Chez MamzRick
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

okou

Aller en bas

okou Empty okou

Message par Invité Mer Jan 06 2010, 18:46

une tres belle voix, du tres bon folk french...viens de decouvrir chez mon disquaire 10
...vont tourner en 2010 eux...


http://www.myspace.com/okoumusic

Derrière le nom de scène Okou se cachent la chanteuse Tatiana Heintz et Gilbert Trefzger, joueur de banjo, de oud et de guitare, ainsi qu'ancien collaborateur de Nithin Sawhney ou Roy Ellis. Depuis leur rencontre fortuite dans un bar parisien, le duo compose un folk teinté de soul, brassant des cultures et des inspirations différentes, à l'image de leurs multiples voyages. Il n'en faut pas moins pour qu'Okou signe chez Universal et enregistre dans la foulée l'album 'Serpentine', dont la version digitale est diffusée dès 2009 avant la sortie officielle du disque en 2010.

OKOU - Serpentine

Ça devait finir par arriver : le monde sans frontières enfante sa culture, le monde sans barrières révèle ses enfants. Okou met sens dessus dessous les idées d’enracinement, de territoire, d’influences, d’appartenance. Et, mieux que mille articles de presse et que mille conférences d’universitaires, Okou montre à quoi ressemble l’univers à venir : une musique aux amarres larguées, sculptée dans les plus belles matières et jouée avec une ferveur hors du temps, une musique acoustique, sophistiquée, spirituellement habitée, simple comme un don.
Okou n’est ni tout à fait folk, ni complètement pop, ni vraiment world, ni véritablement soul, mais Okou est bouleversant. Okou ne ressemble à rien de connu mais Okou est immédiatement familier, comme si on avait grandi en écoutant, déjà, ses disques. Pourtant, Okou est une aventure neuve : Tatiana Heintz et Gilbert Trefzger se sont rencontrés il y a trois ans à peine. Elle est Française de mère ivoirienne, a vécu toute sa jeunesse en Afrique de l’Ouest. Après des études de graphiste à Bordeaux, elle s’est essayée à la musique en Grande-Bretagne pendant quelques années (collaborant avec Five Corners, Keziah Jones ou Mick Jagger) avant de s’installer à Paris. Dans un bar, elle rencontre Gilbert Trefzger, guitariste suisse de mère égyptienne qui étudie le oud tout en pratiquant la slide guitar et le banjo, qui travaille pour le cinéma, le théâtre et a collaboré avec Nitin Sawhney ou Roy Ellis. « Immédiatement, quelque chose s’est passé musicalement entre nous deux », se souvient Tatiana. Dans leur travail, il y a d’emblée beaucoup de courriers électroniques et de voyages : elle vit à Paris, il vit à Bâle puis à Berlin, ils composent et enregistrent chacun de leur côté, « mais il faut que l’on soit ensemble pour finaliser la chanson. C’est pour cela qu’on a appelé l’album Serpentine, parce que tout a été sinueux. »
Deux ans de maquettes, de chansons écrites en voyage puis l’accélération soudaine : à la première écoute, Universal Music Publishing propose un contrat d’édition. Jay Newland, qui a travaillé avec Ayo, Norah Jones comme avec Juliette Gréco, produit un EP pour démarcher les labels et AZ s’enthousiasme à son tour.
Le disque est enregistré en cinq jours dans les conditions du live : « Nous ne savions trop à quoi nous attendre, puisque la plupart des musiciens n’avaient jamais joué ensemble. Dans ce genre de situation, ça passe ou ça casse. Et ça été parfaitement fluide. Notre musique aurait pu aller dans une direction ou une autre mais les équilibres – nos équilibres – ont été parfaitement respectés. » Le casting concocté avec Jean-Philippe Allard et Jay Newland, qui produisent l’album, est exceptionnel : à la contrebasse, Ira Coleman (que l’on a vu avec Betty Carter, Laurent de Wilde, Dee Dee Bridgewater) ; aux percussions et à la batterie, Andrew Borger (Norah Jones, Tom Waits) ; au tuba, Dave Bargeron (Blood, Sweat and Tears, Gerry Mulligan et… « 1, rue Sésame ») ; à l’accordéon, Brian Mitchell (Bob Dylan, Mary J. Blige, Dolly Parton) ; les arrangements de cordes sont de Gil Goldstein (Richard Bona, Juliette Gréco, Paul Simon et Herbie Hancock) qui joue aussi un peu d’accordéon.
« On n’a pas eu besoin de se parler pour se comprendre, dit Tatiana. Tout reposait sur des énergies plus que sur un concept. » De fait, Serpentine sonne comme un singulier plaisir d’équilibristes entre les formes qui nous ont tous ému depuis des décennies, mais sans jamais s’arrêter à un genre pur, à une généalogie précise, à une référence claire. On croit Okou influencé par Otis Redding, puis on les surprend en enfants adultérins de Woody Guthrie, avant que leur musique ne nous rappelle Sade ou Taj Mahal…
Ils insistent : « C’est une musique faite à la maison, dans l’énergie de ce que nous vivons dans le moment présent. » Après des années en Grande-Bretagne, Tatiana écrit alternativement dans un anglais sensuel et rêveur et dans un français à la poésie mi-rock mi-Verlaine. Dans les deux langues, dans tous les idiomes musicaux qu’ils frôlent, le désir est semblable : « Nous essayons de servir les chansons, qui sont des énergies qui nous traversent. Ce sont des entités que nous essayons d'accueillir du mieux que nous pouvons. »

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum