JP Nataf
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Re: JP Nataf
Pas du tout ?!
Hé bien donc, JP Nataf était le chanteur des Innocents, et je sais pas si c'est en écoute sur Tot ou Tard, et j'arrive pas à uploader sur mon FTP, mais dès que je peux je mets un truc.
Hé bien donc, JP Nataf était le chanteur des Innocents, et je sais pas si c'est en écoute sur Tot ou Tard, et j'arrive pas à uploader sur mon FTP, mais dès que je peux je mets un truc.
Re: JP Nataf
4 titres en écoute sur tot ou tard ... ben pas vraiment accroché ... le genre de zic qui me déplait pas ms qui arrive po à capter mon attention
Re: JP Nataf
hmmm dommage... enfin ceux qui aiment les bos textes ne seront pas déçus !
(je veux dire, il faut se pencher sur les paroles)
(je veux dire, il faut se pencher sur les paroles)
Re: JP Nataf
pas de quoi (le reste de l'album est bien aussi... mais je crois que j'aime tout chez Tot ou Tard...)
Re: JP Nataf
Ah aaaaaah !!! pas grand chose de récent sur JP... et pourtant il a sorti il y a quelques semaines un nouvel album absolument magnifique, moins intérieur que le premier (que j'adore aussi), et il vient de démarrer une tournée, accompagné de 3 musiciens, qui mérite très largement d'être vue !!!
J'ai fait ma 3ème piqure de rappel (sans adjuvant) hier soir, et c'était un excellent moment, d'autant que le bonhomme est (en plus) très drôle, très désinvolte, et termine systématiquement ses concerts par un set acoustique au bar où il reprend quelques uns des plus beaux morceaux du 1er album ainsi que des standards des Innocents (dont évidemment Un Monde Parfait).
Je vous colle quelques articles et vidéos, j'espère que ça donnera envie de l'écouter et d'aller le voir, car comme disait DONK un peu plus haut, les textes sont vraiment ciselés.
Bon allez à la revoyure !!!
J'ai fait ma 3ème piqure de rappel (sans adjuvant) hier soir, et c'était un excellent moment, d'autant que le bonhomme est (en plus) très drôle, très désinvolte, et termine systématiquement ses concerts par un set acoustique au bar où il reprend quelques uns des plus beaux morceaux du 1er album ainsi que des standards des Innocents (dont évidemment Un Monde Parfait).
Je vous colle quelques articles et vidéos, j'espère que ça donnera envie de l'écouter et d'aller le voir, car comme disait DONK un peu plus haut, les textes sont vraiment ciselés.
Bon allez à la revoyure !!!
Filou- Les Hurlements d'Léo
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Re: JP Nataf
Et au bar de LA BATTERIE hier soir après le concert :
Dernière édition par Filou le Dim Jan 17 2010, 17:12, édité 1 fois
Filou- Les Hurlements d'Léo
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Re: JP Nataf
Un disque sans erreur - sur LA BLOGOTHEQUE http://www.blogotheque.net/Un-disque-sans-erreur
Il y a des disques qui vous prennent d’emblée mais qu’on abandonne un matin, un peu lâchement, un peu honteux, en se disant que c’est quand même un peu notre faute, qu’on aurait aimé s’engager mais qu’on ne peut pas. Il y a des disques qu’on épuise vite : des disques dont le propos ne dure qu’un temps, qui ne nous accompagnent que le temps de remplir leur office. Il y a des disques qu’on trouve important, beaux mêmes, mais qui nous laisseront toujours un peu indifférent.
Il y a des disques qu’on redécouvre chaque jour, qui semblent inépuisables. On trouve un charme fou au moindre de leurs détails. On leur découvre de nouveaux attraits à chaque heure du jour et de la nuit. Ils s’accommodent de toutes les situations, de tous les aléas, de toutes les lumières, de toutes les humeurs. Mieux, ils sont là à chaque instant, comme de vieux camarades de combat. Fidèles, loyaux, indéfectibles. Ces disques sont rares et Clair, le dernier album de JP Nataf est de ceux là.
C’est peut-être parce qu’il a bien pris son temps avant de rechausser ses groles de chanteur. On entend bien des choses sur ce disque : des orgues discrets, des petits chœurs amis, des cris d’enfants aimés, des banjos enjôleurs, des doigts qui claquent comme pour rallumer des fanaux faiblissants. Mais on y entend surtout la vie qui s’égrène. Notre homme a mis 5 ans d’une vie bien remplie, pleine de musique, 5 années passées à jouer et rejouer encore pour au final nous sortir ce disque, repoussé à plusieurs reprises. Ça nous change des seconds albums écrits à toute vitesse pour surfer sur l’intérêt suscité en tournée par des groupes trop jeunes qui épuisent leurs idées parce qu’ils ne prennent pas le temps de vivre et d’accumuler de la substance.
Ça donne un disque touffu, profond et versatile : là où certains artistes sont désespérément univoques, ne creusant (parfois très joliment) le puits que d’un sentiment unique, JP Nataf nous parle de joie et de tristesse et de tous les petits sentiments intermédiaires qui viennent colorer ses textes. Cet entre deux on le trouvait déjà dans "Himalayas", la pépite de fin d’album du dernier disque des Innocents (peut-être le plus méconnu et le meilleur), une chanson qui dit l’ascension et la chute à la fois, l’espoir et le fatalisme dans le même élan. On le côtoyait aussi dans "Mon ami d’en haut", une chanson qui parle de mort sur Plus de Sucre et qui pourtant a quelque chose de si intime et de si chaleureux... Le revoilà, donc. Dans "Elle", chanson d’amour funéraire qui s’envole à partir d’un orgue d’église façon requiem. Dans "Les lacets", qui oscille incertaine entre tempête et embrassades. Dans le dernier sommet de cette promenade : le très beau "Un jour sans erreur" donne de l’élan, s’attarde sur les souvenirs que laissent des moments parfaits et s’achève en compagnie d’un fossoyeur. Et puis, surtout, dans "Seul Alone" qui n’a peut-être qu’un défaut : celui d’occulter un peu le reste du disque, au moins au début.
Ce "Seul Alone", c’est peut-être aussi à cause de ce mastodonte posé en plein milieu qu’on s’y attarde tellement, sur ce disque. C’est qu’il faut la digérer, cette belle bête : plus de 9 minutes au garrot et une équation pas facile à résoudre, avec un texte fleuve écrit en prose vs. une instrumentation cyclique qui varie à peine. Et pourtant, le résultat est là. Un moment de pure magie. Un peu comme si Mendelson, un autre orfèvre du texte, se permettait un peu plus de légèreté. "Seul Alone", ce n’est pas une belle chanson, c’est beaucoup plus que ça. C’est un hymne, une épopée, que dis-je c’est une chanson vaste comme une péninsule et haute comme une falaise.
Parce qu’elle ne fait aucun choix, prend toutes les routes qui s’offrent à elle et ne se refuse aucune échappée. Parce qu’elle joue avec les mots, un peu comme le fait un Mathieu Boogaerts mais en moins facétieux, avec une mélancolie plus évidente. Pour "l’absence de paratonnerre à la pointe du ras de mes nerfs". Parce qu’elle conjure les peurs par la grâce d’un aveu désarmant. Parce qu’elle entretient sans déclarations tapageuses et effets de manche douteux la flamme des petites joies salvatrices, des amours qui nous prennent la main, des petits havres de paix et de chaleur, des instants précieux.
Parce qu’elle s’accroche, tout du long, à l’espoir d’une belle envolée.
le 15 décembre 2009 par Garrincha
Il y a des disques qui vous prennent d’emblée mais qu’on abandonne un matin, un peu lâchement, un peu honteux, en se disant que c’est quand même un peu notre faute, qu’on aurait aimé s’engager mais qu’on ne peut pas. Il y a des disques qu’on épuise vite : des disques dont le propos ne dure qu’un temps, qui ne nous accompagnent que le temps de remplir leur office. Il y a des disques qu’on trouve important, beaux mêmes, mais qui nous laisseront toujours un peu indifférent.
Il y a des disques qu’on redécouvre chaque jour, qui semblent inépuisables. On trouve un charme fou au moindre de leurs détails. On leur découvre de nouveaux attraits à chaque heure du jour et de la nuit. Ils s’accommodent de toutes les situations, de tous les aléas, de toutes les lumières, de toutes les humeurs. Mieux, ils sont là à chaque instant, comme de vieux camarades de combat. Fidèles, loyaux, indéfectibles. Ces disques sont rares et Clair, le dernier album de JP Nataf est de ceux là.
C’est peut-être parce qu’il a bien pris son temps avant de rechausser ses groles de chanteur. On entend bien des choses sur ce disque : des orgues discrets, des petits chœurs amis, des cris d’enfants aimés, des banjos enjôleurs, des doigts qui claquent comme pour rallumer des fanaux faiblissants. Mais on y entend surtout la vie qui s’égrène. Notre homme a mis 5 ans d’une vie bien remplie, pleine de musique, 5 années passées à jouer et rejouer encore pour au final nous sortir ce disque, repoussé à plusieurs reprises. Ça nous change des seconds albums écrits à toute vitesse pour surfer sur l’intérêt suscité en tournée par des groupes trop jeunes qui épuisent leurs idées parce qu’ils ne prennent pas le temps de vivre et d’accumuler de la substance.
Ça donne un disque touffu, profond et versatile : là où certains artistes sont désespérément univoques, ne creusant (parfois très joliment) le puits que d’un sentiment unique, JP Nataf nous parle de joie et de tristesse et de tous les petits sentiments intermédiaires qui viennent colorer ses textes. Cet entre deux on le trouvait déjà dans "Himalayas", la pépite de fin d’album du dernier disque des Innocents (peut-être le plus méconnu et le meilleur), une chanson qui dit l’ascension et la chute à la fois, l’espoir et le fatalisme dans le même élan. On le côtoyait aussi dans "Mon ami d’en haut", une chanson qui parle de mort sur Plus de Sucre et qui pourtant a quelque chose de si intime et de si chaleureux... Le revoilà, donc. Dans "Elle", chanson d’amour funéraire qui s’envole à partir d’un orgue d’église façon requiem. Dans "Les lacets", qui oscille incertaine entre tempête et embrassades. Dans le dernier sommet de cette promenade : le très beau "Un jour sans erreur" donne de l’élan, s’attarde sur les souvenirs que laissent des moments parfaits et s’achève en compagnie d’un fossoyeur. Et puis, surtout, dans "Seul Alone" qui n’a peut-être qu’un défaut : celui d’occulter un peu le reste du disque, au moins au début.
Ce "Seul Alone", c’est peut-être aussi à cause de ce mastodonte posé en plein milieu qu’on s’y attarde tellement, sur ce disque. C’est qu’il faut la digérer, cette belle bête : plus de 9 minutes au garrot et une équation pas facile à résoudre, avec un texte fleuve écrit en prose vs. une instrumentation cyclique qui varie à peine. Et pourtant, le résultat est là. Un moment de pure magie. Un peu comme si Mendelson, un autre orfèvre du texte, se permettait un peu plus de légèreté. "Seul Alone", ce n’est pas une belle chanson, c’est beaucoup plus que ça. C’est un hymne, une épopée, que dis-je c’est une chanson vaste comme une péninsule et haute comme une falaise.
Parce qu’elle ne fait aucun choix, prend toutes les routes qui s’offrent à elle et ne se refuse aucune échappée. Parce qu’elle joue avec les mots, un peu comme le fait un Mathieu Boogaerts mais en moins facétieux, avec une mélancolie plus évidente. Pour "l’absence de paratonnerre à la pointe du ras de mes nerfs". Parce qu’elle conjure les peurs par la grâce d’un aveu désarmant. Parce qu’elle entretient sans déclarations tapageuses et effets de manche douteux la flamme des petites joies salvatrices, des amours qui nous prennent la main, des petits havres de paix et de chaleur, des instants précieux.
Parce qu’elle s’accroche, tout du long, à l’espoir d’une belle envolée.
le 15 décembre 2009 par Garrincha
Filou- Les Hurlements d'Léo
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Re: JP Nataf
tout simplement pour cette info
fabdegrass- Les Grosses Papilles
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