Premiers signes d'essoufflement pour la musique en ligne
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Premiers signes d'essoufflement pour la musique en ligne
Par Philippe Crouzillacq, 01net.
600 % de croissance en 2004, 144 % en 2005, et seulement 77 % attendus pour 2006. Contre toute attente, le marché de la musique en ligne commence à montrer dans les pays anglo-saxons des signes d"essoufflement. Cette évolution ne manque pas d"inquiéter les professionnels du disque et, en particulier, les labels indépendants qui peinent toujours à imposer leur catalogue sur les plates-formes de téléchargement légal (iTunes…).
En France, où le marché physique a encore enregistré une baisse de 10,5 % au premier semestre 2006, le secteur de la musique dématérialisée ne représente que 1,2 % des ventes totales. « Nous nous interrogeons sur la volonté et la capacité réelle d"investissement des grands noms du marché physique que sont la Fnac ou Virgin en France, dans le développement de plates-formes de téléchargement légal (comme VirginMega ou Fnacmusic.com) », indique Stéphane Bourdoiseau de l"UPFI (Union des producteurs phonographiques français indépendants).
Le positionnement actuel de ces acteurs ne leur permet pas forcément de retrouver les parts de marché auxquelles ils sont habitués, notamment face au service d"Apple, iTunes MusicStore.
La technologie réussira-t-elle à endiguer le piratage ?
Dans le même registre, les labels indépendants – qui produisent en France des artistes comme Vincent Delerm, Miossec, Henri Salvador ou Pauline Croze –, redoutent qu"en ce qui concerne les opérateurs de téléphonie mobile, la musique ne serve que de produit d"appel (Johnny Hallyday, Madonna…) pour la souscription d"un abonnement. Malgré ces inquiétudes, les labels indépendants restent demandeurs en matière de technologie.
« Nous sommes prêts à donner toute sa chance à la technologie pour voir s"il est ou non possible d"endiguer le piratage. Mais si tel n"était pas le cas, il faudrait alors en passer par des mécanismes alternatifs, c"est-à-dire par une autre forme de monétisation, qu"il s"agisse de la publicité, de la licence globale ou d"une licence légale dite taxe FAI [destinée à soutenir pour partie le développement de la filière musicale, NDLR] », ajoute Stéphane Bourdoiseau.
Une mesure dont ne veut en toute logique (économique) pas entendre parler Marie-Christine Levet. « Une telle taxe serait tout à la fois injuste et inéquitable. Et elle n"aurait aucun sens car nous assistons actuellement à une véritable diversification des usages en ce qui concerne les abonnés du haut-débit et du triple play. Ce qui motive ces abonnements, ce n"est pas en premier lieu le téléchargement de musique, mais la télévision, les communications téléphoniques par Internet et surtout le fait de ne plus avoir à payer son abonnement France Télécom », commente la présidente de Club-Internet.
600 % de croissance en 2004, 144 % en 2005, et seulement 77 % attendus pour 2006. Contre toute attente, le marché de la musique en ligne commence à montrer dans les pays anglo-saxons des signes d"essoufflement. Cette évolution ne manque pas d"inquiéter les professionnels du disque et, en particulier, les labels indépendants qui peinent toujours à imposer leur catalogue sur les plates-formes de téléchargement légal (iTunes…).
En France, où le marché physique a encore enregistré une baisse de 10,5 % au premier semestre 2006, le secteur de la musique dématérialisée ne représente que 1,2 % des ventes totales. « Nous nous interrogeons sur la volonté et la capacité réelle d"investissement des grands noms du marché physique que sont la Fnac ou Virgin en France, dans le développement de plates-formes de téléchargement légal (comme VirginMega ou Fnacmusic.com) », indique Stéphane Bourdoiseau de l"UPFI (Union des producteurs phonographiques français indépendants).
Le positionnement actuel de ces acteurs ne leur permet pas forcément de retrouver les parts de marché auxquelles ils sont habitués, notamment face au service d"Apple, iTunes MusicStore.
La technologie réussira-t-elle à endiguer le piratage ?
Dans le même registre, les labels indépendants – qui produisent en France des artistes comme Vincent Delerm, Miossec, Henri Salvador ou Pauline Croze –, redoutent qu"en ce qui concerne les opérateurs de téléphonie mobile, la musique ne serve que de produit d"appel (Johnny Hallyday, Madonna…) pour la souscription d"un abonnement. Malgré ces inquiétudes, les labels indépendants restent demandeurs en matière de technologie.
« Nous sommes prêts à donner toute sa chance à la technologie pour voir s"il est ou non possible d"endiguer le piratage. Mais si tel n"était pas le cas, il faudrait alors en passer par des mécanismes alternatifs, c"est-à-dire par une autre forme de monétisation, qu"il s"agisse de la publicité, de la licence globale ou d"une licence légale dite taxe FAI [destinée à soutenir pour partie le développement de la filière musicale, NDLR] », ajoute Stéphane Bourdoiseau.
Une mesure dont ne veut en toute logique (économique) pas entendre parler Marie-Christine Levet. « Une telle taxe serait tout à la fois injuste et inéquitable. Et elle n"aurait aucun sens car nous assistons actuellement à une véritable diversification des usages en ce qui concerne les abonnés du haut-débit et du triple play. Ce qui motive ces abonnements, ce n"est pas en premier lieu le téléchargement de musique, mais la télévision, les communications téléphoniques par Internet et surtout le fait de ne plus avoir à payer son abonnement France Télécom », commente la présidente de Club-Internet.
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