vive la france !!!
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vive la france !!!
c'est quoi une republique bananiere ???
et on continu a dire qu'il vaut mieux vivre en france qu'ailleurs???
ouvrons les yeux !!!
a une echelle differentes que plein d'autres pays dans le malheur, le notre est vraiment et de plus en plus POURRIS!!!
povre france
coupons des tetes !!!
PARIS (AFP) - L'enquête des juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons sur l'affaire Clearstream se poursuivait vendredi avec une perquisition au domicile de l'informaticien Imad Lahoud et l'annonce de la convocation du général Philippe Rondot les 18 et 22 mai.
Les deux magistrats sont chargés de débusquer le présumé corbeau qui avait adressé des courriers anonymes au juge Renaud van Ruymbeke qui instruit depuis 2001 l'affaire des frégates de Taïwan. Ces courriers anonymes accusent faussement plusieurs personnalités, dont Nicolas Sarkozy, d'avoir disposé de comptes occultes chez Clearstream.
Ils ont perquisitionné le domicile parisien de M. Lahoud vendredi toute la journée, quittant les lieux vers 17H00. Cet expert, qui a eu accès aux listings informatisés et à des numéros de comptes attribués à tort à des personnalités, nie avec force la moindre implication dans l'affaire Clearstream, où son nom est abondamment cité.
Pour sa part, le général Philippe Rondot, ex-conseiller spécial du ministère de la Défense, déjà entendu une première fois par les juges le 28 mars, doit être entendu de nouveau les 18 et 22 mai.
Ces nouvelles auditions devraient permettre à MM. d'Huy et Pons d'en savoir plus sur les notes personnelles du général, dont Le Monde a révélé la teneur dans son édition datée de vendredi, et qui mettent en cause Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
Au coeur de ces notes, une phrase que Dominique de Villepin aurait prononcée le 19 juillet 2004: "Si nous apparaissons, le PR (président de la République) et moi, nous sautons".
Les magistrats pourraient également l'interroger sur ses rencontres avec Dominique de Villepin qui, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, avait demandé au général en janvier 2004, conseiller spécial au ministère de la Défense, de vérifier l'existence de comptes bancaires occultes de personnalités.
En outre, toujours selon Le Monde, M. de Villepin, qui a également confié en juillet 2004 une enquête à la Direction de la surveillance du territoire (DST) sur les courriers du corbeau, a dissimulé à ce service les investigations du général Rondot diligentées sur le même sujet.
Vendredi matin, le journaliste Stéphane Denis, parent et confident de Philippe Rondot, avait déclaré sur RTL qu'il y avait "eu un contact ces derniers jours entre l'Elysée et le général Philippe Rondot", ce que l'entourage du président a démenti dans l'après-midi.
La même source, en marge du sommet UE - Amérique latine de Vienne, a indiqué que le président "a dit ce qu'il avait à dire" sur l'affaire Clearstream, réitérant les démentis sur d'éventuelles instructions de l'Elysée dans cette affaire.
Dernière victime en date de la tourmente Clearstream, le juge van Ruymbeke, destinataire des courriers du corbeau, est touché de plein fouet depuis qu'il a reconnu avoir rencontré secrètement fin avril 2004 Jean-Louis Gergorin, soupçonné d'être le corbeau de l'affaire.
Pire encore pour le juge: des informations de la chaîne LCI l'ont accusé jeudi d'avoir négocié lors de sa rencontre avec M. Gergorin l'envoi des courriers anonymes à son cabinet, ce que le magistrat a "formellement" démenti auprès de l'AFP.
le ministre de la Justice Pascal Clément a demandé une enquête interne sur les méthodes du juge. Ces "contacts secrets" sont "apparemment un manquement important au Code de procédure pénale", selon M. Clément.
Renaud van Ruymbeke avait été entendu mercredi par les juges d'Huy et Pons devant lesquels il a rendu compte de sa rencontre avec M. Gergorin au cabinet d'un avocat, Me Thibault de Montbrial. Les magistrats ont perquisitionné jeudi les bureaux de l'avocat.
En outre, le parquet de Paris a ouvert vendredi une information judiciaire contre X sur la violation du secret de l'instruction dans cette affaire Clearstream à la suite des informations parues dans la presse, comme l'avait demandé jeudi M. Clément.
Le Monde daté de samedi, dans un éditorial intitulé "Contre-feux" estime que "le pouvoir s'efforce de faire diversion" dans l'affaire Clearstream et, "face à l'incendie qui le menace", tente d'allumer "des contre-deux judiciaires", contre les médias et contre "l'un des juges (van Ruymbeke) impliqués dans l'affaire".
et on continu a dire qu'il vaut mieux vivre en france qu'ailleurs???
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PARIS (AFP) - L'enquête des juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons sur l'affaire Clearstream se poursuivait vendredi avec une perquisition au domicile de l'informaticien Imad Lahoud et l'annonce de la convocation du général Philippe Rondot les 18 et 22 mai.
Les deux magistrats sont chargés de débusquer le présumé corbeau qui avait adressé des courriers anonymes au juge Renaud van Ruymbeke qui instruit depuis 2001 l'affaire des frégates de Taïwan. Ces courriers anonymes accusent faussement plusieurs personnalités, dont Nicolas Sarkozy, d'avoir disposé de comptes occultes chez Clearstream.
Ils ont perquisitionné le domicile parisien de M. Lahoud vendredi toute la journée, quittant les lieux vers 17H00. Cet expert, qui a eu accès aux listings informatisés et à des numéros de comptes attribués à tort à des personnalités, nie avec force la moindre implication dans l'affaire Clearstream, où son nom est abondamment cité.
Pour sa part, le général Philippe Rondot, ex-conseiller spécial du ministère de la Défense, déjà entendu une première fois par les juges le 28 mars, doit être entendu de nouveau les 18 et 22 mai.
Ces nouvelles auditions devraient permettre à MM. d'Huy et Pons d'en savoir plus sur les notes personnelles du général, dont Le Monde a révélé la teneur dans son édition datée de vendredi, et qui mettent en cause Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
Au coeur de ces notes, une phrase que Dominique de Villepin aurait prononcée le 19 juillet 2004: "Si nous apparaissons, le PR (président de la République) et moi, nous sautons".
Les magistrats pourraient également l'interroger sur ses rencontres avec Dominique de Villepin qui, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, avait demandé au général en janvier 2004, conseiller spécial au ministère de la Défense, de vérifier l'existence de comptes bancaires occultes de personnalités.
En outre, toujours selon Le Monde, M. de Villepin, qui a également confié en juillet 2004 une enquête à la Direction de la surveillance du territoire (DST) sur les courriers du corbeau, a dissimulé à ce service les investigations du général Rondot diligentées sur le même sujet.
Vendredi matin, le journaliste Stéphane Denis, parent et confident de Philippe Rondot, avait déclaré sur RTL qu'il y avait "eu un contact ces derniers jours entre l'Elysée et le général Philippe Rondot", ce que l'entourage du président a démenti dans l'après-midi.
La même source, en marge du sommet UE - Amérique latine de Vienne, a indiqué que le président "a dit ce qu'il avait à dire" sur l'affaire Clearstream, réitérant les démentis sur d'éventuelles instructions de l'Elysée dans cette affaire.
Dernière victime en date de la tourmente Clearstream, le juge van Ruymbeke, destinataire des courriers du corbeau, est touché de plein fouet depuis qu'il a reconnu avoir rencontré secrètement fin avril 2004 Jean-Louis Gergorin, soupçonné d'être le corbeau de l'affaire.
Pire encore pour le juge: des informations de la chaîne LCI l'ont accusé jeudi d'avoir négocié lors de sa rencontre avec M. Gergorin l'envoi des courriers anonymes à son cabinet, ce que le magistrat a "formellement" démenti auprès de l'AFP.
le ministre de la Justice Pascal Clément a demandé une enquête interne sur les méthodes du juge. Ces "contacts secrets" sont "apparemment un manquement important au Code de procédure pénale", selon M. Clément.
Renaud van Ruymbeke avait été entendu mercredi par les juges d'Huy et Pons devant lesquels il a rendu compte de sa rencontre avec M. Gergorin au cabinet d'un avocat, Me Thibault de Montbrial. Les magistrats ont perquisitionné jeudi les bureaux de l'avocat.
En outre, le parquet de Paris a ouvert vendredi une information judiciaire contre X sur la violation du secret de l'instruction dans cette affaire Clearstream à la suite des informations parues dans la presse, comme l'avait demandé jeudi M. Clément.
Le Monde daté de samedi, dans un éditorial intitulé "Contre-feux" estime que "le pouvoir s'efforce de faire diversion" dans l'affaire Clearstream et, "face à l'incendie qui le menace", tente d'allumer "des contre-deux judiciaires", contre les médias et contre "l'un des juges (van Ruymbeke) impliqués dans l'affaire".
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
Amnistie
Guy Drut, médaille d'or de la chiraquie
En graciant le député Guy Drut, Jacques Chirac soulève la colère et l'incompréhension jusque dans son camp.
par Pascal VIROT
QUOTIDIEN : samedi 27 mai 2006
Nouveau symptôme de la déliquescence de la Chiraquie : d'un trait de plume, le chef de l'Etat a rayé, par décret, non publié au Journal officiel (lire page 4), la condamnation de son ami Guy Drut. A peine connue la nouvelle, l'indignation était à son comble, à droite comme à gauche. L'affaire est édifiante : confirmant une information de l'Equipe, l'Elysée a indiqué jeudi soir que Jacques Chirac avait amnistié l'ex-champion olympique, député et maire, condamné en octobre 2005 à 15 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende dans l'affaire des marchés publics d'Ile-de-France. Une affaire dans laquelle Chirac lui-même a été mis en cause (lire page 4). Le chef de l'Etat s'est appuyé sur une loi de 2002 qui prévoit l'amnistie pour les personnes «ayant rendu des services à la nation». Un autre grand ami du couple Chirac pourrait bénéficier de cette décision régalienne : le judoka David Douillet, aux prises avec la justice dans la faillite d'une agence de voyages .
«Connerie». Dès vendredi, Drut s'est dit «satisfait et soulagé». Il est bien le seul. Car, en pleine affaire Clearsteam, ce énième fait du prince affole même des élus de la majorité. Sur RTL, l'UMP Pierre Lellouche, ancien conseiller de Jacques Chirac à l'Elysée, s'est interrogé : «Dans le climat actuel, il m'arrive de me demander si nous ne sommes pas en train, tous ensemble, d'aller droit dans le mur en klaxonnant, en laissant la France à Jean-Marie Le Pen et à Ségolène Royal.» Les autres élus UMP préfèrent, eux, s'épancher sous le sceau de l'anonymat. «Personne ne dira rien sur Guy Drut, explique un parlementaire, car il est questeur à l'Assemblée nationale.» Un poste clé, puisque, avec deux autres députés (de droite et de gauche), Drut veille aux finances du Palais-Bourbon. Autant dire que, s'il bénéficie de pas mal d'avantages, il peut satisfaire autant de demandes.
«C'est une énorme connerie, assène un proche de Nicolas Sarkozy. Drut a servi l'intérêt général, mais il a quand même été condamné !» Un autre cogne sur «la politique de la terre brûlée de Chirac, qui se tape de tout puisqu'il dégage dans un an». «Je suis de plus en plus perplexe sur la gestion des affaires récentes. C'est incompréhensible. C'est une provocation absolue, ça va faire un scandale», reprend un autre.
«Désinvolture». Dans un bel ensemble, ils redoutent le slogan «tous complices, tous pourris». «Les gens considèrent que les élus bénéficient d'une impunité totale. Et voilà qu'il s'autopardonnent. C'est terrible», se désespère un député sarkozyste, pour qui «tout cela plaide pour la rupture et un changement de fond en comble», prônés justement par le patron de l'UMP.
La gauche et l'UDF (lire ci-contre) partagent la même colère. Au nom du PS, François Hollande a dénoncé la «désinvolture» de Chirac, alors que pour le Vert Noël Mamère le chef de l'Etat «agit comme le prince d'une République bananière». Ségolène Royal a jugé sa décision «profondément choquante», alors qu'Arnaud Montebourg (PS) a accusé Chirac d'«organiser l'impunité de ses propres amis et de lui-même». Il n'y a finalement que Dominique de Villepin à penser qu'il n'y a «aucune raison de polémiquer». Il a même cru bon s'amuser : «A chaque jour suffit sa haie, selon l'adage de notre ami Guy Drut.»
Guy Drut, médaille d'or de la chiraquie
En graciant le député Guy Drut, Jacques Chirac soulève la colère et l'incompréhension jusque dans son camp.
par Pascal VIROT
QUOTIDIEN : samedi 27 mai 2006
Nouveau symptôme de la déliquescence de la Chiraquie : d'un trait de plume, le chef de l'Etat a rayé, par décret, non publié au Journal officiel (lire page 4), la condamnation de son ami Guy Drut. A peine connue la nouvelle, l'indignation était à son comble, à droite comme à gauche. L'affaire est édifiante : confirmant une information de l'Equipe, l'Elysée a indiqué jeudi soir que Jacques Chirac avait amnistié l'ex-champion olympique, député et maire, condamné en octobre 2005 à 15 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende dans l'affaire des marchés publics d'Ile-de-France. Une affaire dans laquelle Chirac lui-même a été mis en cause (lire page 4). Le chef de l'Etat s'est appuyé sur une loi de 2002 qui prévoit l'amnistie pour les personnes «ayant rendu des services à la nation». Un autre grand ami du couple Chirac pourrait bénéficier de cette décision régalienne : le judoka David Douillet, aux prises avec la justice dans la faillite d'une agence de voyages .
«Connerie». Dès vendredi, Drut s'est dit «satisfait et soulagé». Il est bien le seul. Car, en pleine affaire Clearsteam, ce énième fait du prince affole même des élus de la majorité. Sur RTL, l'UMP Pierre Lellouche, ancien conseiller de Jacques Chirac à l'Elysée, s'est interrogé : «Dans le climat actuel, il m'arrive de me demander si nous ne sommes pas en train, tous ensemble, d'aller droit dans le mur en klaxonnant, en laissant la France à Jean-Marie Le Pen et à Ségolène Royal.» Les autres élus UMP préfèrent, eux, s'épancher sous le sceau de l'anonymat. «Personne ne dira rien sur Guy Drut, explique un parlementaire, car il est questeur à l'Assemblée nationale.» Un poste clé, puisque, avec deux autres députés (de droite et de gauche), Drut veille aux finances du Palais-Bourbon. Autant dire que, s'il bénéficie de pas mal d'avantages, il peut satisfaire autant de demandes.
«C'est une énorme connerie, assène un proche de Nicolas Sarkozy. Drut a servi l'intérêt général, mais il a quand même été condamné !» Un autre cogne sur «la politique de la terre brûlée de Chirac, qui se tape de tout puisqu'il dégage dans un an». «Je suis de plus en plus perplexe sur la gestion des affaires récentes. C'est incompréhensible. C'est une provocation absolue, ça va faire un scandale», reprend un autre.
«Désinvolture». Dans un bel ensemble, ils redoutent le slogan «tous complices, tous pourris». «Les gens considèrent que les élus bénéficient d'une impunité totale. Et voilà qu'il s'autopardonnent. C'est terrible», se désespère un député sarkozyste, pour qui «tout cela plaide pour la rupture et un changement de fond en comble», prônés justement par le patron de l'UMP.
La gauche et l'UDF (lire ci-contre) partagent la même colère. Au nom du PS, François Hollande a dénoncé la «désinvolture» de Chirac, alors que pour le Vert Noël Mamère le chef de l'Etat «agit comme le prince d'une République bananière». Ségolène Royal a jugé sa décision «profondément choquante», alors qu'Arnaud Montebourg (PS) a accusé Chirac d'«organiser l'impunité de ses propres amis et de lui-même». Il n'y a finalement que Dominique de Villepin à penser qu'il n'y a «aucune raison de polémiquer». Il a même cru bon s'amuser : «A chaque jour suffit sa haie, selon l'adage de notre ami Guy Drut.»
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
jacquot morti ? (pas taper !!!)
pouet pouet- Rue d'la Gouaille
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Re: vive la france !!!
PARIS (AFP) - Après le vote de la motion de censure socialiste par onze députés UDF dont François Bayrou, le CSA a décidé de décompter leur temps de parole dans celui de l'opposition comme l'avait demandé l'UMP, décision jugée "grotesque" par l'UDF et "inacceptable" par le PS.
Prise à quelques mois de la campagne présidentielle, cette décision, qui concerne un tiers des députés UDF à compter de ce 14 juin, fait suite à une demande de Bernard Accoyer, chef de file des députés UMP.
Le PS, dont le temps de parole va se trouver diminué par rapport à celui de la majorité parlementaire et du gouvernement, a immédiatement demandé au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel d'"annuler" cette mesure.
M. Accoyer, qui avait saisi le CSA après la motion de censure contre le gouvernement Villepin, le 16 mai, a pour sa part jugé que cette décision "exprime la réalité de la situation politique, en toute transparence".
Le député UMP de Haute-Savoie avait formulé la même demande en novembre 2005, lorsque la moitié des députés UDF avaient voté contre le budget. Mais le CSA l'avait débouté, soulignant que seul "un acte de rupture manifeste et irrévocable de la part de l'UDF" motiverait une telle modification.
François Bayrou a raillé cette mesure "sans queue ni tête", selon lui difficilement applicable. "Je serai classé dans la colonne de l'opposition, alors que mon porte-parole François Sauvadet sera classé dans la colonne de la majorité", a-t-il lancé lors d'un point presse.
"Pour les chaînes de télévision et les radios, c'est à s'arracher les cheveux", a-t-il dit, soulignant que 19 députés, ainsi que les 33 sénateurs et 11 députés européens, restaient aux yeux du CSA dans la majorité.
Plus sérieusement, il y a vu aussi le signe d'une "dérive inquiétante".
"L'Etat-UMP ne recule devant rien pour imposer ses vues et plier toutes les institutions à ses intérêts partisans", a dénoncé le futur candidat à la présidentielle, qui rêve d'abattre le clivage droite/gauche.
Chez les députés centristes, la désapprobation a été unanime: "une décision absurde, arbitraire et pratiquement ingérable" pour le député européen Jean-Louis Bourlanges, "grotesque" pour Maurice Leroy, "tentative de division" pour Gilles Artigues.
Le CSA (ndlr: dirigé par l'ex-député, maire et député européen centriste Dominique Baudis) "a cédé à la pression de ses amis de l'UMP", a affirmé Jean Dionis du Séjour, tandis que Jean-Christophe Lagarde protestait: "je ne reconnais en aucun cas (au CSA) le droit de dire où je me situe politiquement".
"Quand le PCF a voté la censure sur la CSG du gouvernement Michel Rocard, je n'ai pas vu de décision du CSA qui classait le PCF dans l'opposition", a souligné M. Leroy.
Dans un communiqué de son porte-parole Julien Dray, le PS a affirmé qu'"en faisant le choix curieux de placer François Bayrou dans l'opposition, le CSA vient d'obéir à un ordre".
"Il obéit à une injonction de l'Elysée, de Matignon et du président de l'UMP" Nicolas Sarkozy, a-t-il accusé.
De son côté, le premier secrétaire François Hollande a affirmé devant la presse que la décision du CSA ne faisait "qu'une seule victime, le Parti socialiste".
"Et le Parti communiste", a-t-il ajouté. La conséquence "est une amputation de notre propre expression".
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
vi enfin tout çà c'est pas nouveau...
çà a toujours été çà la vie politique française...
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monsieur doudou- Les Hurlements d'Léo
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Re: vive la france !!!
Ouais ... c'est pas un scoop ...
grognonjc- Les Mots qui Courent
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monsieur doudou- Les Hurlements d'Léo
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Re: vive la france !!!
on est bien en france ????
povre france !!!
j'halucine de plus en plus !!!
EADS: Villepin accuse M. Hollande de "lâcheté", incident à l'Assemblée
20/06/2006 16h37
Dominique de Villepin a accusé mardi à l'Assemblée le premier secrétaire du PS François Hollande de "lâcheté", déchaînant les protestations des socialistes qui ont quitté leurs bancs, tandis que le président de l'UDF François Bayrou et le chef de file des députés communistes Alain Bocquet demandaient "des élections anticipées".
Le député UMP Hervé de Charette a jugé pour sa part "absolument indispensable" un remaniement gouvernemental, après la "provocation" de Dominique de Villepin.
Par ailleurs, cinq députés UMP, dont le chiraquien Jean-Michel Dubernard et le 2e vice-président du groupe UMP Marc Laffineur, ont proposé mardi "un nouveau pacte majoritaire", face aux "accidents de gouvernance" et aux "tensions" entre le gouvernement et l'UMP.
"Je dénonce la facilité, et je dirai même en vous regardant, la lâcheté, la lâcheté qu'il y a dans votre attitude", a lancé le Premier ministre, en répondant à une question de M. Hollande sur la gestion d'EADS. Plusieurs députés de l'opposition, debout, ont crié "Dehors! Démission!", en lui montrant la sortie.
"Je le redis, la lâcheté", a réitéré M. de Villepin en réponse aux huées.
M. Hollande lui avait demandé s'il renouvelait sa confiance au co-président d'EADS Noël Forgeard, sur la sellette depuis l'annonce par Airbus de retards de livraison de l'A380 et la controverse sur ses ventes d'actions.
"Il est des moments dans la démocratie où l'on ne peut pas dire n'importe quoi", lui avait répondu M. de Villepin. "On ne peut pas mélanger les carottes et les choux-fleurs, on ne peut pas mélanger l'exigence de vérité et l'exigence de bonne gestion", a-t-il ajouté.
Le gouvernement a affirmé mardi qu'il voulait "remettre à plat" le pacte d'actionnaires franco-allemand du groupe EADS, en crise depuis l'annonce la semaine dernière par sa filiale Airbus du retard dans la livraison de son avion géant A380.
"En 2000, c'est vous qui avez défini, avec Lionel Jospin le pacte d'actionnaires" d'EADS, a lancé le Premier ministre Dominique de Villepin au premier secrétaire du PS François Hollande à l'Assemblée nationale. "C'est votre responsabilité et nous remettrons les choses à plat", a-t-il ajouté.
Dans un brouhaha tel qu'il devenait quasiment inaudible, il a accusé l'opposition de n'avoir "jamais cessé de brader le service public" et de n'avoir "jamais été au rendez-vous de la politique de la nation".
Alors que M. de Villepin se rasseyait, François Hollande, rouge de colère, s'est approché du banc du gouvernement pour le prendre directement à partie, tandis que Jean-Christophe Cambadélis (PS) se dirigeait, l'air menaçant, vers le Premier ministre, protégé par un cordon d'huissiers.
Quelques députés PS ont alors quitté la séance, la majorité restant debout au pied des tribunes. Une partie des députés UDF a également quitté l'hémicycle, les autres, dont François Bayrou, sont restés debout à leur place, ainsi que les députés PCF.
La majorité des députés UMP sont restés stoïques, quelques-uns seulement se levant pour applaudir la réponse.
Après la suspension de séance par le président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, M. Hollande a demandé au président Jacques Chirac qu'il "tire les conclusions" de l'incident, estimant que M. de Villepin avait "perdu son sang-froid".
Accompagné d'Henri Emmanuelli, et du chef de file des députés PS Jean-Marc Ayrault, M. Hollande s'est rendu à l'Hôtel de Lassay pour rencontrer M. Debré.
Dans sa question, le premier secrétaire du PS avait accusé M. de Villepin d'avoir "perdu la confiance" des Français comme de sa majorité.
"Cette confiance, vous ne la trouverez pas davantage dans les procédures judiciaires que vous intentez contre des journalistes", a-t-il ajouté, en référence à la plainte pour diffamation lancée lundi par M. de Villepin lundi contre trois auteurs d'ouvrages sur le scandale Clearstream.
"Jamais un Premier ministre n'y avait eu recours sous la Ve République", a insisté M. Hollande.
Jugeant que "les commandes de l'Etat ne répondent plus", M. Bayrou a demandé "des élections anticipées", rejoint par le chef de file des députés communistes Alain Bocquet. Alain Bocquet a appelé mardi Jacques Chirac "à prendre ses responsabilités", demandant des élections anticipées et le départ de Dominique de Villepin
"On ne traite pas de le chef de l'opposition de lâche", a estimé un élu UMP, dans les couloirs.
povre france !!!
j'halucine de plus en plus !!!
EADS: Villepin accuse M. Hollande de "lâcheté", incident à l'Assemblée
20/06/2006 16h37
Dominique de Villepin a accusé mardi à l'Assemblée le premier secrétaire du PS François Hollande de "lâcheté", déchaînant les protestations des socialistes qui ont quitté leurs bancs, tandis que le président de l'UDF François Bayrou et le chef de file des députés communistes Alain Bocquet demandaient "des élections anticipées".
Le député UMP Hervé de Charette a jugé pour sa part "absolument indispensable" un remaniement gouvernemental, après la "provocation" de Dominique de Villepin.
Par ailleurs, cinq députés UMP, dont le chiraquien Jean-Michel Dubernard et le 2e vice-président du groupe UMP Marc Laffineur, ont proposé mardi "un nouveau pacte majoritaire", face aux "accidents de gouvernance" et aux "tensions" entre le gouvernement et l'UMP.
"Je dénonce la facilité, et je dirai même en vous regardant, la lâcheté, la lâcheté qu'il y a dans votre attitude", a lancé le Premier ministre, en répondant à une question de M. Hollande sur la gestion d'EADS. Plusieurs députés de l'opposition, debout, ont crié "Dehors! Démission!", en lui montrant la sortie.
"Je le redis, la lâcheté", a réitéré M. de Villepin en réponse aux huées.
M. Hollande lui avait demandé s'il renouvelait sa confiance au co-président d'EADS Noël Forgeard, sur la sellette depuis l'annonce par Airbus de retards de livraison de l'A380 et la controverse sur ses ventes d'actions.
"Il est des moments dans la démocratie où l'on ne peut pas dire n'importe quoi", lui avait répondu M. de Villepin. "On ne peut pas mélanger les carottes et les choux-fleurs, on ne peut pas mélanger l'exigence de vérité et l'exigence de bonne gestion", a-t-il ajouté.
Le gouvernement a affirmé mardi qu'il voulait "remettre à plat" le pacte d'actionnaires franco-allemand du groupe EADS, en crise depuis l'annonce la semaine dernière par sa filiale Airbus du retard dans la livraison de son avion géant A380.
"En 2000, c'est vous qui avez défini, avec Lionel Jospin le pacte d'actionnaires" d'EADS, a lancé le Premier ministre Dominique de Villepin au premier secrétaire du PS François Hollande à l'Assemblée nationale. "C'est votre responsabilité et nous remettrons les choses à plat", a-t-il ajouté.
Dans un brouhaha tel qu'il devenait quasiment inaudible, il a accusé l'opposition de n'avoir "jamais cessé de brader le service public" et de n'avoir "jamais été au rendez-vous de la politique de la nation".
Alors que M. de Villepin se rasseyait, François Hollande, rouge de colère, s'est approché du banc du gouvernement pour le prendre directement à partie, tandis que Jean-Christophe Cambadélis (PS) se dirigeait, l'air menaçant, vers le Premier ministre, protégé par un cordon d'huissiers.
Quelques députés PS ont alors quitté la séance, la majorité restant debout au pied des tribunes. Une partie des députés UDF a également quitté l'hémicycle, les autres, dont François Bayrou, sont restés debout à leur place, ainsi que les députés PCF.
La majorité des députés UMP sont restés stoïques, quelques-uns seulement se levant pour applaudir la réponse.
Après la suspension de séance par le président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, M. Hollande a demandé au président Jacques Chirac qu'il "tire les conclusions" de l'incident, estimant que M. de Villepin avait "perdu son sang-froid".
Accompagné d'Henri Emmanuelli, et du chef de file des députés PS Jean-Marc Ayrault, M. Hollande s'est rendu à l'Hôtel de Lassay pour rencontrer M. Debré.
Dans sa question, le premier secrétaire du PS avait accusé M. de Villepin d'avoir "perdu la confiance" des Français comme de sa majorité.
"Cette confiance, vous ne la trouverez pas davantage dans les procédures judiciaires que vous intentez contre des journalistes", a-t-il ajouté, en référence à la plainte pour diffamation lancée lundi par M. de Villepin lundi contre trois auteurs d'ouvrages sur le scandale Clearstream.
"Jamais un Premier ministre n'y avait eu recours sous la Ve République", a insisté M. Hollande.
Jugeant que "les commandes de l'Etat ne répondent plus", M. Bayrou a demandé "des élections anticipées", rejoint par le chef de file des députés communistes Alain Bocquet. Alain Bocquet a appelé mardi Jacques Chirac "à prendre ses responsabilités", demandant des élections anticipées et le départ de Dominique de Villepin
"On ne traite pas de le chef de l'opposition de lâche", a estimé un élu UMP, dans les couloirs.
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
enerve le morti !!!
y avait pas un ile qui trainer sur le forum !!?????????
ou c est ??
morti presiden !!ttt!!
y avait pas un ile qui trainer sur le forum !!?????????
ou c est ??
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zaz_bzh- Les Hurlements d'Léo
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Re: vive la france !!!
Et alors ... souvent dans certains pays asiatiques les députés se foutent carrément sur la gueule ... et on en fait pas tout un plat ...
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Re: vive la france !!!
minables....quel spectacle! et après ils s'etonnent de l'abstention dans ce pays
Re: vive la france !!!
une fois de plus le degré zéro de la politique !!!
beurkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk !!!!
beurkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk !!!!
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
mais dans quel monde ils vivent????
Chirac et Villepin défendent leur bilan et tentent de ressouder la majorité
27/06/2006 12h12
Le président français Jacques Chirac lors d'une interview accordée à France 2 le 26 juin 2006
AFPPARIS (AFP) - A quelques jours de la fin de la session parlementaire, Jacques Chirac et Dominique de Villepin défendent devant les Français leur bilan en matière d'emploi et de croissance, et s'efforcent de ressouder une majorité inquiète ou hostile.
Après l'interview du chef de l'Etat sur France 2 lundi soir, c'est au tour du Premier ministre de s'exprimer mercredi lors sa 12e conférence de presse depuis son arrivée à Matignon, il y a un peu plus d'un an.
Contesté depuis plusieurs semaines y compris au sein de l'UMP, au plus bas dans les sondages et en difficulté sur plusieurs dossiers (GDF-Suez, EADS ou Clearstream), M. de Villepin devrait insister sur les bons chiffres officiels de l'économie.
Le chef de l'Etat a tenu le même discours lundi soir, citant le chômage qui "a très sensiblement diminué", la croissance "réaffirmée" ainsi que l'insécurité dont "l'amélioration est extrêmement sensible".
Selon l'Insee, l'économie française navigue actuellement à un "rythme de croisière" favorable, avec une croissance prévue de 2% cette année, et devrait poursuivre sur cette voie au moins jusqu'au début de l'année 2007.
En avril, le nombre de demandeurs d'emploi a reculé de 1,1%, revenant à son niveau le plus faible depuis quatre ans, avec 2.262.000 chômeurs, soit 9,3% de la population active.
Fort de ces résultats, Jacques Chirac a renouvelé sa confiance en Dominique de Villepin, fermant le débat sur un éventuel changement de Premier ministre. "Je ne vois pas au nom de quoi aujourd'hui je changerais un gouvernement qui a rempli parfaitement son contrat", a-t-il affirmé.
Le Premier ministre Dominique de Villepin à Rieutard de Randon, le 23 juin 2006
AFP/Archives - Dominique FagetAlors que le Financial Times qualifie M. de Villepin de Premier ministre encore "en fonction, mais pas vraiment au pouvoir" car "il a perdu la confiance de quasiment tout le monde", ce soutien appuyé du chef de l'Etat visait aussi à lancer un signal à la majorité, selon Dominique Reynié, de Sciences-Po.
S'adressant aux élus UMP qui demandent ouvertement depuis plusieurs semaines le départ du chef du gouvernement, Jacques Chirac a voulu leur dire que "s'ils continuent à taper sur l'exécutif, c'est sur eux-mêmes qu'ils tapent en risquant de perdre les élections" de 2007, estime cet analyste politique.
Le message a été relayé mardi matin par Michèle Alliot-Marie, proche de Jacques Chirac, pour qui la majorité doit désormais être "soudée derrière le gouvernement", même s'il y a eu un "flottement".
De même, pour Pierre Giacometti, directeur général d'Ipsos, Jacques Chirac a voulu, en ne dévoilant pas ses intentions sur une éventuelle candidature en 2007, "montrer que la dernière année du quinquennat est aussi importante que les précédentes et qu'il n'a pas l'intention de laisser s'installer l'idée que les jeux sont faits".
"Cela a le mérite de calmer les esprits dans la majorité, mais il serait vain de croire que cela puisse changer quoi que ce soit dans l'opinion publique, très critique à l'égard de l'exécutif", juge M. Giacometti.
Signe de la détermination du couple exécutif, Dominique de Villepin a confirmé mardi que le texte relatif à la fusion GDF/Suez et celui préparé par Nicolas Sarkozy sur la délinquance des mineurs seraient inscrits à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement de septembre.
Une session annoncée dès lundi soir par Jacques Chirac, qui doit encore en fixer la date.
Chirac et Villepin défendent leur bilan et tentent de ressouder la majorité
27/06/2006 12h12
Le président français Jacques Chirac lors d'une interview accordée à France 2 le 26 juin 2006
AFPPARIS (AFP) - A quelques jours de la fin de la session parlementaire, Jacques Chirac et Dominique de Villepin défendent devant les Français leur bilan en matière d'emploi et de croissance, et s'efforcent de ressouder une majorité inquiète ou hostile.
Après l'interview du chef de l'Etat sur France 2 lundi soir, c'est au tour du Premier ministre de s'exprimer mercredi lors sa 12e conférence de presse depuis son arrivée à Matignon, il y a un peu plus d'un an.
Contesté depuis plusieurs semaines y compris au sein de l'UMP, au plus bas dans les sondages et en difficulté sur plusieurs dossiers (GDF-Suez, EADS ou Clearstream), M. de Villepin devrait insister sur les bons chiffres officiels de l'économie.
Le chef de l'Etat a tenu le même discours lundi soir, citant le chômage qui "a très sensiblement diminué", la croissance "réaffirmée" ainsi que l'insécurité dont "l'amélioration est extrêmement sensible".
Selon l'Insee, l'économie française navigue actuellement à un "rythme de croisière" favorable, avec une croissance prévue de 2% cette année, et devrait poursuivre sur cette voie au moins jusqu'au début de l'année 2007.
En avril, le nombre de demandeurs d'emploi a reculé de 1,1%, revenant à son niveau le plus faible depuis quatre ans, avec 2.262.000 chômeurs, soit 9,3% de la population active.
Fort de ces résultats, Jacques Chirac a renouvelé sa confiance en Dominique de Villepin, fermant le débat sur un éventuel changement de Premier ministre. "Je ne vois pas au nom de quoi aujourd'hui je changerais un gouvernement qui a rempli parfaitement son contrat", a-t-il affirmé.
Le Premier ministre Dominique de Villepin à Rieutard de Randon, le 23 juin 2006
AFP/Archives - Dominique FagetAlors que le Financial Times qualifie M. de Villepin de Premier ministre encore "en fonction, mais pas vraiment au pouvoir" car "il a perdu la confiance de quasiment tout le monde", ce soutien appuyé du chef de l'Etat visait aussi à lancer un signal à la majorité, selon Dominique Reynié, de Sciences-Po.
S'adressant aux élus UMP qui demandent ouvertement depuis plusieurs semaines le départ du chef du gouvernement, Jacques Chirac a voulu leur dire que "s'ils continuent à taper sur l'exécutif, c'est sur eux-mêmes qu'ils tapent en risquant de perdre les élections" de 2007, estime cet analyste politique.
Le message a été relayé mardi matin par Michèle Alliot-Marie, proche de Jacques Chirac, pour qui la majorité doit désormais être "soudée derrière le gouvernement", même s'il y a eu un "flottement".
De même, pour Pierre Giacometti, directeur général d'Ipsos, Jacques Chirac a voulu, en ne dévoilant pas ses intentions sur une éventuelle candidature en 2007, "montrer que la dernière année du quinquennat est aussi importante que les précédentes et qu'il n'a pas l'intention de laisser s'installer l'idée que les jeux sont faits".
"Cela a le mérite de calmer les esprits dans la majorité, mais il serait vain de croire que cela puisse changer quoi que ce soit dans l'opinion publique, très critique à l'égard de l'exécutif", juge M. Giacometti.
Signe de la détermination du couple exécutif, Dominique de Villepin a confirmé mardi que le texte relatif à la fusion GDF/Suez et celui préparé par Nicolas Sarkozy sur la délinquance des mineurs seraient inscrits à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement de septembre.
Une session annoncée dès lundi soir par Jacques Chirac, qui doit encore en fixer la date.
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
oui j'ai vu ça au zapping ou au jt de france 3 j'sais plus ... chirac dire que villepin avait rempli sa mission ... j'sais ps ce qui serait pire ... que ce soit du foutage de gueule ou qu'il en soit persuadé
Re: vive la france !!!
j'ai regarde l'allocution...
terrible de voir des mecs aussi loin du quotidien des gens...
l'a meme dit qu'il fallait etre fier de notre armee...quel rapport avec le roquefort ???
terrible de voir des mecs aussi loin du quotidien des gens...
l'a meme dit qu'il fallait etre fier de notre armee...quel rapport avec le roquefort ???
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
mortimers a écrit:j'ai regarde l'allocution...
pas regardé ... pas envie de devoir me racheter une nouvelle tv!
Re: vive la france !!!
mouais ça fait peur...et il pousse le bouchon à faire du suspense pour savoir si il va se représenter ou pas ......pitié on a franchement pas mérité ça !mortimers a écrit:j'ai regarde l'allocution...
terrible de voir des mecs aussi loin du quotidien des gens...
Re: vive la france !!!
Sans commentaire ...
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Re: vive la france !!!
c'etait qui le monsieur a la tele ??
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Re: vive la france !!!
Le grand Yaka
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Re: vive la france !!!
vive l'italie et vive le football !!!!
Scandale du Calcio: réquisitions sévères dans le procès des matches truqués
04/07/2006 13h31
- Le procureur de la Fédération italienne de football a requis de lourdes sanctions, mardi, au procès disciplinaire des matches truqués du Calcio, demandant au minimum la 3e division pour la Juventus Turin et la 2e division pour l'AC Milan, la Fiorentina et la Lazio Rome.
Quelques heures à peine avant la demi-finale de Coupe du monde que l'Italie doit disputer contre l'Allemagne, le procureur Stefano Palazzi n'a pas déçu ceux qui espèrent des sanctions exemplaires contre les équipes mises en cause dans ce scandale.
Si les magistrats suivent ses requêtes à la fin de la semaine, la Juventus Turin démarrera la saison prochaine dans un Championnat de niveau inférieur "à la 2e division" et avec six points de pénalité, une catastrophe sportive et financière sans précédent pour le club le plus prestigieux de la Péninsule.
Dans une enceinte du stade Olympique de Rome transformée pour l'occasion en prétoire, le procureur a également demandé que les deux derniers titres nationaux de la Vieille Dame, championne en 2004-05 et 2005-06, lui soient retirés.
Contre les trois autres clubs impliqués, Stefano Palazzi a requis une relégation en 2e division, ainsi que 15 points de pénalité pour la Fiorentina et la Lazio Rome, et trois points pour l'AC Milan de Silvio Berlusconi.
L'ex-chef du gouvernement italien a immédiatement réagi mardi à la requête contre son club, l'estimant "absurde, hors de propos" et y voyant "une motivation et une volonté politique absolument inacceptables dans le monde du sport".
Des suspensions de toute fonction sportive ont aussi été requises contre plusieurs dirigeants de clubs: cinq ans pour Luciano Moggi, Antonio Giraudo (Juventus Turin), Diego Della Valle (Fiorentina) et Claudio Lotito (Lazio Rome) et deux ans pour Adriano Galliani (AC Milan).
Après deux journées de débat consacrées uniquement à des questions de procédure, le procureur a immédiatement annoncé la couleur mardi.
Excluant fermement toute autre interprétation des écoutes téléphoniques ordonnées par la justice entre les dirigeants de clubs, de la FIGC et les arbitres, il a évoqué la "sophistication" et "l'intelligence" du système mis en place pour favoriser certaines équipes du Calcio.
Ainsi, l'ex-directeur général de la Juventus Turin Luciano Moggi, grand absent de ce procès disciplinaire, ne comptait pas sur des actions éclatantes de la part des arbitres, mais sur une multiplication des décisions favorables lors de phases de jeu "litigieuses".
"Il y a des preuves irréfutables d'interventions (de Moggi) sur les désignations d'arbitres" lors de la saison 2004-05, la seule sur laquelle se penche le procès, a ajouté M. Palazzi.
Andreas SolaroSelon ses conclusions, un des dirigeants de l'AC Milan, Leonardo Meani, influait pour sa part sur les juges de touche, demandant lui aussi des interventions "sur des hors-jeu litigieux".
Pour les quatre clubs, Stefano Palazzi a parlé d'"interventions répétées et multiples" auprès de dirigeants de la FIGC "destinées non pas à obtenir un arbitrage de meilleure qualité mais bien un arbitrage favorable".
Le procureur a également cité une conversation téléphonique entre le vice-président démissionnaire de la FIGC Innocenzo Mazzini et un dirigeant de la Fiorentina, Sandro Mencucci, dans laquelle le premier explique au second "comment le club doit se comporter pour rester en 1re division".
"Cette discussion est sans équivoque, car Mencucci accepte les conditions posées, mais il affirme aussi que son club ne les respectera qu'après son maintien dans l'élite assuré", a expliqué M. Palazzi.
La Fiorentina s'était maintenue en 1re division de justesse en 2004-05, avec le même nombre de points que Bologne, premier relégable.
Le procès disciplinaire devait se poursuivre mardi après-midi avec les interventions des accusés.
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
Il semblerait bien ...
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Re: vive la france !!!
L'affaire des frégates bute à nouveau sur le secret défense
05/08/2006 15h18
L'affaire des frégates de Taiwan bute sur un nouvel avis défavorable à la levée du secret défense concernant des documents des douanes, essentiels à l'enquête que mènent deux magistrats parisiens depuis 2001 dans ce dossier politico-financier.
Cet avis de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) du 21 juillet a été publié samedi au Journal officiel. C'est le ministre de l'Economie Thierry Breton qui devra se prononcer in fine sur la demande des juges Renaud van Ruymbeke et Xavière Simeoni en charge de cette affaire.
Mais les quelque 80 avis de la CCSDN ont quasiment toujours été suivis. "Pas de commentaire", a répondu samedi matin à l'AFP le ministère.
Un nouveau rejet apparaîtrait comme une "obstruction politique au travail de la justice", a réagi une source proche du dossier.
C'est la troisième fois que la CCSDN, autorité administrative indépendante chargée de se prononcer sur la levée du secret défense sur des documents dans le cadre d'une enquête judiciaire, donne un avis défavorable à la requête des magistrats.
M. van Ruymbeke et Mme Simeoni cherchent à identifier les bénéficiaires en France de rétrocommissions qui auraient été versées après la vente en août 1991 de six frégates à la marine taiwanaise par la société Thomson-CSF (aujourd'hui Thales) pour un montant de 2,8 milliards de dollars.
Les juges s'intéressent tout particulièrement à une liste de la direction des douanes sur les commissions perçues par des Taiwanais mais aussi par des intermédiaires chinois pour qu'ils ne s'opposent pas à cette vente à leur frère ennemi.
Une partie de ces commissions aurait ensuite été reversée notamment à des responsables politiques et à des partis politiques français.
La CCSDN s'est donc prononcée contre l'accès des magistrats à cette liste des douanes.
Cet avis négatif intervient alors que plusieurs personnalités politiques se sont récemment prononcées en faveur d'une levée du secret défense.
Le 12 mai, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, avait laissé entendre qu'elle ne s'y opposerait pas.
Le député UMP Alain Madelin, partie civile dans l'affaire Clearstream où apparaissent plusieurs protagonistes du dossier des frégates, a également demandé en mai la levée du secret défense sur "tous les documents qui dorment dans les coffres de la République, signés par des ministres, avec les noms des bénéficiaires" de commissions.
Le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande s'est prononcé dans le même sens.
Les magistrats s'étaient déjà heurtés au secret défense dans cette affaire très sensible. Il avait été maintenu en décembre 2001 par Laurent Fabius, ministre socialiste, alors à Bercy, puis par son successeur de droite Francis Mer, en juin 2002, conformément à deux avis de la CCSDN.
Ce troisième avis suit l'audition comme témoin le 24 juillet de l'ancien ministre socialiste de la Défense du gouvernement de Lionel Jospin, Alain Richard, qui semblait pouvoir relancer l'enquête.
M. Richard a mis en cause le Président François Mitterrand et son Premier ministre entre 1993 et 1995, Edouard Balladur, dans le versement de rétrocommissions à des "personnes physiques" et à des "partis politiques" français.
Le P.V. d'audition de M. Richard a été transmis à Thierry Breton, selon une autre source proche du dossier.
Le dossier des frégates de Taiwan est revenu sur le devant de l'actualité avec l'affaire Clearstream. Le juge van Ruymbeke a reçu en 2004 des listings de comptes truqués de l'institution financière luxembourgeoise où figuraient les noms de personnalités, notamment politiques, accusées à tort d'avoir touché de l'argent sur la vente des navires de guerre.
05/08/2006 15h18
L'affaire des frégates de Taiwan bute sur un nouvel avis défavorable à la levée du secret défense concernant des documents des douanes, essentiels à l'enquête que mènent deux magistrats parisiens depuis 2001 dans ce dossier politico-financier.
Cet avis de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) du 21 juillet a été publié samedi au Journal officiel. C'est le ministre de l'Economie Thierry Breton qui devra se prononcer in fine sur la demande des juges Renaud van Ruymbeke et Xavière Simeoni en charge de cette affaire.
Mais les quelque 80 avis de la CCSDN ont quasiment toujours été suivis. "Pas de commentaire", a répondu samedi matin à l'AFP le ministère.
Un nouveau rejet apparaîtrait comme une "obstruction politique au travail de la justice", a réagi une source proche du dossier.
C'est la troisième fois que la CCSDN, autorité administrative indépendante chargée de se prononcer sur la levée du secret défense sur des documents dans le cadre d'une enquête judiciaire, donne un avis défavorable à la requête des magistrats.
M. van Ruymbeke et Mme Simeoni cherchent à identifier les bénéficiaires en France de rétrocommissions qui auraient été versées après la vente en août 1991 de six frégates à la marine taiwanaise par la société Thomson-CSF (aujourd'hui Thales) pour un montant de 2,8 milliards de dollars.
Les juges s'intéressent tout particulièrement à une liste de la direction des douanes sur les commissions perçues par des Taiwanais mais aussi par des intermédiaires chinois pour qu'ils ne s'opposent pas à cette vente à leur frère ennemi.
Une partie de ces commissions aurait ensuite été reversée notamment à des responsables politiques et à des partis politiques français.
La CCSDN s'est donc prononcée contre l'accès des magistrats à cette liste des douanes.
Cet avis négatif intervient alors que plusieurs personnalités politiques se sont récemment prononcées en faveur d'une levée du secret défense.
Le 12 mai, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, avait laissé entendre qu'elle ne s'y opposerait pas.
Le député UMP Alain Madelin, partie civile dans l'affaire Clearstream où apparaissent plusieurs protagonistes du dossier des frégates, a également demandé en mai la levée du secret défense sur "tous les documents qui dorment dans les coffres de la République, signés par des ministres, avec les noms des bénéficiaires" de commissions.
Le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande s'est prononcé dans le même sens.
Les magistrats s'étaient déjà heurtés au secret défense dans cette affaire très sensible. Il avait été maintenu en décembre 2001 par Laurent Fabius, ministre socialiste, alors à Bercy, puis par son successeur de droite Francis Mer, en juin 2002, conformément à deux avis de la CCSDN.
Ce troisième avis suit l'audition comme témoin le 24 juillet de l'ancien ministre socialiste de la Défense du gouvernement de Lionel Jospin, Alain Richard, qui semblait pouvoir relancer l'enquête.
M. Richard a mis en cause le Président François Mitterrand et son Premier ministre entre 1993 et 1995, Edouard Balladur, dans le versement de rétrocommissions à des "personnes physiques" et à des "partis politiques" français.
Le P.V. d'audition de M. Richard a été transmis à Thierry Breton, selon une autre source proche du dossier.
Le dossier des frégates de Taiwan est revenu sur le devant de l'actualité avec l'affaire Clearstream. Le juge van Ruymbeke a reçu en 2004 des listings de comptes truqués de l'institution financière luxembourgeoise où figuraient les noms de personnalités, notamment politiques, accusées à tort d'avoir touché de l'argent sur la vente des navires de guerre.
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Re: vive la france !!!
vive le dialogue et la tolerance !!!!
Les thoniers empêchent le Rainbow Warrior d'entrer dans le port de Marseille
23/08/2006 14h01
Le Rainbow Warrior de Greenpeace encerclé par des thoniers, le 23 août 2006 près du port de Marseille
AFP - Boris HorvatMARSEILLE (AFP) - Le bras de fer annoncé entre Greenpeace et les pêcheurs professionnels de Méditerranée a eu lieu mercredi au large de Marseille où les thoniers ont bloqué le Rainbow Warrior, venu dénoncer les dangers de la sur-pêche.
Le Rainbow Warrior "n'est pas autorisé à mouiller en rade de Marseille à compter de ce jour 15h00", a annoncé mercredi après-midi à l'AFP la préfecture maritime de Toulon, invoquant "un risque avéré de trouble à l'ordre public".
Une vingtaine de thoniers et chalutiers ont encerclé vers 8h00 le voilier de l'organisation écologiste qui faisait route vers Marseille, dans l'intention de le contraindre à repartir vers le large, a constaté une journaliste de l'AFP, à bord d'un thonier.
Le trois-mâts à la coque verte de Greenpeace a alors affalé les voiles et dû jeter l'ancre à environ 2 kilomètres de l'entrée du Vieux-Port, non loin du château d'If.
Greenpeace avait prévu d'amarrer son bateau à Marseille afin d'informer le public sur les dangers qui pèsent sur l'environnement de la Méditerranée, notamment en raison de la sur-pêche conduisant à l'amenuisement des ressources en thon rouge.
L'ONG, par la voix de Pierre Ramel, son directeur des actions, a aussitôt dénoncé "une action illégale, contraire à toute législation. Nous avions reçu l'autorisation de nous mettre à l'ancre au large du port de Marseille pour une escale technique. Vingt-et-un thoniers nous empêchent de le faire".
Un thonier sur lequel se trouvait le président du syndicat des thoniers méditerranéens, Mourad Kahoul, est même entré "légèrement en contact avec le Rainbow Warrior à tribord et l'a légèrement poussé", a précisé Stéphan Beaucher, responsable des campagnes océan de Greenpeace.
Le bateau de Greenpeace plus autorisé à mouiller à Marseille (Durée: 1mn03)
Greenpeace / France 3M. Kahoul, par ailleurs conseiller municipal UMP à la mairie de Marseille, a ensuite adressé un message à Greenpeace accordant au Rainbow Warrior "deux heures d'escale technique" jusqu'à midi, puis a repoussé cet ultimatum jusqu'à 13H00. "Et après, bonne route pour sa prochaine destination d'intoxication", a déclaré M. Kahoul, à bord du Saint-Antoine-Marie, un thonier de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
"S'ils ne veulent pas partir, on les fera partir", a ajouté Serge Perez, vice-président du syndicat des thoniers méditerranéens, propriétaire du Saint-Antoine-Marie.
"Nous avons sur place une vedette de la gendarmerie maritime qui fait l'interface entre les pêcheurs et Greenpeace, de façon à ce que la situation ne dégénère pas", a indiqué la Préfecture maritime. Deux embarcations de la Police nationale se trouvaient également sur zone.
Le Rainbow Warrior II avait obtenu dans un premier temps l'autorisation de la communauté urbaine Marseille-Provence-Métropole (MPM) de s'amarrer dans le Vieux-Port, selon Greenpeace. Mais vendredi, la communauté urbaine informait l'ONG qu'elle ne pouvait plus accepter la venue du navire, long de 55 mètres, pour des raisons de sécurité.
Mourad Kahoul, président du syndicat des thoniers de Méditerranée, le 22 août 2006 à Marseille
AFP - Boris HorvatComme solution de repli, MPM avait évoqué la possibilité d'accoster dans le Port autonome de Marseille (PAM, sous la tutelle de l'Etat). Mais le PAM a fait savoir que le Rainbow Warrior n'était pas non plus le bienvenu, "dans la mesure où il ne s'agit pas d'un navire de commerce", a redit mercredi Patricia Di Santo, directrice de cabinet du PAM.
L'état des stocks de thon rouge est au coeur de la polémique. Les pêcheurs professionnels assurent qu'"il n'y a pas de danger sur la ressource" en Méditerranée et reprochent à Greenpeace de concentrer ses attaques sur les thoniers français.
De son côté, l'ONG, à l'instar des scientifiques, assure que l'espèce est surexploitée "avec 50.000 tonnes pêchées l'an passé contre 32.000 tonnes autorisées", dans l'Atlantique nord et le bassin méditerranéen.
Victime de son succès, le thon, sous forme de sushis, est "fortement surexploité", estime l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, l'essentiel de cette pêche s'effectuant en Méditerranée.
Les thoniers empêchent le Rainbow Warrior d'entrer dans le port de Marseille
23/08/2006 14h01
Le Rainbow Warrior de Greenpeace encerclé par des thoniers, le 23 août 2006 près du port de Marseille
AFP - Boris HorvatMARSEILLE (AFP) - Le bras de fer annoncé entre Greenpeace et les pêcheurs professionnels de Méditerranée a eu lieu mercredi au large de Marseille où les thoniers ont bloqué le Rainbow Warrior, venu dénoncer les dangers de la sur-pêche.
Le Rainbow Warrior "n'est pas autorisé à mouiller en rade de Marseille à compter de ce jour 15h00", a annoncé mercredi après-midi à l'AFP la préfecture maritime de Toulon, invoquant "un risque avéré de trouble à l'ordre public".
Une vingtaine de thoniers et chalutiers ont encerclé vers 8h00 le voilier de l'organisation écologiste qui faisait route vers Marseille, dans l'intention de le contraindre à repartir vers le large, a constaté une journaliste de l'AFP, à bord d'un thonier.
Le trois-mâts à la coque verte de Greenpeace a alors affalé les voiles et dû jeter l'ancre à environ 2 kilomètres de l'entrée du Vieux-Port, non loin du château d'If.
Greenpeace avait prévu d'amarrer son bateau à Marseille afin d'informer le public sur les dangers qui pèsent sur l'environnement de la Méditerranée, notamment en raison de la sur-pêche conduisant à l'amenuisement des ressources en thon rouge.
L'ONG, par la voix de Pierre Ramel, son directeur des actions, a aussitôt dénoncé "une action illégale, contraire à toute législation. Nous avions reçu l'autorisation de nous mettre à l'ancre au large du port de Marseille pour une escale technique. Vingt-et-un thoniers nous empêchent de le faire".
Un thonier sur lequel se trouvait le président du syndicat des thoniers méditerranéens, Mourad Kahoul, est même entré "légèrement en contact avec le Rainbow Warrior à tribord et l'a légèrement poussé", a précisé Stéphan Beaucher, responsable des campagnes océan de Greenpeace.
Le bateau de Greenpeace plus autorisé à mouiller à Marseille (Durée: 1mn03)
Greenpeace / France 3M. Kahoul, par ailleurs conseiller municipal UMP à la mairie de Marseille, a ensuite adressé un message à Greenpeace accordant au Rainbow Warrior "deux heures d'escale technique" jusqu'à midi, puis a repoussé cet ultimatum jusqu'à 13H00. "Et après, bonne route pour sa prochaine destination d'intoxication", a déclaré M. Kahoul, à bord du Saint-Antoine-Marie, un thonier de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).
"S'ils ne veulent pas partir, on les fera partir", a ajouté Serge Perez, vice-président du syndicat des thoniers méditerranéens, propriétaire du Saint-Antoine-Marie.
"Nous avons sur place une vedette de la gendarmerie maritime qui fait l'interface entre les pêcheurs et Greenpeace, de façon à ce que la situation ne dégénère pas", a indiqué la Préfecture maritime. Deux embarcations de la Police nationale se trouvaient également sur zone.
Le Rainbow Warrior II avait obtenu dans un premier temps l'autorisation de la communauté urbaine Marseille-Provence-Métropole (MPM) de s'amarrer dans le Vieux-Port, selon Greenpeace. Mais vendredi, la communauté urbaine informait l'ONG qu'elle ne pouvait plus accepter la venue du navire, long de 55 mètres, pour des raisons de sécurité.
Mourad Kahoul, président du syndicat des thoniers de Méditerranée, le 22 août 2006 à Marseille
AFP - Boris HorvatComme solution de repli, MPM avait évoqué la possibilité d'accoster dans le Port autonome de Marseille (PAM, sous la tutelle de l'Etat). Mais le PAM a fait savoir que le Rainbow Warrior n'était pas non plus le bienvenu, "dans la mesure où il ne s'agit pas d'un navire de commerce", a redit mercredi Patricia Di Santo, directrice de cabinet du PAM.
L'état des stocks de thon rouge est au coeur de la polémique. Les pêcheurs professionnels assurent qu'"il n'y a pas de danger sur la ressource" en Méditerranée et reprochent à Greenpeace de concentrer ses attaques sur les thoniers français.
De son côté, l'ONG, à l'instar des scientifiques, assure que l'espèce est surexploitée "avec 50.000 tonnes pêchées l'an passé contre 32.000 tonnes autorisées", dans l'Atlantique nord et le bassin méditerranéen.
Victime de son succès, le thon, sous forme de sushis, est "fortement surexploité", estime l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, l'essentiel de cette pêche s'effectuant en Méditerranée.
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
en trainant de site en site j'suis tombe sur ca...
2'30 de civisme...
bonjour à tous,
à 1 an des élections et en ces temps de "troubles" sociaux, il est peut-être temps pour tous de prendre conscience de ce qui se passe dans notre pays...
je ne ferais pas de long discours "politico-brèves de comptoir", aux risques de perdre toute mon objectivité. je vous demande simplement de prendre 2'30 de votre précieux temps et de cliquer sur ce lien (mettez un peu de son) :
http://media.putfile.com/civisme
cette vidéo est un extrait du documentaire "la raison du plus fort" diffusé sur Arte il y a qq mois... je vous laisse à vos impressions et surtout à vos urnes, en espérant que la tristesse de cette situation s'estompe avec les générations futures !!!
merci à tous de votre attention
PEACE
ps: à ceux qui disent (et ils sont de plus en plus nombreux) : "aimez la ou quittez la", je leur répondrais que nous ne devons pas avoir la même notion de l'AMOUR...
2'30 de civisme...
bonjour à tous,
à 1 an des élections et en ces temps de "troubles" sociaux, il est peut-être temps pour tous de prendre conscience de ce qui se passe dans notre pays...
je ne ferais pas de long discours "politico-brèves de comptoir", aux risques de perdre toute mon objectivité. je vous demande simplement de prendre 2'30 de votre précieux temps et de cliquer sur ce lien (mettez un peu de son) :
http://media.putfile.com/civisme
cette vidéo est un extrait du documentaire "la raison du plus fort" diffusé sur Arte il y a qq mois... je vous laisse à vos impressions et surtout à vos urnes, en espérant que la tristesse de cette situation s'estompe avec les générations futures !!!
merci à tous de votre attention
PEACE
ps: à ceux qui disent (et ils sont de plus en plus nombreux) : "aimez la ou quittez la", je leur répondrais que nous ne devons pas avoir la même notion de l'AMOUR...
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
Début du procès des "faux électeurs" du IIIe arrondissement à Paris
11/09/2006 13h23
Jacques Dominati, 79 ans, un des principaux protagonistes du procès des "faux électeurs" du IIIe arrondissement arrive le 11 septembre 2006 au palais de justice de Paris
AFP - Joël SagetPARIS (AFP) - Le procès des "faux électeurs" du IIIe arrondissement de Paris s'est ouvert lundi, aboutissement de 17 ans d'enquête sur une affaire dont le principal mis en examen est une des figures historiques de la capitale: Jacques Dominati.
Avec 14 autres personnes, dont ses deux fils, Laurent, 46 ans, conseiller UMP de Paris, et Philippe, 52 ans, sénateur parisien de même étiquette, il doit répondre devant la XVIe chambre du tribunal correctionnel de Paris de "manoeuvres frauduleuses" ayant "porté atteinte à la sincérité" des élections municipales de 1989 et 1995.
Selon l'accusation, Jacques Dominati et ses proches, avec l'aide de la section RPR de Paris, ont inscrit massivement des sympathisants habitant dans d'autres quartiers ou en banlieue sur les listes du IIIe parce que son siège semblait menacé aux municipales de 1989.
A 79 ans, Jacques Dominati est aujourd'hui simple retraité mais il fut le maire UDF de cet arrondissement du centre de Paris de 1983 à 1995, année où l'enquête avait pu réellement démarrer même si les premières plaintes remontaient à 1989.
Laurent Dominati (C), 46 ans, conseiller UMP de Paris, arrive le 11 septembre 2006 au palais de justice de Paris
AFP - Joël SagetLa gauche avait en effet conquis le IIIe aux municipales de 1995 et le Vert Yves Contassot, arrivé au pouvoir dans cet arrondissement avec les socialistes, avait trouvé dans le disque dur d'un ordinateur de la mairie des fichiers recensant ce qu'il estime être des faux électeurs. Il est d'ailleurs partie civile dans ce procès qui doit se tenir jusqu'au 31 octobre.
"Il y a un grand absent, c'est le chef de l'Etat" Jacques Chirac, alors maire RPR de Paris, a dénoncé avant l'audience l'élu vert. "J'espère que les débats permettront de voir jusqu'où cela remontait dans la hiérarchie municipale et politique, et qu'enfin on saura qui avait donné les ordres", a-t-il ajouté.
"On voit bien que Paris était sous la coupe d'un parti politique au profit exclusif du parti et de ses amis", a-t-il insisté.
"Cela fait des années que je suis présumé coupable et mes adversaires politiques surexploitent cette affaire pour me nuire", lançait Laurent Dominati, disant "attendre d'être enfin délivré de ce boulet".
Son père Jacques assurait être "content d'être entendu par le tribunal". "En 17 ans, j'ai été entendu une fois", a-t-il souligné, estimant que, durant ce procès, "il y a un certain nombre de choses qui j'espère vont apparaître".
de qui se moque t'on ???
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
Chirac se soucierait-il de l'aprés élection? un de ses proches bientôt procureur général de Paris...
Re: vive la france !!!
mortimers a écrit:
de qui se moque t'on ???
Devine ...
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Re: vive la france !!!
Ricky_Banlieue a écrit:
Chirac se soucierait-il de l'aprés élection? un de ses proches bientôt procureur général de Paris...
Ben tiens ... il s'organise pépère ...
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Re: vive la france !!!
Des CRS de Paris mis en cause pour viols et racket
PARIS (Reuters) - Une compagnie républicaine de sécurité (CRS) est sur la sellette après la mise en cause de policiers dans deux dossiers de viols présumés de prostituées étrangères et de racket de chauffeurs de taxi.
Dans la première affaire, sept membres de la 7e CRS du Val d'Oise ont été renvoyés en cour d'assises pour des viols de prostituées commis sur les boulevards extérieurs de Paris au printemps 2003, a-t-on appris de source judiciaire.
L'ordonnance de renvoi, rendue en mai dernier, a été connue seulement mardi. Les sept accusés avaient été interpellés par l'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices") après une dénonciation du "Nid", organisation de défense des prostituées.
Les ex-policiers, aujourd'hui révoqués ou démissionnaires, sont libres sous contrôle judiciaire après une période de détention provisoire.
Ils seront jugés pour "viols en réunion par personnes dépositaires de l'autorité publique" pour trois d'entre eux, "complicité" de ce crime pour les quatre autres. Ils encourrent jusqu'à vingt ans de réclusion. La date de leur procès n'a pas été fixée.
L'enquête a établi que les policiers portant leur uniforme avaient utilisé leur voiture de service pour avoir des relations sexuelles avec plusieurs prostituées étrangères sur des aires de stationnement.
Ces dernières ont affirmé devant l'IGS que les fonctionnaires leur avaient imposé des relations sexuelles en échange d'une clémence policière.
Une plaignante albanaise s'est constituée partie civile. Les accusés disent avoir agi en civil et ont parlé de relations consenties moyennant une "remise" sur les tarifs.
RACKET DE TAXIS
Dix policiers de la même compagnie de CRS ont été placés lundi en garde à vue à l'IGS dans une enquête visant des extorsions de fonds présumées de chauffeurs de taxi, a souligné une autre source judiciaire.
Le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) devait décider d'ici jeudi de l'ouverture d'une information judiciaire.
Une douzaine de chauffeurs de taxis affirment avoir été victimes des policiers lors de contrôles sur l'autoroute A1, entre Paris et l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.
Les CRS auraient exigé des paiements allant de 50 à 150 euros en liquide en échange de leur clémence pour des infractions souvent imaginaires.
Selon le journal Le Parisien, deux des CRS ont avoué les faits. Le parquet de Bobigny s'est refusé à "confirmer ou à infirmer" cette information.
Contactée par Reuters, la Direction générale de la police nationale (DGPN) n'a pas souhaité commenter les deux affaires.
La Ligue des droits de l'homme et plusieurs organisations classées à gauche ont publié au printemps dernier un rapport concluant que les abus policiers à l'encontre des prostituées parisiennes étaient fréquents.
Les policiers multiplieraient à leur encontre les gardes à vue abusives et exerceraient des pressions sur leurs clients afin d'obtenir des éléments à charge, avancent ces associations.
Il s'agirait, selon elles, d'une dérive de l'application d'une loi de 2003 qui a élargi les possibilités de poursuite pénale pour racolage. En France, la prostitution est légale mais pas le proxénétisme (le fait de l'organiser et d'en tirer un profit financier).
La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), une instance indépendante, a été saisie de ces allégations en juin, mais elle n'a pas encore commencé les auditions, a-t-on appris à son secrétariat général.
Dans plusieurs rapports rendus ces dernières années, à propos d'affaires similaires, la CNDS a relevé un défaut d'encadrement des policiers en tenue de la région parisienne et préconisé une meilleure formation.
PARIS (Reuters) - Une compagnie républicaine de sécurité (CRS) est sur la sellette après la mise en cause de policiers dans deux dossiers de viols présumés de prostituées étrangères et de racket de chauffeurs de taxi.
Dans la première affaire, sept membres de la 7e CRS du Val d'Oise ont été renvoyés en cour d'assises pour des viols de prostituées commis sur les boulevards extérieurs de Paris au printemps 2003, a-t-on appris de source judiciaire.
L'ordonnance de renvoi, rendue en mai dernier, a été connue seulement mardi. Les sept accusés avaient été interpellés par l'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices") après une dénonciation du "Nid", organisation de défense des prostituées.
Les ex-policiers, aujourd'hui révoqués ou démissionnaires, sont libres sous contrôle judiciaire après une période de détention provisoire.
Ils seront jugés pour "viols en réunion par personnes dépositaires de l'autorité publique" pour trois d'entre eux, "complicité" de ce crime pour les quatre autres. Ils encourrent jusqu'à vingt ans de réclusion. La date de leur procès n'a pas été fixée.
L'enquête a établi que les policiers portant leur uniforme avaient utilisé leur voiture de service pour avoir des relations sexuelles avec plusieurs prostituées étrangères sur des aires de stationnement.
Ces dernières ont affirmé devant l'IGS que les fonctionnaires leur avaient imposé des relations sexuelles en échange d'une clémence policière.
Une plaignante albanaise s'est constituée partie civile. Les accusés disent avoir agi en civil et ont parlé de relations consenties moyennant une "remise" sur les tarifs.
RACKET DE TAXIS
Dix policiers de la même compagnie de CRS ont été placés lundi en garde à vue à l'IGS dans une enquête visant des extorsions de fonds présumées de chauffeurs de taxi, a souligné une autre source judiciaire.
Le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) devait décider d'ici jeudi de l'ouverture d'une information judiciaire.
Une douzaine de chauffeurs de taxis affirment avoir été victimes des policiers lors de contrôles sur l'autoroute A1, entre Paris et l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.
Les CRS auraient exigé des paiements allant de 50 à 150 euros en liquide en échange de leur clémence pour des infractions souvent imaginaires.
Selon le journal Le Parisien, deux des CRS ont avoué les faits. Le parquet de Bobigny s'est refusé à "confirmer ou à infirmer" cette information.
Contactée par Reuters, la Direction générale de la police nationale (DGPN) n'a pas souhaité commenter les deux affaires.
La Ligue des droits de l'homme et plusieurs organisations classées à gauche ont publié au printemps dernier un rapport concluant que les abus policiers à l'encontre des prostituées parisiennes étaient fréquents.
Les policiers multiplieraient à leur encontre les gardes à vue abusives et exerceraient des pressions sur leurs clients afin d'obtenir des éléments à charge, avancent ces associations.
Il s'agirait, selon elles, d'une dérive de l'application d'une loi de 2003 qui a élargi les possibilités de poursuite pénale pour racolage. En France, la prostitution est légale mais pas le proxénétisme (le fait de l'organiser et d'en tirer un profit financier).
La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), une instance indépendante, a été saisie de ces allégations en juin, mais elle n'a pas encore commencé les auditions, a-t-on appris à son secrétariat général.
Dans plusieurs rapports rendus ces dernières années, à propos d'affaires similaires, la CNDS a relevé un défaut d'encadrement des policiers en tenue de la région parisienne et préconisé une meilleure formation.
sylviane106- Léoparleur
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Re: vive la france !!!
y'a des ripoux partout mais quand meme...
augmentons le salaire des keufs qu'ils puissent aller au p.. sans demander de ristourne et ranconer les abrutis de taxi parisien !!! (y'a quelques exeption...)
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
kekes potes chez la poulaga moueeeeeeeeeeeee
tu crois qu'il faut que je me remette serieusement a la camel sans filtre ???
tu crois qu'il faut que je me remette serieusement a la camel sans filtre ???
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
cet homme est de plus en plus dangereux ou fou !!!!
Les plus hauts magistrats dénoncent les propos de Sarkozy sur la justice
21/09/2006 13h39
Le premier président de la Cour de Cassation, Guy Canivet (g) et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie, le 18 octobre 2004 à Paris
©AFP/Archives - Franck FifePARIS (AFP) - Les plus hauts magistrats ont dénoncé jeudi "l'atteinte à l’indépendance" de la justice par Nicolas Sarkozy, qui a accusé mercredi le tribunal de Bobigny de "démission" face aux délinquants, et en ont même appelé au président Jacques Chirac.
Alors que l'opposition demandait des "explications", voire la "démission" du ministre de l'Intérieur, le Premier ministre Dominique de Villepin a salué "l'engagement des élus locaux, des préfets, de magistrats, des forces de l'ordre et des acteurs de la prévention de la délinquance sur l'ensemble du territoire".
Dans un communiqué sans précédent, Guy Canivet, premier président de la Cour de cassation, a qualifié les déclarations de M. Sarkozy de "nouvelle atteinte à l’indépendance de l’autorité judiciaire" et a demandé à être reçu par Jacques Chirac.
Lui emboîtant le pas, le premier président de la Cour d'appel de Paris, Renaud Chazal de Mauriac, a également fustigé dans un texte "la stigmatisation de la justice à travers des formules chocs et réductrices", jugeant qu'elle est "manifestement injuste" et "ne peut être acceptée".
Parallèlement, on a appris jeudi de source judiciaire que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avait remis la semaine dernière au président de la République un avis dénonçant les atteintes à la séparation des pouvoirs par Nicolas Sarkozy, lorsque le ministre avait formulé ses premières critiques en juin contre le tribunal de Bobigny.
Guy Canivet, premier président de la Cour de cassation, à l'Elysée le 23 février 2006
©AFP/Archives - Olivier Laban-MatteiPlus haut magistrat français du siège, M. Canivet demande "à être reçu par le Président de la République, garant de l’indépendance de la magistrature, pour lui exposer la gravité de ces atteintes réitérées à la répartition des pouvoirs prévue par la Constitution et le malaise ressenti par les juges dans une situation qui compromet l’exercice de la justice".
Pour Renaud Chazal de Mauriac, "opposer les institutions les unes aux autres est une démarche stérile qui peut s'avérer dangereuse et réjouir ceux qui ne respectent pas les lois de la République".
Le procureur général près la Cour de cassation Jean-Louis Nadal a pour sa part annoncé à l'AFP son intention de se rendre jeudi à 16H00 au tribunal de Bobigny pour apporter son soutien aux magistrats "à la suite des mises en cause du fonctionnement de leur juridiction".
Nicolas Sarkozy en visite en Seine-Saint-Denis (durée: 1mn25)
©AFP TVL'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) "s'est félicité" de la réaction de Guy Canivet, tout en dénonçant "le silence assourdissant" du Garde des Sceaux.
"Cela nous paraît un enjeu républicain. On ne peut plus dans notre pays continuer à combattre la délinquance avec un ministre de l'Intérieur qui s'en prend régulièrement à l'institution judiciaire affaiblissant ainsi l'Etat", a expliqué à l'AFP Dominique Barella, président de l'USM.
Des sénateurs PS et PCF ont réclamé la présence dans l'hémicycle du ministre de l'Intérieur pour qu'il s'explique sur la délinquance en Seine-Saint-Denis.
Jack Lang, candidat à l'investiture socialiste pour 2007, a demandé le départ de Nicolas Sarkozy du gouvernement, estimant qu'il "serait aujourd'hui normal et légitime" après sa "grave mise en cause des magistrats".
Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal, a qualifié jeudi Nicolas Sarkozy d'"anti-républicain dangereux" qui "doit être rappelé à l'ordre rapidement".
Auparavant, les magistrats de Seine-Saint-Denis avaient reçu le soutien du porte-parole du gouvernement Jean-François Copé qui avait jugé qu'ils ont "pleinement à coeur de faire respecter la règle de droit".
Les plus hauts magistrats dénoncent les propos de Sarkozy sur la justice
21/09/2006 13h39
Le premier président de la Cour de Cassation, Guy Canivet (g) et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie, le 18 octobre 2004 à Paris
©AFP/Archives - Franck FifePARIS (AFP) - Les plus hauts magistrats ont dénoncé jeudi "l'atteinte à l’indépendance" de la justice par Nicolas Sarkozy, qui a accusé mercredi le tribunal de Bobigny de "démission" face aux délinquants, et en ont même appelé au président Jacques Chirac.
Alors que l'opposition demandait des "explications", voire la "démission" du ministre de l'Intérieur, le Premier ministre Dominique de Villepin a salué "l'engagement des élus locaux, des préfets, de magistrats, des forces de l'ordre et des acteurs de la prévention de la délinquance sur l'ensemble du territoire".
Dans un communiqué sans précédent, Guy Canivet, premier président de la Cour de cassation, a qualifié les déclarations de M. Sarkozy de "nouvelle atteinte à l’indépendance de l’autorité judiciaire" et a demandé à être reçu par Jacques Chirac.
Lui emboîtant le pas, le premier président de la Cour d'appel de Paris, Renaud Chazal de Mauriac, a également fustigé dans un texte "la stigmatisation de la justice à travers des formules chocs et réductrices", jugeant qu'elle est "manifestement injuste" et "ne peut être acceptée".
Parallèlement, on a appris jeudi de source judiciaire que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avait remis la semaine dernière au président de la République un avis dénonçant les atteintes à la séparation des pouvoirs par Nicolas Sarkozy, lorsque le ministre avait formulé ses premières critiques en juin contre le tribunal de Bobigny.
Guy Canivet, premier président de la Cour de cassation, à l'Elysée le 23 février 2006
©AFP/Archives - Olivier Laban-MatteiPlus haut magistrat français du siège, M. Canivet demande "à être reçu par le Président de la République, garant de l’indépendance de la magistrature, pour lui exposer la gravité de ces atteintes réitérées à la répartition des pouvoirs prévue par la Constitution et le malaise ressenti par les juges dans une situation qui compromet l’exercice de la justice".
Pour Renaud Chazal de Mauriac, "opposer les institutions les unes aux autres est une démarche stérile qui peut s'avérer dangereuse et réjouir ceux qui ne respectent pas les lois de la République".
Le procureur général près la Cour de cassation Jean-Louis Nadal a pour sa part annoncé à l'AFP son intention de se rendre jeudi à 16H00 au tribunal de Bobigny pour apporter son soutien aux magistrats "à la suite des mises en cause du fonctionnement de leur juridiction".
Nicolas Sarkozy en visite en Seine-Saint-Denis (durée: 1mn25)
©AFP TVL'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) "s'est félicité" de la réaction de Guy Canivet, tout en dénonçant "le silence assourdissant" du Garde des Sceaux.
"Cela nous paraît un enjeu républicain. On ne peut plus dans notre pays continuer à combattre la délinquance avec un ministre de l'Intérieur qui s'en prend régulièrement à l'institution judiciaire affaiblissant ainsi l'Etat", a expliqué à l'AFP Dominique Barella, président de l'USM.
Des sénateurs PS et PCF ont réclamé la présence dans l'hémicycle du ministre de l'Intérieur pour qu'il s'explique sur la délinquance en Seine-Saint-Denis.
Jack Lang, candidat à l'investiture socialiste pour 2007, a demandé le départ de Nicolas Sarkozy du gouvernement, estimant qu'il "serait aujourd'hui normal et légitime" après sa "grave mise en cause des magistrats".
Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal, a qualifié jeudi Nicolas Sarkozy d'"anti-républicain dangereux" qui "doit être rappelé à l'ordre rapidement".
Auparavant, les magistrats de Seine-Saint-Denis avaient reçu le soutien du porte-parole du gouvernement Jean-François Copé qui avait jugé qu'ils ont "pleinement à coeur de faire respecter la règle de droit".
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
j'ai aucune idée de l'impact que ça peut avoir sur ses electeurs potentiels cette histoire ... avec un peu de chance ça va lui faire perdre des voix
Re: vive la france !!!
Je pense aussi que ça peut jouer contre lui ... enfin j'espère ...
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Re: vive la france !!!
merci !
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Re: vive la france !!!
maitrise pas tout mais ca m'a l'air super chouette de laisser tout ca aux actionnaires et aux fonds de pensions amerloques et autres...
L'Assemblée nationale approuve la privatisation de GDF
27/09/2006 11h17
Dominique Strauss-Kahn, Arnaud Montebuorg et Julien Dray le 25 septembre 2006 à l'Assemblée nationale à Paris
AFP/Archives - Jacques DemarthonPARIS (AFP) - L'Assemblée nationale a approuvé mercredi la privatisation de GDF, en adoptant l'article 10 du projet de loi sur l'énergie qui réduit la part de l'Etat dans le capital du gazier français à environ un tiers.
Cet article clé du projet de loi de Thierry Breton (Economie) a été adopté avec les seules voix des députés UMP présents, les groupes PS, PCF et UDF votant contre, au terme de près de trois jours de travaux au cours desquels plus de 32.000 amendements ont été examinés.
"C'est l'article de la honte, du reniement et de l'inconscience! (...) Vous demandez un chèque en blanc", s'est indigné le porte-parole PS François Brottes, tandis que le PCF Jacques Desallangre fustigeait un "article de privatisation, d'abandon et de reniement".
Pour l'UDF Jean Dionis du Séjour, cette privatisation constitue "une faute" et va coûter à GDF "4 milliards d'euros", car "la note de Bruxelles est salée". Au nom de l'UMP, Serge Poignant a dénoncé les propos de la gauche qu'il a qualifiés de "caricature et d'exagération". "Nous ne voulons pas de l'immobilisme", a-t-il ajouté.
M. Breton a pour sa part souligné que l'article 10 avait pour objectif de "permettre à GDF d'aller de l'avant, de nouer une alliance et de devenir un grand groupe". Il s'est félicité de "la qualité des débats même s'ils ont été longs". La privation de GDF, destinée à permettre sa fusion éventuelle avec Suez, constitue le dispositif phare du texte, qui vise aussi à transposer en droit français les directives de l'UE en vue de préparer l'ouverture totale à la concurrence du marché de l'énergie au 1er juillet 2007.
Fiches techniques de GDF et Suez
AFP/InfographieL'article 10 stipule notamment que "EDF et GDF sont des sociétés anonymes" et que "l'Etat détient plus de 70% du capital d'Electricité de France et plus du tiers du capital de Gaz de France". L'Etat détient actuellement 80,2% du capital de GDF et 87,3% de celui d'EDF. En signe de bonne volonté, le rapporteur Jean-Claude Lenoir (UMP) et le ministre François Loos (Industrie) ont accepté 32 amendements identiques du PS portant sur la désignation du commissaire du gouvernement auprès de GDF. Cette série d'amendements rédactionnels a été adoptée par l'Assemblée.
Le débat sur l'article 10, sur lequel ont été déposés au départ 53.113, a été un des moments fort des travaux, commencés le 7 septembre. Le début de l'examen de cet article lundi a amené dans l'hémicycle cinq "présidentiables" PS : Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Jack Lang et François Hollande. Après ce vote, les députés ont poursuivi l'examen des sept derniers articles du texte sur lesquels ont été déposés plus de 17.400 amendements. Vu le rythme des travaux, l'examen du texte pourrait s'achever avant la fin de la semaine.
Les articles restants portent notamment sur l'autorisation de privatisation de la production, du transport et de la distribution du gaz naturel, ainsi que sur les dispositions relatives aux contrats de fourniture d'électricité ou de gaz naturel. Le vote solennel sur l'ensemble du projet, examiné en urgence (une lecture par assemblée) dans le cadre de la session extraordinaire du Parlement, est prévu mardi 3 octobre, à l'ouverture de la dernière session ordinaire de la législature.
L'Assemblée nationale approuve la privatisation de GDF
27/09/2006 11h17
Dominique Strauss-Kahn, Arnaud Montebuorg et Julien Dray le 25 septembre 2006 à l'Assemblée nationale à Paris
AFP/Archives - Jacques DemarthonPARIS (AFP) - L'Assemblée nationale a approuvé mercredi la privatisation de GDF, en adoptant l'article 10 du projet de loi sur l'énergie qui réduit la part de l'Etat dans le capital du gazier français à environ un tiers.
Cet article clé du projet de loi de Thierry Breton (Economie) a été adopté avec les seules voix des députés UMP présents, les groupes PS, PCF et UDF votant contre, au terme de près de trois jours de travaux au cours desquels plus de 32.000 amendements ont été examinés.
"C'est l'article de la honte, du reniement et de l'inconscience! (...) Vous demandez un chèque en blanc", s'est indigné le porte-parole PS François Brottes, tandis que le PCF Jacques Desallangre fustigeait un "article de privatisation, d'abandon et de reniement".
Pour l'UDF Jean Dionis du Séjour, cette privatisation constitue "une faute" et va coûter à GDF "4 milliards d'euros", car "la note de Bruxelles est salée". Au nom de l'UMP, Serge Poignant a dénoncé les propos de la gauche qu'il a qualifiés de "caricature et d'exagération". "Nous ne voulons pas de l'immobilisme", a-t-il ajouté.
M. Breton a pour sa part souligné que l'article 10 avait pour objectif de "permettre à GDF d'aller de l'avant, de nouer une alliance et de devenir un grand groupe". Il s'est félicité de "la qualité des débats même s'ils ont été longs". La privation de GDF, destinée à permettre sa fusion éventuelle avec Suez, constitue le dispositif phare du texte, qui vise aussi à transposer en droit français les directives de l'UE en vue de préparer l'ouverture totale à la concurrence du marché de l'énergie au 1er juillet 2007.
Fiches techniques de GDF et Suez
AFP/InfographieL'article 10 stipule notamment que "EDF et GDF sont des sociétés anonymes" et que "l'Etat détient plus de 70% du capital d'Electricité de France et plus du tiers du capital de Gaz de France". L'Etat détient actuellement 80,2% du capital de GDF et 87,3% de celui d'EDF. En signe de bonne volonté, le rapporteur Jean-Claude Lenoir (UMP) et le ministre François Loos (Industrie) ont accepté 32 amendements identiques du PS portant sur la désignation du commissaire du gouvernement auprès de GDF. Cette série d'amendements rédactionnels a été adoptée par l'Assemblée.
Le débat sur l'article 10, sur lequel ont été déposés au départ 53.113, a été un des moments fort des travaux, commencés le 7 septembre. Le début de l'examen de cet article lundi a amené dans l'hémicycle cinq "présidentiables" PS : Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Jack Lang et François Hollande. Après ce vote, les députés ont poursuivi l'examen des sept derniers articles du texte sur lesquels ont été déposés plus de 17.400 amendements. Vu le rythme des travaux, l'examen du texte pourrait s'achever avant la fin de la semaine.
Les articles restants portent notamment sur l'autorisation de privatisation de la production, du transport et de la distribution du gaz naturel, ainsi que sur les dispositions relatives aux contrats de fourniture d'électricité ou de gaz naturel. Le vote solennel sur l'ensemble du projet, examiné en urgence (une lecture par assemblée) dans le cadre de la session extraordinaire du Parlement, est prévu mardi 3 octobre, à l'ouverture de la dernière session ordinaire de la législature.
Dernière édition par le Mer Sep 27 2006, 20:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: vive la france !!!
je reve de plus en plus....
Une opération de police aux Mureaux déclenche une polémique
04/10/2006 15h52
Des policiers arrêtent un suspect dans une cité des Mureaux, en banlieue de Paris, le 4 octobre 2006 à l'aube
AFP - Fred DufourLES MUREAUX (AFP) - L'intervention d'une centaine de policiers, accompagnés d'une nuée de journalistes, mercredi à l'aube dans une cité des Mureaux (Yvelines), a déclenché une polémique sur son déroulement et sa médiatisation.
Après des échauffourées entre des jeunes et des policiers dimanche, une centaine de policiers sont intervenus dans le quartier défavorisé des Musiciens, pour tenter d'arrêter cinq personnes. Une seule a été interpellée, plusieurs appartements ont été perquisitionnés dont certains, selon des habitants, par erreur.
Le maire des Mureaux, François Garay (DVG) s'est insurgé de ne pas avoir été prévenu. "On me parle des pouvoirs étendus du maire mais je n'ai été prévenu qu'à 7H45 de l'intervention de la police alors que l'ensemble des médias étaient présents dès 05H30", a-t-il déclaré.
La responsable du parti socialiste pour la sécurité, Delphine Batho, a estimé que "les policiers n'ont pas à être enrôlés comme figurants dans des opérations de communication spectacle".
Des policiers lors d'une intervention dans une cité des Mureaux, le 4 octobre 2006
AFP - Fred DufourDans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a assuré "n'être en rien à l'origine" de la présence de la presse.
Après la publication, par l'AFP, de témoignages selon lesquels les policiers se seraient trompés d'appartements, auraient "retourné" des intérieurs et se seraient livrés à des brutalités, la Direction générale de la police nationale a demandé que "soient très rapidement et précisement expertisées les circonstances dans lesquelles s'est déroulée cette opération".
En début d'après-midi un médiateur municipal, Abdel Rany, s'est félicité de cette mesure, assurant que les jeunes du quartier "sont aussi heureux que s'ils revenaient d'un match de foot. Pour une fois, les journalistes ont pu voir par eux-mêmes ce que fait la police".
Selon une source policière, une seule des cinq personnes recherchées a été arrêtée, les quatre autres n'étaient pas chez elles.
Vue de la cité des Mureaux le 2 octobre 2006, au lendemain d'échauffourées entre des jeunes et des policiers
AFP - Olivier Laban-MatteiPlusieurs habitants ont affirmé que leurs portes avaient été défoncées et leurs habitations "retournées", a constaté une journaliste de l'AFP.
On ignorait dans la matinée si le matériel dérobé dimanche à la police - un flash-ball et ses munitions et deux radios de police - avait été retrouvé.
Le déploiement de forces de police dès l'aube était pourtant impressionnant, le quartier étant totalement quadrillé pour cette opération, qui s'est achevée vers 08H00.
Des incidents avaient éclaté dimanche dans le quartier des Musiciens après le refus d'obtempérer d'un jeune conducteur lors d'un contrôle routier.
Des sources judiciaires et policières avaient affirmé que de 130 à 250 personnes s'étaient opposées aux forces de l'ordre tandis que des témoins parlaient tout au plus d'une cinquantaine de personnes et se disaient révoltés par la brutalité avec laquelle, selon eux, les policiers avaient arrêté le conducteur.
Selon des sources policières, sept policiers avaient été légèrement blessés et une voiture de police brûlée dans ce quartier pauvre où des émeutes avaient éclaté à plusieurs reprises en novembre 2005.
Intervention policière aux Mureaux; Durée 1mn29
AFP TVL'opération de police de mercredi intervient après celle du 25 septembre dans la cité des Tarterêts (Corbeil-Essonnes), où les policiers étaient également accompagnés d'une nuée de journalistes après l'agression de deux CRS, le 19 septembre.
Le secrétaire national de l'Unsa-police Marc Gautron, sur place mercredi, reconnaissait à mots couverts l'échec de l'opération aux Mureaux, l'attribuant au déploiement médiatique.
Loin de la querelle médiatico-politique, des habitants des Musiciens s'insurgeaient contre cette nouvelle intervention policière.
"Quand on braque vos enfants avec des armes faut pas s'étonner que ça pète", hurlait une femme devant un immeuble.
Sommaire
Une opération de police aux Mureaux déclenche une polémique
04/10/2006 15h52
Des policiers arrêtent un suspect dans une cité des Mureaux, en banlieue de Paris, le 4 octobre 2006 à l'aube
AFP - Fred DufourLES MUREAUX (AFP) - L'intervention d'une centaine de policiers, accompagnés d'une nuée de journalistes, mercredi à l'aube dans une cité des Mureaux (Yvelines), a déclenché une polémique sur son déroulement et sa médiatisation.
Après des échauffourées entre des jeunes et des policiers dimanche, une centaine de policiers sont intervenus dans le quartier défavorisé des Musiciens, pour tenter d'arrêter cinq personnes. Une seule a été interpellée, plusieurs appartements ont été perquisitionnés dont certains, selon des habitants, par erreur.
Le maire des Mureaux, François Garay (DVG) s'est insurgé de ne pas avoir été prévenu. "On me parle des pouvoirs étendus du maire mais je n'ai été prévenu qu'à 7H45 de l'intervention de la police alors que l'ensemble des médias étaient présents dès 05H30", a-t-il déclaré.
La responsable du parti socialiste pour la sécurité, Delphine Batho, a estimé que "les policiers n'ont pas à être enrôlés comme figurants dans des opérations de communication spectacle".
Des policiers lors d'une intervention dans une cité des Mureaux, le 4 octobre 2006
AFP - Fred DufourDans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a assuré "n'être en rien à l'origine" de la présence de la presse.
Après la publication, par l'AFP, de témoignages selon lesquels les policiers se seraient trompés d'appartements, auraient "retourné" des intérieurs et se seraient livrés à des brutalités, la Direction générale de la police nationale a demandé que "soient très rapidement et précisement expertisées les circonstances dans lesquelles s'est déroulée cette opération".
En début d'après-midi un médiateur municipal, Abdel Rany, s'est félicité de cette mesure, assurant que les jeunes du quartier "sont aussi heureux que s'ils revenaient d'un match de foot. Pour une fois, les journalistes ont pu voir par eux-mêmes ce que fait la police".
Selon une source policière, une seule des cinq personnes recherchées a été arrêtée, les quatre autres n'étaient pas chez elles.
Vue de la cité des Mureaux le 2 octobre 2006, au lendemain d'échauffourées entre des jeunes et des policiers
AFP - Olivier Laban-MatteiPlusieurs habitants ont affirmé que leurs portes avaient été défoncées et leurs habitations "retournées", a constaté une journaliste de l'AFP.
On ignorait dans la matinée si le matériel dérobé dimanche à la police - un flash-ball et ses munitions et deux radios de police - avait été retrouvé.
Le déploiement de forces de police dès l'aube était pourtant impressionnant, le quartier étant totalement quadrillé pour cette opération, qui s'est achevée vers 08H00.
Des incidents avaient éclaté dimanche dans le quartier des Musiciens après le refus d'obtempérer d'un jeune conducteur lors d'un contrôle routier.
Des sources judiciaires et policières avaient affirmé que de 130 à 250 personnes s'étaient opposées aux forces de l'ordre tandis que des témoins parlaient tout au plus d'une cinquantaine de personnes et se disaient révoltés par la brutalité avec laquelle, selon eux, les policiers avaient arrêté le conducteur.
Selon des sources policières, sept policiers avaient été légèrement blessés et une voiture de police brûlée dans ce quartier pauvre où des émeutes avaient éclaté à plusieurs reprises en novembre 2005.
Intervention policière aux Mureaux; Durée 1mn29
AFP TVL'opération de police de mercredi intervient après celle du 25 septembre dans la cité des Tarterêts (Corbeil-Essonnes), où les policiers étaient également accompagnés d'une nuée de journalistes après l'agression de deux CRS, le 19 septembre.
Le secrétaire national de l'Unsa-police Marc Gautron, sur place mercredi, reconnaissait à mots couverts l'échec de l'opération aux Mureaux, l'attribuant au déploiement médiatique.
Loin de la querelle médiatico-politique, des habitants des Musiciens s'insurgeaient contre cette nouvelle intervention policière.
"Quand on braque vos enfants avec des armes faut pas s'étonner que ça pète", hurlait une femme devant un immeuble.
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Invité- Invité
Re: vive la france !!!
y'a un truc que je me demande ... c'est quel impact ça a sur ceux qui vont voter sarko ... ps les convaincus ms ceux qui se font embobiner par ces belles promesses ... que des gamins se fassent braquer ... ça doit bien les choquer qd meme
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