Les Puces de Saint-Ouen fêtent leurs 120 ans !

SAINT-OUEN (AFP) - Le ministre délégué au Tourisme Léon Bertrand a inauguré, vendredi soir, le deuxième Mondial de l'Antiquité aux Puces de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), qui fêtent leur 120e anniversaire, a constaté un journaliste de l'AFP.

Pour ce double événement, 600.000 visiteurs sont attendus jusqu'à dimanche sur la plus grande brocante permanente du monde qui s'étend sur 7 hectares et comprend 13 marchés regroupant 2.500 stands, du bric-à-brac aux antiquités les plus recherchées, en passant par les fripes, les surplus militaires ou les disques de collection.

"Ce grand marché d'une rare authenticité propose des objets extraordinaires aux Français, mais répond aussi à la demande internationale, participant d'une manière essentielle à rendre la France toujours plus attractive", a déclaré M. Bertrand sur France Info, l'un des partenaires du Mondial de l'Antiquité.

Pour William Delannoy, président des Puces de Paris Saint-Ouen, "les Puces proposent une découverte qui se fonde sur la résurrection du passé. Depuis 120 ans, les Puces participent à la transmission de notre héritage culturel".

Jusqu'à dimanche, la deuxième édition du Mondial de l'Antiquité, organisée sur le thème de l'invitation au voyage, propose de nombreuses animations et expositions sur les marchés des Puce: marché Malassis (tour du monde en 80 stands), Dauphine (voyage à travers le temps), Vernaison (la mer), Biron (le Brésil), Cambo (la route de la Soie), Paul-Bert et Serpette (les voyages), Jules Vallès (l'Asie) et Lécuyer (musiques du monde).

Tout au long de la rue des Rosiers à Saint-Ouen, une exposition de photos d'anonymes et d'artistes célèbres passe en revue 120 ans de brocante.

Jusqu'au 14 novembre, cet anniversaire est l'occasion de partir à la découverte de trésors inédits sur le thème des voyages extraordinaires aux marchés Paul-Bert et Serpette, notamment un élément de papier peint rare édité vers 1800 (stand Labergère-Vauban) ou encore une rare lampe de table en bronze et son abat-jour en soie de Félix Agostini (stand Marie Grizot).

Créés par les ferrailleurs et chiffonniers chassés de Paris, les Puces de Clignancourt, rebaptisées depuis Puces de Paris Saint-Ouen, ont été reconnues officiellement en 1885.

Peu à peu, certains "crocheteurs" plus astucieux que les autres deviennent brocanteurs à leur compte. Très vite, les Parisiens prennent l'habitude de découvrir des centaines d'étalages d'objets hétéroclites disposés à même le sol au-delà de la barrière de Clignancourt. La mode est lancée, attirant parmi la foule chapeautée du dimanche des mondains et des collectionneurs.

A l'occasion du Mondial de l'Antiquité et des 120 ans des Puces, un système de navettes gratuites a été mis en place entre les Puces et le Stade de France, desservi par RER et disposant de vastes parkings.

a chaque fois je monte a paris un we j'aime bien y flaner...
et pourtant pour la plupart c'est plus que des puces pour americain et japonnais...
c'est vrai que c'est chouette mais pas pour nos bourses, ou du moins pas la mienne.