présidentielles 2007

Mamzelle Bulle a écrit:bah j'suis sure qu'il les a depuis longtps ... mais il a refait son cinéma "bouh bouh je suis une pov' victime, on me bloque mes signatures" ... ça fait causer de lui et ça renforce son discours victimaire

le nouvel obs a écrit:Parrainages : neuf candidats assurés d'être en lice le 22 avril

NOUVELOBS.COM | 15.03.2007 | 17:06

François Bayrou (UDF), Marie-George Buffet (PCF), Ségolène Royal (PS), Nicolas Sarkozy (UMP), Gérard Schivardi, Philippe de Villiers (MPF), Jean-Marie Le Pen (FN), Dominique Voynet (Verts) et Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) ont tous achevé leur recherche de signatures.

(Reuters)
Une dizaine de candidats devraient participer au premier tour de l'élection présidentielle, contre 16 en 2002. A la veille, jeudi 15 mars, de la date limite de dépôt des signatures au Conseil constitutionnel, neuf prétendants avaient obtenu les 500 parrainages d'élus nécessaires. Depuis dix à quinze jours, les "petits" postulants à la fonction suprême se sont lancés dans une chasse aux derniers paraphes, accusant les "grands" candidats d'empêcher les élus de leur parti de les parrainer. Cette stratégie a apparemment permis depuis samedi à Gérard Schivardi, Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen, Arlette Laguiller et Dominique Voynet, dans l'ordre, d'annoncer détenir les 500 paraphes nécessaires, certains se rendant en personne au Conseil constitutionnel déposer les formulaires manquants.

Résistance des élus

La présence de 16 candidats en 2002, un record, avait contribué à l'éparpillement des voix des électeurs de gauche et à l'élimination de Lionel Jospin au premier tour. La crainte d'un nouveau 21 avril a incité le Parti socialiste à donner à ses élus une consigne stricte de n'accorder leur parrainage qu'à sa candidate, Ségolène Royal. "Aucun choix n'a été imposé aux élus divers gauche non membres du Parti socialiste, chacun étant libre de son propre choix", précise le PS dans un communiqué diffusé jeudi. Résistance ou non des élus, la participation de José Bové, Nicolas Dupont-Aignan et Rachid Nekkaz apparaît incertaine.

Besancenot au Conseil constitutionnel vendredi

Au dernier comptage, Olivier Besancenot, candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), disait disposer de 482 formulaires mais a annoncé qu'il irait au Conseil constitutionnel vendredi. José Bové en rechercherait une vingtaine. Inquiètes de voir le candidat altermondialiste peut-être absent du premier tour, des personnalités ont signé un texte en appelant à la conscience démocratique des élus. "Plusieurs courants de pensée ayant une réalité dans la vie de notre pays risquent d'être écartés du débat présidentiel. Il en est ainsi de la candidature de José Bové qui est précisément celle qui veut permettre à ces millions de personnes qui désespèrent de la politique de faire irruption dans la campagne électorale", écrivent, entre autres, l'actrice Juliette Binoche le cinéaste Robert Guédiguian et le navigateur Eugène Riguidel.

"Priorité au terrain"

Neuf candidats s'étaient affrontés en 1995 et 1988, dix en 1981 et 12 en 1974. Parmi les quatre candidats institutionnels assurés d'avoir largement leurs signatures, François Bayrou, Marie-George Buffet, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, seule la candidate communiste a décidé de se rendre au Conseil constitutionnel. Chez les "petits" candidats, Arlette Laguiller, dont c'est la cinquième participation à un scrutin présidentiel, ne s'y rendra pas, à la différence de ce qu'on fait Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen et Dominique Voynet. "Priorité au terrain", dit-on dans l'entourage de la candidate de Lutte ouvrière. La militante trotskiste, qui a annoncé avoir les 500 signatures jeudi matin, devait participer à une manifestation de salariés d'Alcatel-Lucent dans l'après-midi à Paris et tenir meeting vendredi à Rouen.

"On se bat comme des dingues"

Rachid Nekkaz, président du club des élus "Allez France", revendiquait 456 signatures mercredi. Nicolas Dupont-Aignan donnait le chiffre de 472 jeudi et se montrait très incertain. "Cela peut être fait comme ne pas être fait. J'espère mais je ne peux le garantir", a déclaré à Reuters le candidat de Debout la République. "Je ne ferai aucune déclaration avant le 31 mars", a-t-il ajouté à propos d'une éventuelle consigne de vote. Ce jour-là, le candidat gaulliste a prévu un grand rassemblement à Paris. Frédéric Nihous, de Chasse, Pêche, Nature et Traditions, a dit disposer de 470 parrainages. "Il manque la petite trentaine qui fait que ça commence à sentir bon", a-t-il expliqué mercredi à Reuters, espérant pouvoir se rendre au Conseil constitutionnel. "On se bat comme des dingues. Ça devrait être bon d'ici vendredi".

mortimers a écrit:
pis qu'ils assument leur engagement dans la vie publique !!!
je trouve aussi nul quelqu'un qui donne sa signature sans vouloir que l'on sache pour qui...que ceux qui la donne poa !!!

Mamzelle Bulle a écrit:

tout à fait d'accord ...

mortimers a écrit:
pis qu'ils assument leur engagement dans la vie publique !!!
je trouve aussi nul quelqu'un qui donne sa signature sans vouloir que l'on sache pour qui...que ceux qui la donne poa !!!

Mathématiques et élections
La théorie des suffrages
Michel Balinski, chercheur au CNRS, a trouvé le Graal du vote démocratique : une liste où l'on note les candidats par ordre préférentiel. Utopique ?

Les processus électoraux prétendument démocratiques ? Selon Michel Balinski, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire d'Econométrie de l'Ecole polytechnique), «ils sont tous d'une injustice choquante». A la seule exception - comme on va voir - de celui en vigueur depuis peu dans le canton de Zurich. Les mathématiciens, c'est leur marotte, passent leur temps à imaginer des systèmes parfaits. Pas étonnant que la réalité d'ici-bas leur déplaise. Michel Balinski a effectivement étudié en profondeur tous les types de scrutins, et n'y a trouvé que des aberrations. Aux Etats-Unis, au nom de l'équité, grâce à des logiciels sophistiqués, on a découpé les circonscriptions des députés de sorte que chacune regroupe exactement le même nombre d'électeurs : 650 000. Pourtant, «c'est complètement truqué, par des arrangements entre les deux grands partis!». Parfois, il n'y a même qu'un seul candidat local : «Inutile de se présenter contre lui, car on n'aurait aucune chance.» En France, c'est l'inverse, les circonscriptions contenant des populations qui varient dans un rapport de 1 à 5,5. Dans un département, comme le Var, on trouve un député représentant 60 000 personnes, et un autre 150 000. Il en résulte une surreprésentation des zones rurales. Surtout, dénonce Balinski, l'injustice est aggravée par la perversité du système à deux tours, par lequel «des candidats mineurs faussent tout, empêchant souvent le candidat le plus consensuel de l'emporter». Au Royaume-Uni, il n'y a pas de second tour, pourtant ce n'est pas mieux : Tony Blair n'a jamais été élu que par une minorité...
Ce qui est grave pour l'élection de députés l'est bien davantage lorsqu'il s'agit de désigner un(e) président(e) de la République. Or, avec son collègue Rida Laraki, Michel Balinski a mis au point un système dit du «jugement majoritaire», qui permettrait, en un seul tour, d'élire ce «candidat le plus consensuel», souvent éliminé par le couperet du premier tour. Les deux chercheurs prennent l'exemple de la présidentielle de 2002 : «Jacques Chirac l'a emporté avec 82% des voix. Il est évident que toutes ces voix, comptabilisées à l'identique, n'étaient pas de même valeur.» D'où l'objectif de nos matheux de Polytechnique : peser équitablement la valeur de chaque voix, et éviter l'«effet pervers» des candidatures mineures - sans les empêcher de s'exprimer. A la limite, n'importe qui pourrait se présenter sans les fameuses 500 signatures : «Ceci ne dérangerait pas notre système - lequel s'appuie, croyez-moi, sur de très belles mathématiques fondamentales.»
En quoi consiste le procédé ? Devant le nom de chaque candidat, l'électeur est invité à cocher une seule case, dans six colonnes intitulées respectivement «très bien», «bien», «assez bien», «passable», «médiocre» et «mauvais». Ensuite, comptabilisant toutes les croix, l'ordinateur désignera le candidat agréé par le plus grand nombre. D'habitude, les scientifiques expérimentent sur des rats de laboratoire. Ici, les cobayes ne peuvent qu'être de vrais bipèdes, munis d'une véritable carte d'électeur. Pour cette raison, le 22 avril, les chercheurs de Polytechnique vont, sur la base du volontariat, tester leur procédé dans deux des bureaux de vote de la ville d'Orsay (Essonne). Après leur passage devant l'urne officielle, les votants seront priés de cocher des cases sur les formulaires de «jugement majoritaire». Après le dépouillement, les résultats seront comparés à ceux recueillis par le procédé officiel en vigueur, qui garde bien entendu force de loi. Mais il s'agit surtout de tester dans les conditions réelles l'«acceptabilité» du système par les électeurs, priés se prêter à ce rôle de cobayes, lors d'une expérience scientifique heureusement indolore.
Mieux : un système de ce type, signé Balinski, est déjà légalement en vigueur en Suisse, pour les élections locales dans le canton de Zurich. D'ailleurs, dit sans fausse modestie le mathématicien, «la méthode que nous proposons est la seule juste»... Son adoption zurichoise a fait suite à la plainte déposée par un citoyen électeur local : votant obstinément, depuis des années, pour un parti un peu marginal, celui-ci s'était estimé trahi, n'ayant jamais assisté à l'élection d'un candidat de ce parti. Or la Constitution helvète garantit à chaque citoyen que sa voix «doit être prise en compte». Le tribunal compétent ayant donné raison à ce citoyen chicaneur, le canton de Zurich a été contraint de changer de système. D'où l'adoption du procédé Balinski, avec une grille cantonale unique, dans laquelle on met des croix. Ce qui donne leur chance aux partis les plus minoritaires : grâce à une comptabilisation globale, on parvient à donner un siège à un petit parti, dans la circonscription où il est le moins minoritaire - même si ce n'est pas forcément celle du plaignant qui a fait bouger les choses.
Qu'en sera-t-il en France ? Sachant que nul n'est prophète en son pays, le duo Balinski-Laraki ne se fait guère d'illusions sur l'avenir hexagonal de ses beaux systèmes mathématiques. Si justes et démocratiques soient-ils, ils se heurtent à trop d'habitudes et d'intérêts, et nous ne sommes pas près d'assister à l'élection du «candidat réellement le plus consensuel». Pourtant, l'équipe du CNRS - qui n'a jamais revendiqué le moindre droit d'auteur en provenance de Zurich - commence à déposer des brevets sur ses procédés. Car il n'y a pas que les scrutins politiques dans la vie. La désignation complexe de lauréats, de gagnants de toutes sortes, dans des compétitions de toutes natures, en fonction de paramètres multiples, est une question qui se pose dans d'innombrables secteurs. Depuis les joutes sportives jusqu'aux labels commerciaux, en passant par les concours de Miss France ou de produits fermiers, les tests comparatifs, les césars, oscars et autres hit-parades, etc., sans compter les procédures de recrutement, le monde moderne est le théâtre de compétitions multiples. Alors pourquoi ne pas en profiter ? Déjà, Balinski et Laraki ont mis au point «une méthodologie pour classer les vins».


Le vote doit être « solennel »
Outre leur caractère injuste, les scrutins habituels souffrent, selon Michel Balinski, d'«un manque de solennité». Désormais, on vote un peu par-dessus la jambe, à la va-vite, voire pas du tout, ou d'une façon ludique. C'est pourquoi le bulletin conçu pour le «jugement majoritaire» invite l'électeur à «prendre tous les éléments en compte» et à «juger en conscience» : on ne rigole pas avec ces choses-là...

Fabien Gruhier
Le Nouvel Observateur

mortimers a écrit:le mieux c'est t'y poa de s'engager dans la vie de tous les jours pour influencer un parti ou les politiques???

mortimers a écrit:toutafait missieur amour des souries...

Ricky_Banlieue a écrit:

mortimers a écrit:toutafait missieur amour des souriRes...

mortimers a écrit:

mortimers a écrit:

pouet pouet a écrit:

sinon ricky tu vas pas bien du tout du tout mais j'ai bataillé pour te sauver aujourd'hui

dans mon reve erotique l'allait poa bien en effet le monbanlieue...

y'avait des souris qui le sexaient...

mortimers a écrit:

mortimers a écrit:

mortimers a écrit:

pouet pouet a écrit:

sinon ricky tu vas pas bien du tout du tout mais j'ai bataillé pour te sauver aujourd'hui

dans mon reve erotique l'allait poa bien en effet le monbanlieue...

y'avait des souris qui le sexaient...

mortimers a écrit:y'a quand meme 36 000 maires en france ...

y'a matiere a avoir les signatures, non???

je me repete, si on garde ce systeme de parrainage, les maires devraient etre oblige a parrainner !!!

Il y a douze candidats en lice pour l'élection présidentielle du 22 avril et du 6 mai, annonce le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré.

La candidature de l'altermondialiste José Bové a été retenue par le Conseil, dont les huit autres membres entouraient le président de l'institution.

Les candidats avaient jusqu'à vendredi dernier 18h00 pour déposer un minimum de 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle.

Jean-Louis Debré a précisé que 16.900 formulaires avaient été reçus et que 16.615 avaient été validés.

Les candidats, par ordre alphabétique, sont les suivants :

François Bayrou (UDF)

José Bové (Altermondialiste)

Marie-George Buffet (PCF)

Olivier Besancenot (LCR)

Arlette Laguiller (LO)

Jean-Marie Le Pen (FN)

Frédéric Nihous (CPNT)

Ségolène Royal (PS)

Nicolas Sarkozy (UMP)

Gérard Schivardi (PT)

Philippe de Villiers (MPF)

Dominique Voynet (Verts).

Depuis que le président de la République est élu au suffrage universel, le nombre de candidats a été de six en 1965, sept en 1969, 12 en 1974, 10 en 1981, neuf en 1988 et 1995 et enfin 16 en 2002, ce qui constitue un record.

Mamzelle Bulle a écrit:bah j'trouve que la liste y'en a qd meme pour tout le monde ... ok il manque hulot ... ms bon c'est les presidentielles ... pas l'election de monsieur tv!

Spoiler: