Alcool, drogue.. La prévention au coeur des festivals en Bzh
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Alcool, drogue.. La prévention au coeur des festivals en Bzh
RENNES (AFP) - Soumis à des impératifs de sécurité de plus en plus rigoureux, les organisateurs de festivals mettent à profit ces manifestations très courues pour mener des actions de prévention auprès d'un public souvent plus réceptif qu'à l'accoutumée.
Sécurité routière, alcool et stupéfiants, conduites à risques en matière sexuelle: "on est là pour sauvegarder jusqu'au bout le projet des artistes mais aussi prévenir les spectateurs contre toute dérive", résume Jean-Michel Boinet, fondateur et cheville ouvrière du festival Art Rock à Saint-Brieuc dont la 23è édition s'est tenue en juin.
Ce festival qui a rassemblé 45.000 spectateurs a innové en signant avec les pouvoirs publics une charte "1% sécurité routière", une première au plan national.
L'association organisatrice, Wild Rose, s'est ainsi engagée à consacrer 1% de son budget à des actions de prévention, en partie déjà lancées précédemment mais qui seront développées: tracts, affichettes, présence d'associations de prévention des conduites addictives mais aussi tarifs préférentiels pour le train ou les navettes gratuites afin d'éviter le recours aux véhicules individuels.
"Nous gérons toutes les buvettes. On a appris à les fermer avant la fin des spectacles pour que les gens aient le temps de se reposer avant de repartir", relève à titre d'exemple M. Boinet. "Nous envisageons aussi un camping" à proximité immédiate de ce festival urbain pour limiter les déplacements.
"La charte est prioritairement axée sur l'alcool car, ici, c'est le principal danger chez les jeunes" au volant, développe Nelly Boufferon, chargée de communication à la préfecture des Côtes d'Armor.
Sans que son action ait pour l'instant été contractualisée avec l'Etat, le festival des Vieilles Charrues, qui attend près de 200.000 personnes à partir de jeudi soir à Carhaix (Finistère), a adopté une philosophie similaire.
On y pousse même le souci jusqu'à distribuer gratuitement des bouchons auditifs pour préserver les tympans parfois mis à mal par de puissantes sonos.
Le développement durable y fait également une percée remarquée. "Le festival génère environ 150 tonnes de déchets. Depuis trois ans, on pratique le tri sélectif et 40 tonnes sont recyclées. On va proposer aux campeurs d'y participer cette année", explique Yann Rivoal, son directeur.
"Les festivals sont un lieu propice à la sensibilisation. Tous les intervenants le disent: les gens sont détendus et prêts à écouter", constate-t-il.
Pour Cédric Guillotin, responsable administratif du Festival Interceltique de Lorient (FIL), qui accueille plus de 600.000 visiteurs sur une dizaine de jours en août, la barque est lourde en matière de sécurité. "Depuis 4-5 ans, on note une course à la sécurité (...) C'est le syndrome Furiani", dit-il en référence au stade de Bastia dont une tribune s'était effondrée.
Au FIL, le budget sécurité a ainsi "quasiment quintuplé en 10 ans". La prévention y trouve moins d'écho qu'ailleurs car "le public est plus familial".
"Ca fait bien longtemps qu'un bon organisateur s'efforce de faire les choses le mieux possible en préservant les festivaliers de leurs éventuelles dérives", résume Jean-Michel Boinet. En cas de problème, "la responsabilité nous est impartie. On le sait d'avance".
Sécurité routière, alcool et stupéfiants, conduites à risques en matière sexuelle: "on est là pour sauvegarder jusqu'au bout le projet des artistes mais aussi prévenir les spectateurs contre toute dérive", résume Jean-Michel Boinet, fondateur et cheville ouvrière du festival Art Rock à Saint-Brieuc dont la 23è édition s'est tenue en juin.
Ce festival qui a rassemblé 45.000 spectateurs a innové en signant avec les pouvoirs publics une charte "1% sécurité routière", une première au plan national.
L'association organisatrice, Wild Rose, s'est ainsi engagée à consacrer 1% de son budget à des actions de prévention, en partie déjà lancées précédemment mais qui seront développées: tracts, affichettes, présence d'associations de prévention des conduites addictives mais aussi tarifs préférentiels pour le train ou les navettes gratuites afin d'éviter le recours aux véhicules individuels.
"Nous gérons toutes les buvettes. On a appris à les fermer avant la fin des spectacles pour que les gens aient le temps de se reposer avant de repartir", relève à titre d'exemple M. Boinet. "Nous envisageons aussi un camping" à proximité immédiate de ce festival urbain pour limiter les déplacements.
"La charte est prioritairement axée sur l'alcool car, ici, c'est le principal danger chez les jeunes" au volant, développe Nelly Boufferon, chargée de communication à la préfecture des Côtes d'Armor.
Sans que son action ait pour l'instant été contractualisée avec l'Etat, le festival des Vieilles Charrues, qui attend près de 200.000 personnes à partir de jeudi soir à Carhaix (Finistère), a adopté une philosophie similaire.
On y pousse même le souci jusqu'à distribuer gratuitement des bouchons auditifs pour préserver les tympans parfois mis à mal par de puissantes sonos.
Le développement durable y fait également une percée remarquée. "Le festival génère environ 150 tonnes de déchets. Depuis trois ans, on pratique le tri sélectif et 40 tonnes sont recyclées. On va proposer aux campeurs d'y participer cette année", explique Yann Rivoal, son directeur.
"Les festivals sont un lieu propice à la sensibilisation. Tous les intervenants le disent: les gens sont détendus et prêts à écouter", constate-t-il.
Pour Cédric Guillotin, responsable administratif du Festival Interceltique de Lorient (FIL), qui accueille plus de 600.000 visiteurs sur une dizaine de jours en août, la barque est lourde en matière de sécurité. "Depuis 4-5 ans, on note une course à la sécurité (...) C'est le syndrome Furiani", dit-il en référence au stade de Bastia dont une tribune s'était effondrée.
Au FIL, le budget sécurité a ainsi "quasiment quintuplé en 10 ans". La prévention y trouve moins d'écho qu'ailleurs car "le public est plus familial".
"Ca fait bien longtemps qu'un bon organisateur s'efforce de faire les choses le mieux possible en préservant les festivaliers de leurs éventuelles dérives", résume Jean-Michel Boinet. En cas de problème, "la responsabilité nous est impartie. On le sait d'avance".
Re: Alcool, drogue.. La prévention au coeur des festivals en Bzh
morti il fait aussi tous les festoches de bzh ... il fait partie de la campagne?
Re: Alcool, drogue.. La prévention au coeur des festivals en Bzh
C'est une très bonne chose ... en bzh c'est pas un hasard
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Re: Alcool, drogue.. La prévention au coeur des festivals en Bzh
vi viMamzelle Bulle a écrit:morti il fait aussi tous les festoches de bzh ... il fait partie de la campagne?
mortimers a écrit:
aspirine
malox
Re: Alcool, drogue.. La prévention au coeur des festivals en Bzh
ma murete sait se gerer !!!
Invité- Invité
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