au suivant!

attendons les résultats

c'est bon ... la victoire de prodi a été prononcée officiellement

en espérant que l'autre bouffon demande pas un recomptage des bulletins de vote

y est ? parceque en début d'aprèm c'etait serré

et l'autre con voulait effectivement un recomptage des bulletins

Ricky_Banlieue a écrit:y est ? parceque en début d'aprèm c'etait serré

ils viennent de l'annoncer au jt de canal

je vais boire un petit rosé tiens

ROME (Reuters) - Silvio Berlusconi refuse de concéder la défaite aux élections législatives en Italie, malgré des résultats officiels donnant la victoire à l'opposition de centre-gauche emmenée par Romano Prodi.

Ce dernier a en revanche revendiqué la victoire, conformément aux résultats lui donnant une courte majorité aussi bien à la Chambre des députés qu'au Sénat.

Et plusieurs pays européens, dont la France, ont d'ores et déjà félicité l'ancien président de la Commission européenne, qui a fait de l'Europe l'un des axes de son futur programme de gouvernement.

L'un des ministres de Berlusconi, Roberto Maroni, issu de la Ligue du Nord, a aussi admis la défaite de la droite.

Berlusconi juge au contraire l'attitude de Prodi irresponsable.

Le président du Conseil sortant a prévenu qu'il ne concéderait pas sa défaite avant une vérification complète des résultats du scrutin de dimanche et lundi.

D'après les chiffres officiels rendus publics par le ministère de l'Intérieur, le centre gauche de Romano Prodi, réuni sous la bannière de l'Union, a remporté 158 sièges au Sénat, contre 156 au centre droit de Silvio Berlusconi, réuni au sein de la "Maison des libertés".

A la Chambre des députés, les chiffres officiels créditent l'Union de Prodi de 348 députés contre 281 pour la Maison des libertés, et un indépendant. L'avance de Prodi est de 25.000 voix, une fraction infime des 38,1 millions de bulletins déposés dans les urnes alors que le parti arrivé en tête est automatiquement assuré d'obtenir au moins 340 députés.

"NOMBREUSES IRRÉGULARITÉS"

Le ministère de l'Intérieur a fait savoir que 1,1 million de bulletins de vote, nuls ou blancs, n'avaient pas été pris en compte pour l'élection des députés. Or, dans un communiqué, le ministère ajoute des doutes existent sur la nullité de 43.028 de ces bulletins.

Le visage grave, Berlusconi a réclamé un réexamen de ces bulletins de vote.

Il a aussi dénoncé de "nombreuses irrégularités" dans le vote des Italiens de l'étranger, qui ont donné l'avantage décisif à Prodi au Sénat.

"Nous ne pensons pas que quiconque aujourd'hui, en l'état actuel des choses, peut se proclamer vainqueur étant donné les chiffres, qui révèlent de très nombreux aspects troubles. Je dirais beaucoup trop", a déclaré le président du Conseil, accompagné des autres dirigeants de sa coalition de droite, en commentant pour la première fois les résultats des élections, 28 heures après la fermeture des bureaux de vote.

Berlusconi, jugeant l'Italie "divisée", a cependant proposé une solution d'ouverture pour éviter la crise politique qui se profile s'il persiste dans son rejet des résultats. Il a ainsi suggéré la formation d'une "grande coalition" sur le modèle de celle existant en Allemagne, tout en assurant qu'il ne nourrissait aucune ambition personnelle.

Les alliés de centre gauche de Prodi ont immédiatement rejeté cette offre et dénoncé une manoeuvre visant à "falsifier la réalité des faits, c'est-à-dire la victoire indéniable du centre gauche".

Romano Prodi s'est dit en mesure de gouverner durant les cinq années de la législature.

Le président Carlo Azeglio Ciampi a rapidement cherché à écarter tout risque de crise politique durable, en déclarant que le processus électoral s'était déroulé de manière "ordonnée et correcte".