à Lille
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à Lille
Les étranges squelettes-automates de "troublologues" lillois
D'étranges squelettes automatisés d'animaux fabuleux ont investi le Colysée à Lambersart, dans la métropole lilloise, où ils peuplent jusqu'au 6 mars "l'ossuaire dégingandé" d'un curieux professeur et la vie d'excentriques Anglaises.
Créés par un bricoleur passionné, Alain Terlutte, 45 ans, qui s'est adjoint les services de quatre autres "troublologues" (comédiennes, graphistes et scénographe), les automates retracent la vie d'animaux hybrides, venus de lointaines contrées, et découverts au XIXème siècle par le professeur Amédée Troublé, naturaliste imaginaire.
Fabriqués à partir "d'animaux comestibles, comme les lapins, ou de chats, fournis par un taxidermiste belge", ils sont, raconte l'histoire, les témoins des travaux du professeur, "retrouvés par hasard lors de fouilles archéologiques".
L'ossuaire, qui s'anime lorsqu'on actionne une minuterie, est présenté dans une exposition. Il est composé d'une vingtaine de pièces dont un écureuil ailé baptisé "animalélé" qui "percusiffle", un Ptosc, sorte de petit oiseau "venant des régions froides d'Asie", ou encore un "chat-pard" égyptien".
Ce dernier ressemble à un chat mais a "l'allure du lévrier et rappelle le chameau". Il s'agit d'une "espèce rare de lynx" qui "ne se reproduit qu'à la mi-août", vit jusqu'à 33 ans, et dont les spécimens "d'âge mûr" sont "vénérés par les bandes de voleurs du désert".
Chaque automate est accompagné d'une planche anatomique digne des plus belles oeuvres du musée de l'Homme à Paris et d'un petit texte truffé de jeux de mots désopilants.
"L'incrédible procédé des soeurs Oswald"
Dans une autre pièce, la vie d'Amédée Troublé (1834-1901), renié par ses pairs et tombé dans l'oubli, est racontée au visiteur avec force détails biographiques inventés. On y découvre ses débuts dans le naturalisme, ses travaux sur la théorie de l'évolution de Darwin, ses thèses farfelues et son cabinet des curiosités, mélange de vieux objets poussiéreux et exotiques collectés au fil du temps.
Un spectacle, imaginé par Sandrine Châtelain et Cécile Thircuir, raconte en parallèle la vie de deux soeurs anglaises, Lisbeth et Margareth Oswald, dont la spécialité, "l'incrédible procédé", est d'éterniser les animaux de compagnie disparus ou autres êtres chers, en les transformant en squelettes vivants ou momies...
Le côté macabre de l'affaire fait beaucoup rire les enfants qui découvrent avec joie mais aussi perplexité la triste fin de Croquette le chat, Duke la mère cane ou Félix le rat, pris en flagrant délit de chapardage de cookies dans le micro-ondes... Emmanuelle la langouste a été massacrée par une famille de crabes et un animal "mouton-poule" approvisionnera bientôt les cantines de Lille.
Une dernière partie de l'exposition-spectacle propose un voyage dans "l'abécédaire d'un monde meilleur", composé de machines de Marie Bouchacourt, toutes plus folles les unes que les autres, dans lequel "les règlements de compte se feraient au gant de toilette" et "la lune pourra aller nager".
Fin mars, l'équipe des joyeux troublologues de l'association Cendres-La Rouge se rendra à Allones (Sarthe) puis à la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette, à Paris.
D'étranges squelettes automatisés d'animaux fabuleux ont investi le Colysée à Lambersart, dans la métropole lilloise, où ils peuplent jusqu'au 6 mars "l'ossuaire dégingandé" d'un curieux professeur et la vie d'excentriques Anglaises.
Créés par un bricoleur passionné, Alain Terlutte, 45 ans, qui s'est adjoint les services de quatre autres "troublologues" (comédiennes, graphistes et scénographe), les automates retracent la vie d'animaux hybrides, venus de lointaines contrées, et découverts au XIXème siècle par le professeur Amédée Troublé, naturaliste imaginaire.
Fabriqués à partir "d'animaux comestibles, comme les lapins, ou de chats, fournis par un taxidermiste belge", ils sont, raconte l'histoire, les témoins des travaux du professeur, "retrouvés par hasard lors de fouilles archéologiques".
L'ossuaire, qui s'anime lorsqu'on actionne une minuterie, est présenté dans une exposition. Il est composé d'une vingtaine de pièces dont un écureuil ailé baptisé "animalélé" qui "percusiffle", un Ptosc, sorte de petit oiseau "venant des régions froides d'Asie", ou encore un "chat-pard" égyptien".
Ce dernier ressemble à un chat mais a "l'allure du lévrier et rappelle le chameau". Il s'agit d'une "espèce rare de lynx" qui "ne se reproduit qu'à la mi-août", vit jusqu'à 33 ans, et dont les spécimens "d'âge mûr" sont "vénérés par les bandes de voleurs du désert".
Chaque automate est accompagné d'une planche anatomique digne des plus belles oeuvres du musée de l'Homme à Paris et d'un petit texte truffé de jeux de mots désopilants.
"L'incrédible procédé des soeurs Oswald"
Dans une autre pièce, la vie d'Amédée Troublé (1834-1901), renié par ses pairs et tombé dans l'oubli, est racontée au visiteur avec force détails biographiques inventés. On y découvre ses débuts dans le naturalisme, ses travaux sur la théorie de l'évolution de Darwin, ses thèses farfelues et son cabinet des curiosités, mélange de vieux objets poussiéreux et exotiques collectés au fil du temps.
Un spectacle, imaginé par Sandrine Châtelain et Cécile Thircuir, raconte en parallèle la vie de deux soeurs anglaises, Lisbeth et Margareth Oswald, dont la spécialité, "l'incrédible procédé", est d'éterniser les animaux de compagnie disparus ou autres êtres chers, en les transformant en squelettes vivants ou momies...
Le côté macabre de l'affaire fait beaucoup rire les enfants qui découvrent avec joie mais aussi perplexité la triste fin de Croquette le chat, Duke la mère cane ou Félix le rat, pris en flagrant délit de chapardage de cookies dans le micro-ondes... Emmanuelle la langouste a été massacrée par une famille de crabes et un animal "mouton-poule" approvisionnera bientôt les cantines de Lille.
Une dernière partie de l'exposition-spectacle propose un voyage dans "l'abécédaire d'un monde meilleur", composé de machines de Marie Bouchacourt, toutes plus folles les unes que les autres, dans lequel "les règlements de compte se feraient au gant de toilette" et "la lune pourra aller nager".
Fin mars, l'équipe des joyeux troublologues de l'association Cendres-La Rouge se rendra à Allones (Sarthe) puis à la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette, à Paris.
Re: à Lille
on va essayer de faire çà....
monsieur doudou- Les Hurlements d'Léo
-
Nombre de messages : 1646
Age : 56
Localisation : tourcoing
Humeur : guitare musique informatique
Points : 7339
Date d'inscription : 08/09/2004
Re: à Lille
ps:
http://professeur.trouble.free.fr/
et au ssi
http://ossuaire.free.fr/
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monsieur doudou- Les Hurlements d'Léo
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