Michel Muller, candidat virtuel
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Michel Muller, candidat virtuel
Par Jean-François GUYOT
PARIS (AFP) - L’humoriste Michel Muller, chantre de l’humour noir et du mauvais esprit pour mieux brocarder les travers de la société, s’invite dans la présidentielle en candidat virtuel, héros d’un journal de campagne à suivre dès le 15 janvier sur Paris-Première.
Prévu en 85 épisodes de 4 minutes, du lundi au vendredi à 20H40 jusqu’au second tour, ce feuilleton électoral sera tourné au fur et à mesure afin de rebondir en temps réel sur la vraie campagne.
Humoriste féroce, Michel Muller sous ses traits de Français moyen rondouillard mais faux débonnaire, incarnera le candidat imaginaire Pierre Hénaut, médecin généraliste, passionné de pêche à la mouche, maire sans étiquette d’une petite commune et engagé "avec optimisme" dans la bataille de la présidentielle.
Contre toute attente, Michel Muller souhaite rendre hommage à la politique et en particulier aux élus locaux : "J’ai toujours été passionné par la politique, métier noble. Je n’ai jamais cru aux +tous pourris+. La plupart des élus sont honnêtes et travaillent énormément", souligne-t-il dans un entretien à l’AFP.
"A travers le candidat Hénaut, je veux me moquer de la dérive des conseillers en communication, ceux qui font disparaître les idées derrière les slogans", ajoute Michel Muller qui a eu l’idée de ce journal de campagne en 2002.
"Un reportage avait été consacré à la campagne de Lionel Jospin. Je me souviens de l’avoir vu désespéré face à ses conseillers qui lui demandaient de sourire. Des +communicants+ dans l’illusion du pouvoir, avec des idées souvent dérisoires", dénonce l’humoriste décapant.
"Le candidat que je vais jouer est sincère. Est-il prêt à tous les compromis pour réussir ? C’est son dilemme. Mon travail de bouffon sera d’avoir un regard aiguisé", précise-t-il.
Révélé en 1995, Michel Muller, 40 ans, a fait des études d’ingénieur mais s’est refusé à l’idée de passer sa vie dans un bureau. Reconverti en professeur de maths en prison, puis en collèges et lycées, il s’essaie au café-théâtre avec déjà le même humour noir.
Une rencontre avec Claude Martinez sera décisive. Séduit, l’ancien producteur de Coluche lui offre pour un soir le théâtre du Splendid. Le succès est immédiat.
Michel Muller rejoindra Canal+ en chroniqueur corrosif de "Nulle Part Ailleurs" avec des portraits subversifs des invités expliquant "pourquoi il ne fallait pas les inviter", et en retour quelques inimitiés tenaces.
"On décrit mon humour comme noir. Je fais plutôt dans le second degré. Je dis des choses qui m’amusent, en espérant simplement que le public en fera autant", confie Michel Muller qui, en disciple de Coluche et de Pierre Desproges, "séchait les cours pour écouter à la radio +Le tribunal des flagrants délires+".
Les SDF, les cités, l'acharnement thérapeutique, les femmes battues, la télé-réalité ou le dopage : tous les sujets sont bons pour l’humoriste.
Michel Muller a même osé détourner un tube de Chantal Goya : "Ce matin, un lapin a tué un chasseur. C’était un lapin qui avait un fusil... Ce que la chanson ne dit pas c’est qu’avec le recul, le fusil a écrasé le lapin. Il ne fallait pas cacher la vérité aux enfants".
PARIS (AFP) - L’humoriste Michel Muller, chantre de l’humour noir et du mauvais esprit pour mieux brocarder les travers de la société, s’invite dans la présidentielle en candidat virtuel, héros d’un journal de campagne à suivre dès le 15 janvier sur Paris-Première.
Prévu en 85 épisodes de 4 minutes, du lundi au vendredi à 20H40 jusqu’au second tour, ce feuilleton électoral sera tourné au fur et à mesure afin de rebondir en temps réel sur la vraie campagne.
Humoriste féroce, Michel Muller sous ses traits de Français moyen rondouillard mais faux débonnaire, incarnera le candidat imaginaire Pierre Hénaut, médecin généraliste, passionné de pêche à la mouche, maire sans étiquette d’une petite commune et engagé "avec optimisme" dans la bataille de la présidentielle.
Contre toute attente, Michel Muller souhaite rendre hommage à la politique et en particulier aux élus locaux : "J’ai toujours été passionné par la politique, métier noble. Je n’ai jamais cru aux +tous pourris+. La plupart des élus sont honnêtes et travaillent énormément", souligne-t-il dans un entretien à l’AFP.
"A travers le candidat Hénaut, je veux me moquer de la dérive des conseillers en communication, ceux qui font disparaître les idées derrière les slogans", ajoute Michel Muller qui a eu l’idée de ce journal de campagne en 2002.
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"Le candidat que je vais jouer est sincère. Est-il prêt à tous les compromis pour réussir ? C’est son dilemme. Mon travail de bouffon sera d’avoir un regard aiguisé", précise-t-il.
Révélé en 1995, Michel Muller, 40 ans, a fait des études d’ingénieur mais s’est refusé à l’idée de passer sa vie dans un bureau. Reconverti en professeur de maths en prison, puis en collèges et lycées, il s’essaie au café-théâtre avec déjà le même humour noir.
Une rencontre avec Claude Martinez sera décisive. Séduit, l’ancien producteur de Coluche lui offre pour un soir le théâtre du Splendid. Le succès est immédiat.
Michel Muller rejoindra Canal+ en chroniqueur corrosif de "Nulle Part Ailleurs" avec des portraits subversifs des invités expliquant "pourquoi il ne fallait pas les inviter", et en retour quelques inimitiés tenaces.
"On décrit mon humour comme noir. Je fais plutôt dans le second degré. Je dis des choses qui m’amusent, en espérant simplement que le public en fera autant", confie Michel Muller qui, en disciple de Coluche et de Pierre Desproges, "séchait les cours pour écouter à la radio +Le tribunal des flagrants délires+".
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Re: Michel Muller, candidat virtuel
Ricky_Banlieue a écrit:
Michel Muller a même osé détourner un tube de Chantal Goya : "Ce matin, un lapin a tué un chasseur. C’était un lapin qui avait un fusil... Ce que la chanson ne dit pas c’est qu’avec le recul, le fusil a écrasé le lapin. Il ne fallait pas cacher la vérité aux enfants".
excellent ce sketch ... qq1 l'avait posté ici nan?
Re: Michel Muller, candidat virtuel
il est trop fort de gars !
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Re: Michel Muller, candidat virtuel
celle la aussi enomre
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Re: Michel Muller, candidat virtuel
c'est clair par contre son spectacle pas trop entendu parle
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