OZOMATLI
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OZOMATLI
par Invité Mar Aoû 30 2005, 17:50
lu sur radiochango:
www.ozomatli.com
OZOMATLI
LE DIEU DE LA DANSE EST AMERICAIN!!!
Nous sommes les premiers dans Radiochango à critiquer la politique des Etats-Unis, mais n’oublions pas dans ce pays beaucoup ne sont pas d’accord avec leur gouvernement.
Certains même le crient et le chantent à voix haute. Entre eux, Ozomatli est peut-être aujourd’hui le groupe le plus compromis du continent.
Le groupe qui a choisi le nom du dieu aztèque de la danse en langue Náhualt est un des rares groupes américains qui osent créer un métissage et une fusion totale.
Le groupe californien, issue des quartiers populaires de Los Angeles, fait de sa musique, le véhicule de sa proteste dans une ville ou les contrastes sociaux sont extrêmes et les inégalités cruelles. Le groupe naît avec et grâce à la proteste.
Les membres du groupe se sont connus dans un squatte californien qui servait de centre culturel lors des grèves
générales qui se déroulèrent pendant les violences de 1995 à Los Angeles.
Ils font de la musique mais ils auraient pu utiliser tout autre type de communication, tant l’objet de leur démarche est de dénoncer les injustices du système américain, les agressions policières, la globalisation ou l’impérialisme des Etats-Unis. Plus que ces grandes idées, c’est la réalité qui compte, et ils n’arrêtent pas de passer par les stades, les écoles, les collèges, les actes syndicaux ou politiques, les protestes, les festivals alternatifs… Ozomatli ne fait pas que parcourir les salles du monde entier, ils sont aussi toujours présents lorsqu’il s’agit d’initiatives sociales. Le contact avec la rue et les actions ont toujours marqué la trajectoire du groupe.
Melting-pot impressionnant de cultures, le groupe réunit des artistes de diverses origines : afro-américaines, les caraïbes, américains, latino-américains et asiatiques. Ozomatli représente parfaitement la diversité de la société californienne et ses contrastes culturelles. Les noms même des membres du groupes nous donne une idée de cette variété de racines :
Raúl "El Bully" Pacheco, Ulises Bella, José "Crunchy" Espinoza, "Wil-Dog" Abres, Asdru Sierra, Justin "Niño" Porée, William "Echo" Marrufo, Raul Castrorena, Kanetic Source y Jiro Yamaguchi. Grâce à leur mobilisation sociale ils ont acquis une légitimité dans la rue qui va plus loin que le style musical et que peu de groupes américains ont.
Ce mélange si naturel d’origines se reflète au travers des références musicales et des styles.Ska, rap, salsa, merengue, jazz latino, rythmes indiens et funk sont des prétextes à la fête, élevée à coups de percussions et de vents.
La polyvalence et la qualité professionnelle du groupe se notent lors des concerts, alors que le micro passe du bassiste au saxophoniste, du percussionniste au guitariste, ou du trompettiste au bassiste. Souvent le concert termine avec les tambours et vents dans le public, devant les backstage, ou dans la rue même, jusqu’au dernier souffle d’énergie.
Après trois ans d’expériences musicales et de traversées de la frontière mexicaine, ayant joué dans une infinité de salles californiennes et mexicaines, sort un premier disque « Ozomatli » qui consacre le groupe sur la scène américaine et internationale.
Un concert à Los Angeles avec Rage Against The Machine pour montrer leur mécontentement alors que se célèbre une convention du Parti Démocrate en septembre 2000 est le point de départ du second disque, « Embrace The Chaos ». Sur une scène à l’air libre et avec une ambiance multiraciale et festive, commence le concert organisé par le collectif d’artistes « Refuser et Résister » !Rage Against The Machine commence le concert sous d’incroyables mesures de sécurité, tout comme s’il s’agissait d’une manifestation anti-globalisation à Seattle ou à Gênes. Lors du tour d’Ozomatli, les écrans géants montrent les images des 15000 jeunes réunis contre la corruption du système capitaliste américain lorsque la police décide de se grouper et de lancer les bombes lacrymogènes. Lors de la deuxième chanson, une altercation entre deux jeunes, servira de prétexte aux policiers pour couper le son, sans prévenir les organisateurs ou tenter d’arranger le problème. Ozomatli décide de continuer le concert et au bout de dix minutes, alors que certains tentaient de sortir par la seule sortie qu’il y avait, la police décide de charger avec violence provocant panique et des centaines de blessés dont certains à cause des tirs de balles en caoutchouc à courte distance. Le disque sort six mois plus tard avec le nom d’embrasse le chaos, avec la collaboration de De La Soul et de Black Eyed Peas. Depuis le groupe semble boulimique de scènes et traversent toutes les villes d’Etats-Unis, en passant aussi par l’Europe, l’Asie, l’Amérique Latine,… sans oublier la forte participation à de nombreuses causes sociales et politiques contre les injustices. Ozomatli, est un des groupes musicaux américains qui représente au mieux les américains d’en bas, les classes défavorisées. Ce n’est pas seulement par goût que des grands groupes tels que Santana, Los Lobos o Johnny Pacheco emmènent Ozomatli en tournée avec eux.
Peut-être est-ce aussi parce qu’ils font honneur au nom utilisé par le groupe, peut-être parce qu’ils savent que la Déesse de la Danse n’a ni nationalité, ni couleur, ni race, Ozomatli est métisse.
Ozomatli (Almo Sounds - 1998)
. Embrace The Chaos (Interscope - 2001)
. Street Signs (Concord Records - 2004)
www.ozomatli.com
OZOMATLI
LE DIEU DE LA DANSE EST AMERICAIN!!!
Nous sommes les premiers dans Radiochango à critiquer la politique des Etats-Unis, mais n’oublions pas dans ce pays beaucoup ne sont pas d’accord avec leur gouvernement.
Certains même le crient et le chantent à voix haute. Entre eux, Ozomatli est peut-être aujourd’hui le groupe le plus compromis du continent.
Le groupe qui a choisi le nom du dieu aztèque de la danse en langue Náhualt est un des rares groupes américains qui osent créer un métissage et une fusion totale.
Le groupe californien, issue des quartiers populaires de Los Angeles, fait de sa musique, le véhicule de sa proteste dans une ville ou les contrastes sociaux sont extrêmes et les inégalités cruelles. Le groupe naît avec et grâce à la proteste.
Les membres du groupe se sont connus dans un squatte californien qui servait de centre culturel lors des grèves
générales qui se déroulèrent pendant les violences de 1995 à Los Angeles.
Ils font de la musique mais ils auraient pu utiliser tout autre type de communication, tant l’objet de leur démarche est de dénoncer les injustices du système américain, les agressions policières, la globalisation ou l’impérialisme des Etats-Unis. Plus que ces grandes idées, c’est la réalité qui compte, et ils n’arrêtent pas de passer par les stades, les écoles, les collèges, les actes syndicaux ou politiques, les protestes, les festivals alternatifs… Ozomatli ne fait pas que parcourir les salles du monde entier, ils sont aussi toujours présents lorsqu’il s’agit d’initiatives sociales. Le contact avec la rue et les actions ont toujours marqué la trajectoire du groupe.
Melting-pot impressionnant de cultures, le groupe réunit des artistes de diverses origines : afro-américaines, les caraïbes, américains, latino-américains et asiatiques. Ozomatli représente parfaitement la diversité de la société californienne et ses contrastes culturelles. Les noms même des membres du groupes nous donne une idée de cette variété de racines :
Raúl "El Bully" Pacheco, Ulises Bella, José "Crunchy" Espinoza, "Wil-Dog" Abres, Asdru Sierra, Justin "Niño" Porée, William "Echo" Marrufo, Raul Castrorena, Kanetic Source y Jiro Yamaguchi. Grâce à leur mobilisation sociale ils ont acquis une légitimité dans la rue qui va plus loin que le style musical et que peu de groupes américains ont.
Ce mélange si naturel d’origines se reflète au travers des références musicales et des styles.Ska, rap, salsa, merengue, jazz latino, rythmes indiens et funk sont des prétextes à la fête, élevée à coups de percussions et de vents.
La polyvalence et la qualité professionnelle du groupe se notent lors des concerts, alors que le micro passe du bassiste au saxophoniste, du percussionniste au guitariste, ou du trompettiste au bassiste. Souvent le concert termine avec les tambours et vents dans le public, devant les backstage, ou dans la rue même, jusqu’au dernier souffle d’énergie.
Après trois ans d’expériences musicales et de traversées de la frontière mexicaine, ayant joué dans une infinité de salles californiennes et mexicaines, sort un premier disque « Ozomatli » qui consacre le groupe sur la scène américaine et internationale.
Un concert à Los Angeles avec Rage Against The Machine pour montrer leur mécontentement alors que se célèbre une convention du Parti Démocrate en septembre 2000 est le point de départ du second disque, « Embrace The Chaos ». Sur une scène à l’air libre et avec une ambiance multiraciale et festive, commence le concert organisé par le collectif d’artistes « Refuser et Résister » !Rage Against The Machine commence le concert sous d’incroyables mesures de sécurité, tout comme s’il s’agissait d’une manifestation anti-globalisation à Seattle ou à Gênes. Lors du tour d’Ozomatli, les écrans géants montrent les images des 15000 jeunes réunis contre la corruption du système capitaliste américain lorsque la police décide de se grouper et de lancer les bombes lacrymogènes. Lors de la deuxième chanson, une altercation entre deux jeunes, servira de prétexte aux policiers pour couper le son, sans prévenir les organisateurs ou tenter d’arranger le problème. Ozomatli décide de continuer le concert et au bout de dix minutes, alors que certains tentaient de sortir par la seule sortie qu’il y avait, la police décide de charger avec violence provocant panique et des centaines de blessés dont certains à cause des tirs de balles en caoutchouc à courte distance. Le disque sort six mois plus tard avec le nom d’embrasse le chaos, avec la collaboration de De La Soul et de Black Eyed Peas. Depuis le groupe semble boulimique de scènes et traversent toutes les villes d’Etats-Unis, en passant aussi par l’Europe, l’Asie, l’Amérique Latine,… sans oublier la forte participation à de nombreuses causes sociales et politiques contre les injustices. Ozomatli, est un des groupes musicaux américains qui représente au mieux les américains d’en bas, les classes défavorisées. Ce n’est pas seulement par goût que des grands groupes tels que Santana, Los Lobos o Johnny Pacheco emmènent Ozomatli en tournée avec eux.
Peut-être est-ce aussi parce qu’ils font honneur au nom utilisé par le groupe, peut-être parce qu’ils savent que la Déesse de la Danse n’a ni nationalité, ni couleur, ni race, Ozomatli est métisse.
Ozomatli (Almo Sounds - 1998)
. Embrace The Chaos (Interscope - 2001)
. Street Signs (Concord Records - 2004)
Invité- Invité
Re: OZOMATLI
par Invité Jeu Oct 18 2007, 15:05
un new alboomm sortie en juillet , "Don't mess with the dragon"
ahhhhhhhhhhhhh souvenirs des falls...
De l'extérieur, aucun changement n'est visible : pour le fond, la formation est la même. Elle pratique la même politique d'opposition, donne les mêmes concerts explosant pour se transformer en fêtes locales bénies par cette ligne de batterie, le tout avec le même dévouement envers les sons polyglottes urbains qui s'entrechoquent. Mais il y a une nouveauté tout de même : après 12 années de collaboration dans l'écriture, 12 années de tournées incessantes entre Tokyo et Sydney via Denver, 12 années de soutiens apportés aux mobilisations anti-guerre, aux mouvements mondiaux pour les droits civils, 12 années en tant que pionniers des mixtures Espagnol/Anglais avec des ingrédients hip hop, salsa, cumbia, dub et funk du Moyen Orient, bref, après 12 années de confrontations internes et de luttes persos, voici que le groupe refait surface avec son quatrième album studio, Don’t Mess With The Dragon, leur disque le plus cohérent, le plus lustré et le plus joyeux à ce jour.
http://www.myspace.com/ozomatli
ahhhhhhhhhhhhh souvenirs des falls...
De l'extérieur, aucun changement n'est visible : pour le fond, la formation est la même. Elle pratique la même politique d'opposition, donne les mêmes concerts explosant pour se transformer en fêtes locales bénies par cette ligne de batterie, le tout avec le même dévouement envers les sons polyglottes urbains qui s'entrechoquent. Mais il y a une nouveauté tout de même : après 12 années de collaboration dans l'écriture, 12 années de tournées incessantes entre Tokyo et Sydney via Denver, 12 années de soutiens apportés aux mobilisations anti-guerre, aux mouvements mondiaux pour les droits civils, 12 années en tant que pionniers des mixtures Espagnol/Anglais avec des ingrédients hip hop, salsa, cumbia, dub et funk du Moyen Orient, bref, après 12 années de confrontations internes et de luttes persos, voici que le groupe refait surface avec son quatrième album studio, Don’t Mess With The Dragon, leur disque le plus cohérent, le plus lustré et le plus joyeux à ce jour.
http://www.myspace.com/ozomatli
Invité- Invité
Re: OZOMATLI
par boulette Jeu Oct 18 2007, 18:10
J'adore Ozomatli savait pas qu'un new alboum était sorti en juillet 
savait pas qu'un new alboum était sorti en juillet 
boulette- Les Mots qui Courent
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