Retour tout en émotion de Jospin devant ses militants....

LA ROCHELLE, Charente-Maritime (Reuters) - Ségolène Royal reste en tête de la course à l'investiture présidentielle socialiste dans laquelle François Hollande et Lionel Jospin n'excluent plus officiellement de se lancer.

"Aujourd'hui, il y a un argument qui enfonce tout, c'est qui peut gagner", et c'est la présidente de Poitou-Charentes qui joue ce rôle au sortir de l'été, résume un haut responsable du Parti socialiste.

A Poitiers, La Rochelle ou bientôt Rome, Bruxelles et Madrid, Ségolène Royal poursuit sa route sans se soucier des autres, déterminée à ne pas écouter "les choses désagréables".

Devant les caméras, la présidente de Poitou-Charentes brandit le "talisman de l'unité", refuse les "faux débats" et se débarrasse en une phrase de Lionel Jospin. "Toute analyse du passé est utile. Ce qui compte, c'est de construire l'avenir".

En parlant à coeur ouvert du 21 avril, l'ex-chef de la gauche plurielle a "libéré le PS du poids de la défaite" de 2002, estiment ses partisans, marquant une étape indispensable pour préparer la bataille de 2007 et y jouer un rôle de premier plan.

Le premier secrétaire du parti, François Hollande, dit lui désormais ouvertement qu'il pourrait être candidat à la candidature "s'il y avait une confusion, s'il y avait nécessité de trouver une issue".

"C'est lui qui a les cartes pour rassembler le plus grand nombre de socialistes", estime Benoît Hamon, du Nouveau parti socialiste (NPS).

Un avis partagé par certains jeunes militants, qui sont gré à François Hollande de défendre bec et ongles l'unité des socialistes depuis neuf ans et le projet présidentiel du PS, leur "candidat préféré".

VICTIMISATION

Lionel Jospin et François Hollande se sont entretenus samedi en début de soirée après la "séquence émotion" de l'ancien chef de gouvernement.

"Il faut que tout se décante. Tout le monde va parler à tout le monde dans les quatre semaines qui viennent", explique un jospinien, qui n'exclut pas des rapprochements.

L'équation personnelle du couple Royal/Hollande s'est compliquée ces derniers jours. "Les circonstances sont originales", reconnaît la présidentiable. "Il ne sera pas candidat contre elle", assure un secrétaire national proche du premier secrétaire.

"Il y a une part de l'intimité du dialogue de ces deux responsables qui nous échappe", commente plus prudemment le député européen Bernard Poignant, proche de Lionel Jospin.

Tout en dénonçant les sondages, les fabiusiens cherchent à imposer l'idée que la partie se résume au seul duel entre l'ancien Premier ministre et "elle", accusée au mieux de défendre une "ligne floue", au pire de participer à un "concours de look". Une "victimisation" dont la favorite bénéficie indirectement.

Les proches de Dominique Strauss-Kahn ont installé leur candidat dans un autre face-à-face contre Nicolas Sarkozy, plus que probable candidat de l'UMP à la présidentielle, et dénoncent ouvertement le double jeu "Hollande-Royal".

Jack Lang, lui, ne dispose d'aucun courant au sein du PS et pourrait avoir du mal à réunir les trente parrainages d'élus nécessaires pour déposer une candidature.

Pas question que l'ancien ministre de l'Education se retire pour des raisons administratives. "Ce serait indécent", note un membre de la direction du PS. D'autant que Jack Lang a toujours dit qu'il n'y avait que deux personnes derrière lesquelles il pourrait se ranger: François Hollande et Lionel Jospin.



éh ben un beau bordel au ps......pas comme ça que ça va aller

mouais va vraiment falloir qu'il se mette d'accord et qu'ils proposent quelqu'un de crédible ...
crédible on a dit ... alors jack "50000 personnes m'acclament" t'es pas concerné!