Cocumont, le rdv des communes de France aux noms burlesques
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Cocumont, le rdv des communes de France aux noms burlesques
Cocumont, le rendez-vous des communes de France aux noms burlesques
Presse Canadienne
COCUMONT (AP) - Corps-Nuds, Grateloup, Théminettes, Marans, Trécons... Une vingtaine de maires de villages aux noms originaux ont répondu présent à l'invitation de Jean-Louis Armand, premier édile de Cocumont (Lot-et-Garonne), qui organisait jusqu'à dimanche les 3e Rencontres des communes de France aux noms burlesques.
Chaque année depuis trois ans, ces élus se retrouvent dans une de leurs communes pour célébrer cette particularité tout en faisant découvrir les produits de leur terroir. "Je ne sais plus combien de fois nous avons dû changer les panneaux de signalisation qu'on nous a piqués", confie Brigitte Rey, mairesse de Bouzillé (Maine-et-Loire, 1305 habitants).
"Chez nous, il y en a qui auraient voulu changer le nom de la commune. Au moins grâce à ça, on ne nous oublie pas", dit-elle.
"On ne compte plus ceux qui nous traitent d'Arnaqueurs." Jean-Pierre Drieux, maire d'Arnac-la-Poste (Haute-Vienne, 1000 habitants), ne manque pas d'humour. Une denrée courue ici à l'heure de l'apéro où l'on se risque parfois "sur le bizarre".
A l'origine de ces curieux patronymes, bien souvent, les langues régionales. Ainsi, Latronche en Corrèze tient son origine du tronc d'arbre.
"Quand mon fils a téléphoné pour prendre un rendez-vous à l'hôpital de Brest pour des examens, on lui a raccroché au nez", raconte Jean-Michel Guerineau, le maire de Beaufou, venu en force avec 50 de ses concitoyens vendéens. A ses côtés, Raymond Philibert, le maire de Vaux-en-Beaujolais (Rhône), plus connu sous le nom de Clochemerle, petit village dont la notoriété n'est plus à faire tant le combat autour d'une pissotière reste inscrit à jamais en lettres d'or au fronton de la littérature.
Bourgougnague (Lot-et-Garonne, 337 âmes) doit sa réputation à la longueur de ce nom preque imprononçable qui tient ses origines du notable qui, au Ve siècle, présidait à sa destinée. Quant à Ginette Blanchet, mairesse de Chantemerle-sur-la-Soie (Charente-Maritime, 110 habitants), elle est venue ici apporter une touche de poésie à des agapes plus... viriles.
Moins littéraire mais plus licencieux, Geneviève Le Lannic, mairesse de Monteton (Lot-et-Garonne, 240 âmes), se plaint à qui veut l'entendre de "ces services publics qui s'entêtent à vous mettre un accent là où il n'y en a pas". Christian Lussaguet, maire de Moncrabeau (Lot-et-Garonne, 789 habitants), n'en est pas, lui, à son coup d'essai. Chaque année, il organise dans sa commune le "concours des menteurs", dont la prochaine édition doit avoir lieu dimanche prochain.
Quand au maire de Cocumont, organisateur des réjouissances de cette année, il s'étonne encore de l'attitude de ce voisin restaurateur agenais qui refuse de vendre le vin de la coopérative locale sous prétexte que ce nom est invendable...
Presse Canadienne
COCUMONT (AP) - Corps-Nuds, Grateloup, Théminettes, Marans, Trécons... Une vingtaine de maires de villages aux noms originaux ont répondu présent à l'invitation de Jean-Louis Armand, premier édile de Cocumont (Lot-et-Garonne), qui organisait jusqu'à dimanche les 3e Rencontres des communes de France aux noms burlesques.
Chaque année depuis trois ans, ces élus se retrouvent dans une de leurs communes pour célébrer cette particularité tout en faisant découvrir les produits de leur terroir. "Je ne sais plus combien de fois nous avons dû changer les panneaux de signalisation qu'on nous a piqués", confie Brigitte Rey, mairesse de Bouzillé (Maine-et-Loire, 1305 habitants).
"Chez nous, il y en a qui auraient voulu changer le nom de la commune. Au moins grâce à ça, on ne nous oublie pas", dit-elle.
"On ne compte plus ceux qui nous traitent d'Arnaqueurs." Jean-Pierre Drieux, maire d'Arnac-la-Poste (Haute-Vienne, 1000 habitants), ne manque pas d'humour. Une denrée courue ici à l'heure de l'apéro où l'on se risque parfois "sur le bizarre".
A l'origine de ces curieux patronymes, bien souvent, les langues régionales. Ainsi, Latronche en Corrèze tient son origine du tronc d'arbre.
"Quand mon fils a téléphoné pour prendre un rendez-vous à l'hôpital de Brest pour des examens, on lui a raccroché au nez", raconte Jean-Michel Guerineau, le maire de Beaufou, venu en force avec 50 de ses concitoyens vendéens. A ses côtés, Raymond Philibert, le maire de Vaux-en-Beaujolais (Rhône), plus connu sous le nom de Clochemerle, petit village dont la notoriété n'est plus à faire tant le combat autour d'une pissotière reste inscrit à jamais en lettres d'or au fronton de la littérature.
Bourgougnague (Lot-et-Garonne, 337 âmes) doit sa réputation à la longueur de ce nom preque imprononçable qui tient ses origines du notable qui, au Ve siècle, présidait à sa destinée. Quant à Ginette Blanchet, mairesse de Chantemerle-sur-la-Soie (Charente-Maritime, 110 habitants), elle est venue ici apporter une touche de poésie à des agapes plus... viriles.
Moins littéraire mais plus licencieux, Geneviève Le Lannic, mairesse de Monteton (Lot-et-Garonne, 240 âmes), se plaint à qui veut l'entendre de "ces services publics qui s'entêtent à vous mettre un accent là où il n'y en a pas". Christian Lussaguet, maire de Moncrabeau (Lot-et-Garonne, 789 habitants), n'en est pas, lui, à son coup d'essai. Chaque année, il organise dans sa commune le "concours des menteurs", dont la prochaine édition doit avoir lieu dimanche prochain.
Quand au maire de Cocumont, organisateur des réjouissances de cette année, il s'étonne encore de l'attitude de ce voisin restaurateur agenais qui refuse de vendre le vin de la coopérative locale sous prétexte que ce nom est invendable...
Re: Cocumont, le rdv des communes de France aux noms burlesques
Doit pas toujours être facile
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