les policiers renoncent à distribuer des préservatifs
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les policiers renoncent à distribuer des préservatifs
Le syndicat de la police allemande GdP a décidé de renoncer à son projet de distribution de préservatifs en marge des Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Cologne (ouest), afin "de ne froisser personne", a indiqué mercredi une porte-parole du syndicat.
L'initiative avait été interprétée à tort comme une provocation, alors que les préservatifs ne devaient pas être distribués aux pèlerins, mais aux policiers chargés de veiller à la sécurité de la manifestation, a précisé cette porte-parole.
Des pressions des milieux catholiques ont également contraint le responsable d'un centre d'accueil de pèlerins à Satzvey, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Cologne, à renoncer à son projet de distribuer à ses hôtes 200 préservatifs mis à sa disposition par un fabricant.
Dieter Schulz avait fait part de ses intentions à la presse locale, précisant n'avoir, contrairement à la hiérarchie catholique, "pas de rapport tendu avec la question". Mais il avait rapidement été rappelé à l'ordre par les organisateurs des JMJ. Le diacre de la paroisse, Peter Gebhardt, a finalement pu annoncer que M. Schulz s'était "distancié de son projet".
L'organisation américaine Condoms4Life ("Des préservatifs pour la vie") n'a pour sa part pas l'intention de se laisser intimider par la venue du pape Benoît XVI: elle a loué des espaces publicitaires dans la station de métro Cathédrale de Cologne pour y afficher en allemand, en anglais et en espagnol que "les bons catholiques ont recours aux préservatifs".
Quant aux organisateurs des JMJ, ils estiment qu'il "existe des sujets plus importants à discuter, au lieu de présenter de manière provocatrice cette question polémique", a déclaré leur porte-parole Matthias Kopp.
Quelque 400.000 jeunes de 193 pays ainsi que 8.000 prêtres et 750 évêques séjourneront du 16 au 21 août à Cologne, notamment pour y rencontrer le pape Benoît XVI.
L'initiative avait été interprétée à tort comme une provocation, alors que les préservatifs ne devaient pas être distribués aux pèlerins, mais aux policiers chargés de veiller à la sécurité de la manifestation, a précisé cette porte-parole.
Des pressions des milieux catholiques ont également contraint le responsable d'un centre d'accueil de pèlerins à Satzvey, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Cologne, à renoncer à son projet de distribuer à ses hôtes 200 préservatifs mis à sa disposition par un fabricant.
Dieter Schulz avait fait part de ses intentions à la presse locale, précisant n'avoir, contrairement à la hiérarchie catholique, "pas de rapport tendu avec la question". Mais il avait rapidement été rappelé à l'ordre par les organisateurs des JMJ. Le diacre de la paroisse, Peter Gebhardt, a finalement pu annoncer que M. Schulz s'était "distancié de son projet".
L'organisation américaine Condoms4Life ("Des préservatifs pour la vie") n'a pour sa part pas l'intention de se laisser intimider par la venue du pape Benoît XVI: elle a loué des espaces publicitaires dans la station de métro Cathédrale de Cologne pour y afficher en allemand, en anglais et en espagnol que "les bons catholiques ont recours aux préservatifs".
Quant aux organisateurs des JMJ, ils estiment qu'il "existe des sujets plus importants à discuter, au lieu de présenter de manière provocatrice cette question polémique", a déclaré leur porte-parole Matthias Kopp.
Quelque 400.000 jeunes de 193 pays ainsi que 8.000 prêtres et 750 évêques séjourneront du 16 au 21 août à Cologne, notamment pour y rencontrer le pape Benoît XVI.
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