qu'ils aillent se faire enc****

meme pas envie de regarder...

me semble que c'est interdit par la loi toutes ces prieres de rue !!!

allez oust au post !!!
et et re a toutes les cagoules de tout bord !!!

Degré zéro de l'humanité, vivement que cette loi soit appliquée et qu'on n'entende plus ces fachos coincés du cul

mortimers a écrit:meme pas envie de regarder...

pareil ... je commence à vraiment saturer de tout leur cirque! ces bourges qui veulent jouer les rebelles et viennent chouiner qd ils se prennent de la lacrymo ds la gueule, ces gueules de faux culs qui se défendent d'etre fachos mais suintent la haine de partout ...

Et hop, une claque dans la gueule des obscurantistes

10 raisons.....

 

France
BD. Après les Corses, Pétillon égratigne les Bretons
Bande dessinéesamedi 06 juillet 2013

René Pétillon à Port Manech.
Photo Ouest-France / Béatrice Le Grand
 
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L'Enquête corse, BD primée à Angoulême, avait donné un sacré coup de projecteur sur les aventures de Jack Palmer. René Pétillon, son auteur, entraîne son détective au coeur d'une région qu'il connaît comme sa poche : la Bretagne. Algues vertes nauséabondes, marchands d'art contemporain cupides, Parisiens en terrain conquis... : son sens de la dérision fait merveille.

Sourcils épais et blancs, regard vif et pénétrant : René Pétillon a de faux airs de Clint Eastwood. « En plus petit, alors », corrige-t-il aussitôt. Le père du détective Jack Palmer, un personnage de BD mélange d'Humphrey Bogart et des Marx Brothers, dessine dans Le Canard Enchaîné depuis vingt ans. Son amour du non-sens et sa subtilité transparaissent dans chacune de ses cases.

Le tome 15 des aventures de Jack Palmer ne déroge pas à la règle. Après l'Enquête Corse, restée dans toutes les mémoires, le détective à l'imper trop large débarque en Bretagne. Là où son créateur naquit, en 1945. Pétillon, le fils du boulanger de Lesneven, au nord du Finistère, avait déjà évoqué son pays natal dans le très autobiographique Super Catho, dessiné par Florence Cestac.

Dans Jack Palmer en Bretagne, à paraître le 13 septembre, il inscrit pleinement sa région natale dans une enquête rocambolesque, au ressort scénaristique digne d'Agatha Christie. Sur un îlot sont réunis des collectionneurs d'art contemporains, d'une grande cupidité - le défaut que Pétillon supporte le moins. Quant à l'art contemporain... « Certaines oeuvres se prêtent à la rigolade. D'autres m'intéressent ; d'autres encore, sont de l'ordre de la parodie. »

Dès la première case de l'album, l'un des protagonistes s'interroge : « Qu'est-ce qui pue comme ça ? » ; la réponse est sans appel : « L'algue verte ». Les éleveurs de porc apparaissent butés : « Vous êtes équipés d'une station d'épuration ? », interroge une journaliste. « C'est trop cher. Avec la baisse des cours, on n'y arrive pas », rétorque son interlocuteur, bras croisés, casquette vissée sur le crâne. Les gendarmes ont la gâchette facile. Les danseurs folkloriques - pardon, de Cercle celtique ! - sont gentiment brocardés. Quant aux pêcheurs, ils apparaissent un peu rustres, avec un beau spécimen de rebelle, épris de liberté et de boisson alcoolisée. Pétillon réserve ses flèches les plus acérées à ces Parisiens qui débarquent en terrain conquis, dans leurs riches propriétés.

Bref, tout le monde est égratigné, plus ou moins durement, sans être pour autant caricaturé. « René est un comique élégant et raffiné, jamais vulgaire, qui fait toujours attention à ne blesser personne, définit sa collègue Florence Cestac. Il arrive à dénoncer plein de choses, avec une douce dérision. »

L'Enquête corse ne lui a valu aucunes représailles, pas plus que L'Affaire du voile, dans laquelle il bousculait les musulmans intégristes. « Seul un imam en Suisse a décrété que cet album était une insulte à l'islam », précise celui qui ne se départit jamais de son sens de l'humour.

Ce métier rend obsessionnel

L'idée d'inviter en Bretagne Jack Palmer, qui est déjà complètement à l'ouest, lui trottait dans la tête depuis longtemps. Il a décidé de faire lui-même les couleurs, pour retranscrire toutes les nuances de bleu et la lumière, incomparable. Les stages d'aquarelle, qu'il a suivis assidûment avec ses amis, lui ouvrent une magnifique palette. Son coup de crayon s'est également affirmé, grâce à ses dessins de presse. « Son trait, extrêmement dynamique, est d'une totale efficacité », admire Florence Cestac.

Pétillon se régale à croquer les paysages et les roches qui ont marqué son enfance, l'époque où il a découvert la BD. La « grande gueule » du capitaine Haddock a subjugué cet homme discret, qui observe beaucoup et parle peu. Il semble d'une grande sérénité, à l'image de sa maison lumineuse du sud-Bretagne. Tout y est bien ordonné, jusqu'aux magnifiques rosiers qui taquinent les volets bleus. Calme et volupté ? « Je suis très nerveux, contredit-il. Et je peux être chiant, comme tout le monde, car ce métier rend obsessionnel. »

« Monté » à Paris en 1968, Pétillon retourne chaque été se ressourcer dans « sa » Bretagne, en famille. « Je me sens bien, là, avec l'idée que la terre finit ici. J'adore la côte, les paysages un peu durs, comme la pointe de Penmarc'h, près de Quimper. Je me régale des crêpes et du Kig ha farz de ma femme. Et la musique bretonne me fait frissonner. Il n'y a que le rock'n'roll qui me donne des émotions pareilles ! »

Laurent BEAUVALLET.

Un nouveau Palmer, j'adhère