Un costard pour 2
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Un costard pour 2
Pour commencer, pourrais-tu présenter le groupe, ses débuts ?
1 costard pour 2, c’est vraiment un costard pour deux. C’est la rencontre de 2 personnages Thomas Louise, auteur compositeur bercé par Brel et Brassens, et manuel costard, guitariste bercé par le blues, naviguant entre la bretagne (fougères) et le Havre. Le nom s’est imposé rapidement, une unité, un élément commun pour deux. Ca a démarré au Havre (seine-maritime) début 2004 dans les bars de la ville. Puis un soir, une clarinettiste se cachait dans la salle et le duo s’est transformé en trio. Depuis installation à paris pour la clarinettiste et moi-même et début des concerts sur paris. Les débuts d’un groupe c’est aussi le parcours du combattant pour ouvrir les portes d’un milieu assez fermé. Comment démarcher, comment « se vendre »… c’est une tâche assez ingrate… mais on s’aperçoit vite que si tu veut allez plus loin que le café du coin, il faut passer par là (ou a peut près)
Votre actualité ?
C’est la sortie de notre 1er opus, intitulé « pourvu qu’on ait l’ivresse », 7 titres auto-produit. Ce CD à été conçu d’abord pour démarcher les professionnels, car au début de l’année 2006, ça devenait un Problème sérieux de ne pas avoir de maquette sérieuse à proposer. Puis en construisant ce projet… il ya eu aussi au fur et à mesure une demande du public lors des concerts, d’un disque à proposer… On a donc décider de combiner les 2. C’est pour ça, que sans avoir la possibilité d’aller plus loin, on a très bien ces 1er pas…
Ah la question est en dessous décidé de faire un 7 titres et pas simplement un maxi 3 ou 5 titres. On a donc aussi décider de faire un vrai produit de qualité et d’enregistrer dans un studio pro au Havre (le studio Honolulu). Cela s’est concrétisé au mois de mars dernier avec deux WE d’enregistrement. C’était une 1ère pour l’ensemble des membres du groupe. Ca a été des moments fabuleux. On a eu plusieurs invités (accordéon, chant, saxo)… C’est un travail passionnant et stressant. Quand le CD sort enfin… on se dit que il y a une trace qui restera… que l’aventure aille loin ou pas, ça, ça restera. Voilà donc le Cd est sorti début juin et il vit bien ses premiers pas.
Quelles ont été les réactions suite à la sortie de vos différents albums ?
Et bien on commence vraiment à avoir les réactions. Elles sont globalement bonnes, voir très bonne. Dernièrement, une 1ère revue spécialisée dans la chanson, Chant’essonne, à chroniquer le disque et on est plus que ravi de ce qu’ils en disent (cf www.chantessonne.free.fr). Pour les pro, le CD est reçu très bien partout… malgré les imperfections techniques d’un groupe qui débute encore. Pour le public… et bien c’est la même chose.
Donc, pour parler cru, ça se vend bien… et on en est les 1er surpris. On avait en sorti 500, en pensant avoir du mal à écouler le stock… finalement on devra peut être en ressortir… ou envisager le prochain plus vite que prévu.
Par contre, Au niveau du public, il ya apparemment souvent une surprise entre les impressions du disque et les impressions sur scène. C’est vrai que le disque ne restitue pas assez la dynamique qui se crée sur scène. Donc lorsque les gens nous découvrent sur scène… ils disent parfois leur relative déception de ne pas retrouver la même dynamique sur le disque.
Il faudra peut être envisager un live.
Peux-tu développer un peu les sujets abordés par vos textes ?
Ce que j’écris est souvent qualifié de chanson engagée. C’est clair que la barre penche à gauche, il suffit d’écouter « et s’il fallait ». Notre slogan c’est donc chanson réaliste mais utopiste. Les textes parle donc de mélancolie, du temps qui passe, d’enfance (petit pas), de la famille (tableau familial) du monde qui nous entoure et qui n’est pas toujours bleu c’est temps ci, de religion, d’espoir de changement, de la génération 81 (1981). Il y a pas mal de titres qui sont des satires… comme une récente (a dire vrai) sur notre classe politique.
Les textes se construisent souvent en terme de récit, de tableau. Ecrit souvent au passé ou conditionnel.
Je ne me fixe pas de thème particulier. L’inspiration n’est pas mécanique chez moi. C’est toujours une surprise. C’est un peu angoissant mais je n’ai encore jamais réussi à écrire un texte à la commande.
Quelles sont vos influences musicales, cinématographiques et littéraires ?
Personnellement, pour la musique, je convoque les grands anciens, avec une forte dominante Brel. Sinon, c’est vraiment une influence de beaucoup de chansons françaises : Barbara pour les mélodies, bobby la pointe pour les mots, le jeu, Renaud pour l’engagement, Le forestier. Depuis quelques temps, Souchon s’impose vraiment comme La référence. Ce qu’il y a de fort chez lui, c’est l’élégance de l’engagement.
Peux-tu nous faire un topo sur la scène de ta région ?
Franchement non. En fait je ne la connais pas bien, et je ne m’y intéresse pas trop. En fait je ne me sens pas trop du milieu à ce niveau là. Il y’a quand même un que j’aime bien et qui monte ces temps ci, c’est « boule et cailloux ». Au Havre, il y a aussi un groupe de swing manouche super, avec des textes qui jouent comme Bobby Lapointe, c’est « souinq ».
Qui écoutez vous en ce moment ?
Quasiment uniquement de la chanson française. Je deviens un peu borné. Je n’écoute pas beaucoup tout les nouveaux : je suis dépassé, y’en a trop et trop qui se ressemble trop. Je me suis donc arrêté sur Fersen, Miossec, Delerm, les Têtes raides, Souchon, Renaud. Y’a aussi des nouveaux : Mr roux, Manu bémer.
Vos projets : disques, tournée ?
Les projets sont de faire connaître sur scène au maximum ce 1er album… donc de trouver un maximum de dates… sur Paris surtout, en les conciliant encore avec une pratique amateur. Surtout à partir du printemps 2007, d’être présent sur un certains nombre de festivals… s’il le faut en prenant la caravane et en s’installant place du marché.
Quel est votre statut et comment voyez vous le statut des intermittents évoluer dans le temps ?
Pour l’instant on est tous dans le groupe dans une pratique amateur. Pour ma part j’aimerais rejoindre rapidement le monde merveilleux des intermiteux. Malheureusement je le vois mal évoluer le régime des intermittents et plus généralement ce qu’on est prêt à accorder dans nos sociétés pour faire vivre les artistes. Dans un monde de marché libéral où tous s’achète et tous se vend, l’art est emporté par ce tourbillon infernal… et tous ce qui n’est pas rentable doit disparaître. Le tableau est un peu sombre mais je crois que chacun peut se mobiliser et…. Puis je crois qu’il y a des élections bientôt…
Votre position face au net et le p2p ?
Je n’en sais rien. D’un côté Internet est un moyen de diffusion très intéressant et qui a un impact très fort. De l’autre je crois que l’art gratuit est un leurre… et l’artiste doit vivre de sa pratique…
Pour finir, une pensée ? un coup d’gueule ?
Je suis sûrement pas le seul en ce moment à le penser (j’espère) mais je suis vraiment en rage contre le ministre de l’intérieur, candidat à la présidentielle pour l’idéologie populiste, démagogique, passéiste qu’il défend mais au delà de tous ça par les pratiques de manipulations, de pression insidieuse sur les libertés individuelles et d’expression qu’il pratique, notamment en faisant pression sur les médias… tout cela pue… et menace vraiment la démocratie.
le site
1 costard pour 2, c’est vraiment un costard pour deux. C’est la rencontre de 2 personnages Thomas Louise, auteur compositeur bercé par Brel et Brassens, et manuel costard, guitariste bercé par le blues, naviguant entre la bretagne (fougères) et le Havre. Le nom s’est imposé rapidement, une unité, un élément commun pour deux. Ca a démarré au Havre (seine-maritime) début 2004 dans les bars de la ville. Puis un soir, une clarinettiste se cachait dans la salle et le duo s’est transformé en trio. Depuis installation à paris pour la clarinettiste et moi-même et début des concerts sur paris. Les débuts d’un groupe c’est aussi le parcours du combattant pour ouvrir les portes d’un milieu assez fermé. Comment démarcher, comment « se vendre »… c’est une tâche assez ingrate… mais on s’aperçoit vite que si tu veut allez plus loin que le café du coin, il faut passer par là (ou a peut près)
Votre actualité ?
C’est la sortie de notre 1er opus, intitulé « pourvu qu’on ait l’ivresse », 7 titres auto-produit. Ce CD à été conçu d’abord pour démarcher les professionnels, car au début de l’année 2006, ça devenait un Problème sérieux de ne pas avoir de maquette sérieuse à proposer. Puis en construisant ce projet… il ya eu aussi au fur et à mesure une demande du public lors des concerts, d’un disque à proposer… On a donc décider de combiner les 2. C’est pour ça, que sans avoir la possibilité d’aller plus loin, on a très bien ces 1er pas…
Ah la question est en dessous décidé de faire un 7 titres et pas simplement un maxi 3 ou 5 titres. On a donc aussi décider de faire un vrai produit de qualité et d’enregistrer dans un studio pro au Havre (le studio Honolulu). Cela s’est concrétisé au mois de mars dernier avec deux WE d’enregistrement. C’était une 1ère pour l’ensemble des membres du groupe. Ca a été des moments fabuleux. On a eu plusieurs invités (accordéon, chant, saxo)… C’est un travail passionnant et stressant. Quand le CD sort enfin… on se dit que il y a une trace qui restera… que l’aventure aille loin ou pas, ça, ça restera. Voilà donc le Cd est sorti début juin et il vit bien ses premiers pas.
Quelles ont été les réactions suite à la sortie de vos différents albums ?
Et bien on commence vraiment à avoir les réactions. Elles sont globalement bonnes, voir très bonne. Dernièrement, une 1ère revue spécialisée dans la chanson, Chant’essonne, à chroniquer le disque et on est plus que ravi de ce qu’ils en disent (cf www.chantessonne.free.fr). Pour les pro, le CD est reçu très bien partout… malgré les imperfections techniques d’un groupe qui débute encore. Pour le public… et bien c’est la même chose.
Donc, pour parler cru, ça se vend bien… et on en est les 1er surpris. On avait en sorti 500, en pensant avoir du mal à écouler le stock… finalement on devra peut être en ressortir… ou envisager le prochain plus vite que prévu.
Par contre, Au niveau du public, il ya apparemment souvent une surprise entre les impressions du disque et les impressions sur scène. C’est vrai que le disque ne restitue pas assez la dynamique qui se crée sur scène. Donc lorsque les gens nous découvrent sur scène… ils disent parfois leur relative déception de ne pas retrouver la même dynamique sur le disque.
Il faudra peut être envisager un live.
Peux-tu développer un peu les sujets abordés par vos textes ?
Ce que j’écris est souvent qualifié de chanson engagée. C’est clair que la barre penche à gauche, il suffit d’écouter « et s’il fallait ». Notre slogan c’est donc chanson réaliste mais utopiste. Les textes parle donc de mélancolie, du temps qui passe, d’enfance (petit pas), de la famille (tableau familial) du monde qui nous entoure et qui n’est pas toujours bleu c’est temps ci, de religion, d’espoir de changement, de la génération 81 (1981). Il y a pas mal de titres qui sont des satires… comme une récente (a dire vrai) sur notre classe politique.
Les textes se construisent souvent en terme de récit, de tableau. Ecrit souvent au passé ou conditionnel.
Je ne me fixe pas de thème particulier. L’inspiration n’est pas mécanique chez moi. C’est toujours une surprise. C’est un peu angoissant mais je n’ai encore jamais réussi à écrire un texte à la commande.
Quelles sont vos influences musicales, cinématographiques et littéraires ?
Personnellement, pour la musique, je convoque les grands anciens, avec une forte dominante Brel. Sinon, c’est vraiment une influence de beaucoup de chansons françaises : Barbara pour les mélodies, bobby la pointe pour les mots, le jeu, Renaud pour l’engagement, Le forestier. Depuis quelques temps, Souchon s’impose vraiment comme La référence. Ce qu’il y a de fort chez lui, c’est l’élégance de l’engagement.
Peux-tu nous faire un topo sur la scène de ta région ?
Franchement non. En fait je ne la connais pas bien, et je ne m’y intéresse pas trop. En fait je ne me sens pas trop du milieu à ce niveau là. Il y’a quand même un que j’aime bien et qui monte ces temps ci, c’est « boule et cailloux ». Au Havre, il y a aussi un groupe de swing manouche super, avec des textes qui jouent comme Bobby Lapointe, c’est « souinq ».
Qui écoutez vous en ce moment ?
Quasiment uniquement de la chanson française. Je deviens un peu borné. Je n’écoute pas beaucoup tout les nouveaux : je suis dépassé, y’en a trop et trop qui se ressemble trop. Je me suis donc arrêté sur Fersen, Miossec, Delerm, les Têtes raides, Souchon, Renaud. Y’a aussi des nouveaux : Mr roux, Manu bémer.
Vos projets : disques, tournée ?
Les projets sont de faire connaître sur scène au maximum ce 1er album… donc de trouver un maximum de dates… sur Paris surtout, en les conciliant encore avec une pratique amateur. Surtout à partir du printemps 2007, d’être présent sur un certains nombre de festivals… s’il le faut en prenant la caravane et en s’installant place du marché.
Quel est votre statut et comment voyez vous le statut des intermittents évoluer dans le temps ?
Pour l’instant on est tous dans le groupe dans une pratique amateur. Pour ma part j’aimerais rejoindre rapidement le monde merveilleux des intermiteux. Malheureusement je le vois mal évoluer le régime des intermittents et plus généralement ce qu’on est prêt à accorder dans nos sociétés pour faire vivre les artistes. Dans un monde de marché libéral où tous s’achète et tous se vend, l’art est emporté par ce tourbillon infernal… et tous ce qui n’est pas rentable doit disparaître. Le tableau est un peu sombre mais je crois que chacun peut se mobiliser et…. Puis je crois qu’il y a des élections bientôt…
Votre position face au net et le p2p ?
Je n’en sais rien. D’un côté Internet est un moyen de diffusion très intéressant et qui a un impact très fort. De l’autre je crois que l’art gratuit est un leurre… et l’artiste doit vivre de sa pratique…
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