Auden
2 participants
Page 1 sur 1
Auden
par Invité Mer Mai 07 2014, 19:20
http://www.auden.fr/
decouvert par ma moitie a bourges, assez sympa
AuDen, l'appel du large
Premier album, Sillon
AuDen
F. Latour LambertAuDen
31/03/2014 - Ce jeune Breton, qui s'est fait remarquer il y a quatre ans aux Transmusicales de Rennes, n'a pas tardé à se frayer une place sur les ondes avec Pour mieux s'unir, single d'une efficacité redoutable. Et comme son premier album post-folk, Sillon, est dans cette lignée, les voyants semblent au vert pour AuDen.
Il n'était pas question pour lui de se présenter sous son propre patronyme. "Cela ne collait pas vraiment à l'histoire du disque". Certains se triturent les méninges afin de ne se pas louper. Adrien Daucé a lui simplement ouvert un dictionnaire gaélique chez ses grands-parents et s'est arrêté à la page de son prénom. Va donc, sans hésitation aucune, pour sa traduction AuDen. "Je trouvais que ça sonnait bien et que ça ne faisait trop français".
Reconnaissons que c'est accrocheur, comme le premier disque de ce Breton de 26 ans qui fait la part belle à l'amour et l'évasion. Deux thèmes majeurs inondés par le champ lexical maritime. "C'est un élément que je côtoie depuis que je suis tout petit. J'ai toujours habité en Bretagne et je n'ai pas beaucoup bougé. J'ai la chance d'avoir grandi à côté de la mer. Ces paysages, c'est moi, c'est la personne que je suis".
Attiré par les figures légendaires du folk dès l'adolescence, AuDen fait un crochet par l'électro et mixe dans des free-parties. "Ce n'était qu'un passage. J'ai le folk dans les veines. Mon père m'a payé une guitare à l'âge de 15 ans et très vite, je me suis mis à me lancer dans mes propres compositions. Je suis totalement autodidacte, je joue à l'oreille".
C'est à Rennes, plus précisément sur l'invitation du programmateur des Transmusicales, qu'il se fait repérer en 2010 par l'éditeur Matthieu Tessier. Celui-ci l'invite à rencontrer Olivier Coursier, la tête pensante sonore du groupe Aaron. Bonne pioche. Malgré une réticence initiale, entre eux, c'est l'entente parfaite. "Comme j'aimais les mélodies d'Aaron, mais pas la production, je n'étais pas certain qu'on allait s'entendre. Au final, cela a dépassé mes espérances. J'ai eu un véritable feeling humain avec Olivier. J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi humble et qui, en même temps, trouve des solutions à tout. Il m'a vraiment impressionné par son investissement et sa technique".
Grâce à une chanson au calibre de tube évident (Pour mieux s'unir), AuDen a réussi son opération séduction auprès des radios. C'est une déferlante."Je savais que c'était un titre plus accessible que les autres. Après, on s'en fait une idée, mais on ne connaît pas quelle en sera la réception". Puisque le reste des chansons n'est pas plat comme une mer d'huile, pas besoin d'être devin pour lui prédire un avenir radieux.
Dans ce disque aérien, le garçon largue les amarres avec une bonne dose de réverbes qui donnent une impression d'immensité et des arpèges délicats qui provoquent de doux remous. Ainsi Azur éther est complètement obsédant et le tribal Ici ou là ne manque pas de panache. Chez ce fan absolu de Bon Iver, il y a une plume autant dans l'ampleur que dans la retenue introspective. "J'assume mon petit côté torturé. 80% des chansons que j'écoute sont mélancoliques".
AuDen raconte tout ça avec presque un détachement troublant. Peut-être parce qu'il pense déjà à écrire le chapitre suivant. "J'ai quelques ébauches pour mon deuxième album. De toute façon, je ne pense et ne vis qu'AuDen. Après une répétition par exemple, je me remets à bosser à la maison". De telles velléités avant même de partir en tournée, c'est ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées.
decouvert par ma moitie a bourges, assez sympa
AuDen, l'appel du large
Premier album, Sillon
AuDen
F. Latour LambertAuDen31/03/2014 - Ce jeune Breton, qui s'est fait remarquer il y a quatre ans aux Transmusicales de Rennes, n'a pas tardé à se frayer une place sur les ondes avec Pour mieux s'unir, single d'une efficacité redoutable. Et comme son premier album post-folk, Sillon, est dans cette lignée, les voyants semblent au vert pour AuDen.
Il n'était pas question pour lui de se présenter sous son propre patronyme. "Cela ne collait pas vraiment à l'histoire du disque". Certains se triturent les méninges afin de ne se pas louper. Adrien Daucé a lui simplement ouvert un dictionnaire gaélique chez ses grands-parents et s'est arrêté à la page de son prénom. Va donc, sans hésitation aucune, pour sa traduction AuDen. "Je trouvais que ça sonnait bien et que ça ne faisait trop français".
Reconnaissons que c'est accrocheur, comme le premier disque de ce Breton de 26 ans qui fait la part belle à l'amour et l'évasion. Deux thèmes majeurs inondés par le champ lexical maritime. "C'est un élément que je côtoie depuis que je suis tout petit. J'ai toujours habité en Bretagne et je n'ai pas beaucoup bougé. J'ai la chance d'avoir grandi à côté de la mer. Ces paysages, c'est moi, c'est la personne que je suis".
Attiré par les figures légendaires du folk dès l'adolescence, AuDen fait un crochet par l'électro et mixe dans des free-parties. "Ce n'était qu'un passage. J'ai le folk dans les veines. Mon père m'a payé une guitare à l'âge de 15 ans et très vite, je me suis mis à me lancer dans mes propres compositions. Je suis totalement autodidacte, je joue à l'oreille".
C'est à Rennes, plus précisément sur l'invitation du programmateur des Transmusicales, qu'il se fait repérer en 2010 par l'éditeur Matthieu Tessier. Celui-ci l'invite à rencontrer Olivier Coursier, la tête pensante sonore du groupe Aaron. Bonne pioche. Malgré une réticence initiale, entre eux, c'est l'entente parfaite. "Comme j'aimais les mélodies d'Aaron, mais pas la production, je n'étais pas certain qu'on allait s'entendre. Au final, cela a dépassé mes espérances. J'ai eu un véritable feeling humain avec Olivier. J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi humble et qui, en même temps, trouve des solutions à tout. Il m'a vraiment impressionné par son investissement et sa technique".
Grâce à une chanson au calibre de tube évident (Pour mieux s'unir), AuDen a réussi son opération séduction auprès des radios. C'est une déferlante."Je savais que c'était un titre plus accessible que les autres. Après, on s'en fait une idée, mais on ne connaît pas quelle en sera la réception". Puisque le reste des chansons n'est pas plat comme une mer d'huile, pas besoin d'être devin pour lui prédire un avenir radieux.
Dans ce disque aérien, le garçon largue les amarres avec une bonne dose de réverbes qui donnent une impression d'immensité et des arpèges délicats qui provoquent de doux remous. Ainsi Azur éther est complètement obsédant et le tribal Ici ou là ne manque pas de panache. Chez ce fan absolu de Bon Iver, il y a une plume autant dans l'ampleur que dans la retenue introspective. "J'assume mon petit côté torturé. 80% des chansons que j'écoute sont mélancoliques".
AuDen raconte tout ça avec presque un détachement troublant. Peut-être parce qu'il pense déjà à écrire le chapitre suivant. "J'ai quelques ébauches pour mon deuxième album. De toute façon, je ne pense et ne vis qu'AuDen. Après une répétition par exemple, je me remets à bosser à la maison". De telles velléités avant même de partir en tournée, c'est ce qui s'appelle avoir de la suite dans les idées.
Invité- Invité
Ricky Banlieue- 1 Costard Pour 2
-
Nombre de messages : 70068
Age : 60
Localisation : Franche Comté
Points : 129623
Date d'inscription : 07/09/2004 -
sabayo- Léoparleur
- Nombre de messages : 6558
Age : 58
Localisation : ayé suis avec mon amour pour touzzzzours
Points : 7777
Date d'inscription : 15/09/2004 -
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|