dehors !!!!

Le maintien de M. de Villepin à Matignon en question


LE MONDE | 29.04.06 | 13h35

Le premier ministre tente de sauver son poste. Dominique de Villepin a maintenant une hantise : devoir quitter Matignon sur une "affaire". "Partir il y a un mois sur le retrait du CPE aurait eu plus de panache", soupire désormais un de ses proches collaborateurs. Le scénario du départ forcé n'est donc plus du tout exclu par Matignon. Même si M. de Villepin, qui dénonce une manipulation à son encontre, a choisi de n'exclure aucune arme pour sa défense. Le premier ministre affirme qu'il ne s'opposera pas au travail de la justice, y compris une perquisition ou une demande d'audition.

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chirac demission!!!
election maintenant !!!
pis une nouvelle republique tiens !!!!

au mieux ça sera encore le jeu des chaises musicales ... comme d'hab'

"arnaud montebourg" parle de republique bananiere !!! (fr3 19h45)

...il n'a pas tort le gazier !!!

no futur et p't'etre plutot qu'on le croit en ce qui concerne la povre france !!!

franchement quelle honte et quel ridicule pour ce pays !!!



non non nico je suis chez moi et j'y resterais !!!!

Les investigations de Villepin vont peut être se retourner contre lui

PARIS (AP) - L'affaire Clearstream continue de prendre de l'ampleur. Les appels à la démission de Dominique de Villepin, voire à une élection présidentielle anticipée, se sont multipliés dimanche dans la classe politique.

A gauche, plusieurs responsables socialistes demandent à Jacques Chirac la tête du Premier ministre. M. de Villepin est sur la sellette depuis les informations publiées vendredi par "Le Monde" selon lesquelles il aurait chargé sur "instructions" du président Jacques Chirac en janvier 2004 le général Philippe Rondot de vérifier des rumeurs, qui se sont révélées infondées, sur des comptes occultes détenus à l'étranger par Nicolas Sarkozy. Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont catégoriquement démenti vendredi.

Henri Emmanuelli a ainsi suggéré que Nicolas Sarkozy, en tant que président de l'UMP, soit nommé très rapidement Premier ministre en remplacement de Dominique de Villepin. "C'est ce qui se fait d'habitude. On nomme le responsable du parti majoritaire", a remarqué le député PS des Landes sur Radio J. "Parvenus là où nous en sommes, il ne me paraît pas possible que le Premier ministre reste en fonction", a-t-il expliqué.

Tous les socialistes ne sont cependant pas de cet avis. Si Vincent Peillon a lui aussi réclamé la tête du Premier ministre, François Hollande s'est contenté pour l'instant de réclamer "au nom du PS" son audition par les juges en charge du dossier pour établir "la vérité".

Interrogé sur Europe-1, le porte-parole du PS Julien Dray a demandé solennellement à Jacques Chirac de "prendre ses responsabilités" pour mettre un terme à cette "crise d'Etat". Mais il a refusé de d'appeler explicitement à la démission du Premier ministre ou à une présidentielle anticipée pour "ne pas donner le sentiment de souffler sur les braises".

Quoi qu'il en soit, les socialistes s'engouffrent dans la brèche pour dénoncer une affaire qui illustre "l'explosion" du système chiraquien, selon Ségolène Royal.

"Le pouvoir est une corruption lorsqu'il ne sait plus à quel titre il est exercé, lorsqu'il ne sait plus au service de qui il doit être mis, lorsqu'il ne sait plus au nom de quelles valeurs il est exercé", a déclaré la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, en déplacement à Cambrin (Pas-de-Calais).

La favorite des sondages pour l'élection présidentielle, "boostée" par la crise au sommet de l'Etat, a estimé que "la France mérite beaucoup mieux".

A droite, des voix s'élèvent à l'UMP pour souhaiter une élection présidentielle anticipée. "Allons-nous vivre encore un an dans ce climat nauséabond, qui nous éloigne des vrais problèmes du pays?", s'est demandé Nicolas Dupont-Aignan. Même si personne au sein du parti majoritaire n'a demandé publiquement la démission du Premier ministre, beaucoup s'interrogent sur son avenir à Matignon.

Lui aussi candidat, le président de l'UDF François Bayrou a jugé la situation "intenable". "On est au bout de la crise de la régime", a-t-il estimé dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France".

Dans ces conditions, la rentrée parlementaire mardi à l'Assemblée nationale, où les députés reprendront leurs travaux après deux semaine d'interruption, s'annonce chaude. "Si le Premier ministre est toujours sur les bancs du gouvernement, ça va être une séance assez particulière", a prédit M. Emmanuelli.

Un seul responsable politique observait dimanche l'évolution de la crise avec détachement: Jean-Marie Le Pen. S'il s'est réjoui d'une affaire qui pourrait lui rapporter des voix dans un an, le président du FN a refusé de se joindre à ceux qui demandent la démission de Dominique de Villepin. "Je les laisse faire mon travail. Pourquoi voulez-vous que je vienne avec mon marteau alors que d'autres travaillent au marteau-piqueur?", a-t-il répondu lorsqu'on l'a interrogé sur les raisons de sa prudence. AP

Faut bien qu'ils s'occupent ... pour eux la politique c'est juste faire semblant d'attaquer ceux qui ne sont pas de leur parti ... à par ça ... faire quelque chose pour leur pays ... ben ... faut voir ... on a un programme ... mais bon d'abord les élections ... et nia nia nia et nia nia nia ....

éh vi