que 30 ans! Je ne voulais pas faire une chanson pour faire une chanson. Les choses ne doivent pas être calculées. Je le voyais plus comme une rencontre. D'ailleurs, je ne sais pas d'où me sont venus les mots. C'était un peu comme dans un rêve...
Vous connaissiez son répertoire?
Bien sûr, notamment des morceaux comme «Milord» ou «Le Métèque», que j'ai longtemps joués à l'accordéon dans les bistrots.
Moustaki dit qu'il voulait devenir artiste pour mener une vie bohème, et vous?
Je n'étais pas sûre au début. Ça tient beaucoup à la chance, aux rencontres. Un jour, alors que ça faisait des années que je jouais dans les bistrots, un type m'a dit: «T'as pas les tripes de te lancer sur scène!» Ça a été un détonateur...
Avez-vous des rêves de collaboration avec d'autres artistes?
Oui, et j'ai même des projets en cours... comme je suis une autodidacte, j'apprécie de travailler avec des musiciens.
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Re: Célina
par sabayo Dim Déc 02 2007, 10:02
son nouvel album vient de sortir tous les extaits de l'album en écoute sur son site
http://www.celinaramsauer.com/pages/disque/4
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Re: Célina
par Invité Mar Jan 08 2008, 12:54
si kekeun peut m'aide a comprendre comment commander via son site...j'y comprend rien...cheque francais en suisse 
, virement banquaire en suisse
puis je suis maudit car je leur ai envoye un mail et j'n'ai toujours poa de reponse...
ca ma fait penser a un autre...
, virement banquaire en suisse puis je suis maudit car je leur ai envoye un mail et j'n'ai toujours poa de reponse...
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Re: Célina
par Invité Mer Jan 09 2008, 18:36
pour l'adresse de ton ami suisse qui va alle me l'acheter...
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Re: Célina
par Invité Lun Aoû 27 2012, 17:02
un "petit" reportage sympa de 20 ans de carriere de la suissesse
Célina Ramsauer
Quelques instants ensemble....
de 1992 à 2012
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