lisa leblanc
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lisa leblanc
entendu un peu sur france inter ce matin en allant au taf...cool la zic dans mon casque de teutonne !!!
http://www.franceinter.fr/emission-encore-un-matin-lisa-leblanc
Ce matin, vous nous faites découvrir le premier album de l’acadienne Lisa Leblanc, 21 ans, qui est devenue au Québec un véritable phénomène de disque et de scène. Originaire du Nouveau Brunswick, elle chante en « chiac » mélange détonnant d’anglais et de français.
Une tornade en santiags, pleine de niaque… Il faut au moins cela pour vouloir s’imposer en France, doux pays de la romance. Ici pas de romance. Du trash folk sans peur et sans reproche. C’est de la chanson terroir qui ne s’excuse pas. Une langue qui joue entre ses racines de vieux François et celle d’un Shakespeare de ranch. Jugez plutôt.
Lisa Leblanc vient d’un petit village peuplé de 49 habitants. Rien à y faire donc. La musique aide à passer le temps. Et le banjo aide à patienter en attendant la guitare. Lisa Leblanc en joue comme si elle était Jimmy Hendrix. Elle met le feu partout et elle s’amuse. En quelques mois sa chanson « aujourd’hui ma vie c’est d’la marde » devient un hymne au travail, un chant révolutionnaire dans les manifestations étudiantes du printemps d’érable, le premier tube du Québec aux vertus de thérapie de groupe pour se soigner de la crise mondiale.
L’histoire de Lisa Leblanc est celle d’une éternelle exotique. Déjà exotique dans son pays, imaginez ici. Même en tendant l’oreille, il est difficile de saisir la verve fleurie de cette rouspéteuse auto proclamée, de cette Dolly Parton libertaire du grand nord. Une fille sacrément électrique qui envoie du bois et chauffe son rock métal à son auto dérision permanente qui n’empêche ni la mélancolie, ni une certaine forme de réalisme lorsqu’elle décrit (par exemple) les motels de son pays.
Lisa Leblanc montre aussi qu’elle est une sacrée chanteuse. Avec du blues, de la rage qu’elle conjugue aussi à sa généreuse féminité. Il se pourrait bien qu’ici on finisse aussi par tomber en amour pour cette pétroleuse de ranch qui mine de rien est une fille d’aujourd’hui qui se débat en riant dans un monde pas très joyeux.
La semaine dernière Lisa Leblanc donnait ses premiers concerts parisiens. Les quelques curieux qui étaient là ont vite compris pourquoi les cousins québécois ont déjà fondu pour cette acadienne qui roule des r avec ses chansons de fifilles qui en ont dans le corsage.
www.myspace.fr/lisaleblancmusic
www.lisaleblanc.ca
http://www.franceinter.fr/emission-encore-un-matin-lisa-leblanc
Ce matin, vous nous faites découvrir le premier album de l’acadienne Lisa Leblanc, 21 ans, qui est devenue au Québec un véritable phénomène de disque et de scène. Originaire du Nouveau Brunswick, elle chante en « chiac » mélange détonnant d’anglais et de français.
Une tornade en santiags, pleine de niaque… Il faut au moins cela pour vouloir s’imposer en France, doux pays de la romance. Ici pas de romance. Du trash folk sans peur et sans reproche. C’est de la chanson terroir qui ne s’excuse pas. Une langue qui joue entre ses racines de vieux François et celle d’un Shakespeare de ranch. Jugez plutôt.
Lisa Leblanc vient d’un petit village peuplé de 49 habitants. Rien à y faire donc. La musique aide à passer le temps. Et le banjo aide à patienter en attendant la guitare. Lisa Leblanc en joue comme si elle était Jimmy Hendrix. Elle met le feu partout et elle s’amuse. En quelques mois sa chanson « aujourd’hui ma vie c’est d’la marde » devient un hymne au travail, un chant révolutionnaire dans les manifestations étudiantes du printemps d’érable, le premier tube du Québec aux vertus de thérapie de groupe pour se soigner de la crise mondiale.
L’histoire de Lisa Leblanc est celle d’une éternelle exotique. Déjà exotique dans son pays, imaginez ici. Même en tendant l’oreille, il est difficile de saisir la verve fleurie de cette rouspéteuse auto proclamée, de cette Dolly Parton libertaire du grand nord. Une fille sacrément électrique qui envoie du bois et chauffe son rock métal à son auto dérision permanente qui n’empêche ni la mélancolie, ni une certaine forme de réalisme lorsqu’elle décrit (par exemple) les motels de son pays.
Lisa Leblanc montre aussi qu’elle est une sacrée chanteuse. Avec du blues, de la rage qu’elle conjugue aussi à sa généreuse féminité. Il se pourrait bien qu’ici on finisse aussi par tomber en amour pour cette pétroleuse de ranch qui mine de rien est une fille d’aujourd’hui qui se débat en riant dans un monde pas très joyeux.
La semaine dernière Lisa Leblanc donnait ses premiers concerts parisiens. Les quelques curieux qui étaient là ont vite compris pourquoi les cousins québécois ont déjà fondu pour cette acadienne qui roule des r avec ses chansons de fifilles qui en ont dans le corsage.
www.myspace.fr/lisaleblancmusic
www.lisaleblanc.ca
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