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question Re: pour ou contre

Message par Christine Ven Oct 17 2008, 18:05

Ils joueront à la marchande ... chacun son tour dans le role du chalan !!
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question Re: pour ou contre

Message par Mamz Dim Nov 23 2008, 18:44

un article interessant que je viens de retrouver
Chronique
Le prix du dimanche, par Philippe Askenazy
LE MONDE | 18.11.08 | 13h32
L'ouverture des commerces le dimanche est à nouveau discutée. Et pourtant, environ un quart des travailleurs français travaillent déjà le dimanche au moins occasionnellement, notamment dans de nombreux services publics (hôpitaux, police, etc.). Et pourtant, une journée de repos hebdomadaire est garantie par les normes européennes.

Le débat actuel semble une répétition de celui du tout début du siècle dernier sur le dimanche chômé pour tous. Les arguments invoqués à l'occasion de la loi de 1906 se retrouvent dans la bouche des mêmes acteurs. Le patronat soutient le travail dominical. L'Eglise catholique souhaite le maintien de cette journée chômée, consacrée à la messe et à la famille. Les syndicats y ajoutent le nécessaire repos des salariés. Il ne manque que les militaires : l'usure prématurée de la jeunesse par un travail 7 jours sur 7 soulevait des inquiétudes sur la capacité de la France à lever une armée de soldats aptes à laver l'humiliation de 1870. Ce dernier argument avait fini par emporter le progrès indéniable que constitue le repos du dimanche.

Alors, comment renouveler le débat sur l'ouverture dominicale des commerces ? Le programme de Barack Obama ne l'évoque pas, privilégiant le thème plus large de la "flexibilité des horaires" au sens américain, c'est-à-dire un libre choix des salariés, la conciliation vie professionnelle et vie familiale. La flexibilité à la française s'entend comme une variabilité des horaires imposée par l'employeur à ses salariés ; acception entérinée même par les socialistes, entre la "modulation" de Martine Aubry et l'"agilité" de Ségolène Royal.

Traversons cependant l'Atlantique. Aux Etats-Unis, la plupart des grandes surfaces (alimentaires) sont ouvertes 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Or discrètement des enseignes font du lobbying pour une régulation des horaires d'ouverture. De fait, elles se retrouvent dans un coûteux équilibre devenu vicieux. La concurrence vive empêche, sous peine de perdre une précieuse clientèle, de réduire l'amplitude d'ouverture. Et cette forte amplitude implique deux coûts importants.

Le premier est énergétique. Les grandes surfaces, notamment alimentaires, sont parmi les activités les plus énergivores : éclairage puissant entièrement artificiel, chauffage ou climatisation de volumes immenses, vastes rayons de réfrigération ouverts ou souvent manipulés. En ces temps de Grenelle de l'environnement, il est ainsi cocasse que l'on ne s'interroge pas sur l'impact environnemental de l'ouverture du dimanche en France : sa généralisation à tous les hypermarchés et supermarchés se traduirait par un surcroît de consommation énergétique supérieur aux fameuses économies générées par le changement d'heure hiver-été. Sans compter la multiplication des déplacements de consommateurs qu'elle engendrerait.

Le second coût majeur est le travail. Outre-Atlantique, malgré l'absence (ou la faiblesse) de bonus pour le travail de nuit et le dimanche, la forte amplitude horaire participe à des dépenses de consommateurs par heure travaillée modestes dans les magasins : dans l'alimentaire, elles sont deux fois plus faibles aux Etats-Unis qu'en France.

Théoriquement, qui dit coûts supérieurs dit prix supérieurs mais aussi plus d'emplois ou d'heures travaillées par les salariés du secteur, mettant en musique le "travailler plus pour gagner plus" en faveur de ces derniers. Mais, par ailleurs, l'ouverture du dimanche permet d'étrangler définitivement les petits commerçants (qui ont massivement, en toute connaissance, voté pour l'actuelle majorité), ce qui jouerait in fine contre l'emploi. Les grandes surfaces pourraient ainsi augmenter leur chiffre d'affaires et préserver les prix.

L'impact théorique de l'ouverture dominicale est ainsi ambigu. D'où l'intérêt des travaux empiriques sur les cas nord-américains. Les Etats américains ou les provinces canadiennes n'ont pas simultanément dérégulé l'ouverture des commerces le dimanche. L'exploitation statistique de cette diversité permet d'identifier les effets propres de cette dérégulation. Les estimations sont convergentes. Aux Etats-Unis comme au Canada, l'effet net sur l'emploi est réel mais modeste : de l'ordre de 1 à 2 % de postes supplémentaires. En revanche, le volume d'heures offert par salarié demeure inchangé : ceux qui travaillent le dimanche perdent des heures en semaine ; au total, l'impact sur leur salaire est très faible. C'est probablement ce qui amène l'UMP à préconiser un paiement double de la rémunération de base le dimanche. Mais cela risque d'exacerber les coûts supportés par les entreprises du secteur. Or déjà, sans un tel doublement, les études nord-américaines sont unanimes : l'ouverture dominicale se traduit par une augmentation des prix de l'ordre de 4 %. En France, si le doublement salarial s'ajoute à la faiblesse criante de la concurrence entre enseignes dans de nombreux pans du territoire, un impact encore plus massif sur les prix est à craindre. En fait, il n'y a pas de miracle : le service supplémentaire que représente l'achat dominical a un coût, et ce coût est facturé, voire surfacturé, aux clients. Même pour ceux qui ne font pas leurs courses le dimanche !

Gageons que dans un contexte de crise du pouvoir d'achat, cet argument prix sera rapidement mis en avant par les employeurs du secteur... pour exiger de revenir sur l'engagement du doublement de rémunération, une fois la libéralisation obtenue. Alors autant ne pas tronquer le débat. Et, notamment, poser aux Français une question complète : souhaitez-vous une ouverture dominicale des commerces quitte à subir une hausse des prix ?

Philippe Askenazy est directeur de recherche au CNRS, Ecole d'économie de Paris.

Source : Le Monde
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Message par Invité Dim Nov 23 2008, 19:15

non, non et non !!!!

le dimanche c'est messe et telefoot et accessoirement cuvage !!! faux cul

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question Re: pour ou contre

Message par jak88190 Mar Nov 25 2008, 21:58

je suis absolument contre

en italie ils ont fait ça,
résultat : banalisation du travail le dimanche

ils ne sont même plus en heures sup le dimanche

et ça ne créera pas d emploi : vous travailler le dimanche bin vous aurez 1 autre jour de congé dans la semaine.
ç est nul
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question Re: pour ou contre

Message par Jerem Ven Nov 28 2008, 13:55

Je dirai pour et contre...
Je m'explique : pour, bien sur pour les gens qui souhaitent travailler le dimanche. Je suis moi même commercial et c'est vrai que si je suis payé double bin sa m'arrange, je suis jeune, célibataire et seul au monde ( je dramatise un peu) donc effectvement le dimanche pour moi est un jour comme les autres donc quand mon patron me demande de bosser le dimanche, c'est avec plaisir que je le fais.
Le gros soucie de ce système c'est le libre arbitre, les politiciens nous disent que les employés auront le droit de refuser de travailler les dimanches......ahahaha, qu'ils sont marrant ces gens là, obligatoirement au bout d'un certains nombres de refus pour raison X ou Y, les gens qui auront refusés seront plus prés de la porte de sortie que de la promotion, malheureseument....au sein d'une entreprise il y'a des pressions qui font que le personnel est casi obliger d'accepter de travailler le dimanche....
Pour moi c'est une question qui ne peut avoir aucune réponse ferme et définitive, c'est du cas par cas.
Je pencherai plus vers le compte du Contre car plus on va ouvrir les magasins plus on voudra qu'ils ouvrent. Dans nos sociétés " modernes" on se créé des besoins et c'est ue cercle sans fin et à se rythme là on fermera jamais les grandes surfaces comme certains Wall Mart aux USA...triste.
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Message par Ricky Banlieue Dim Déc 07 2008, 21:21

pour ou contre - Page 3 Rtra1Gérard Bon

Face aux critiques sur son projet, le ministre du Travail Xavier Bertrand a affirmé dimanche que les salariés auraient un droit de refus du travail le dimanche dès l'an prochain.

Il a également mis sur le compte des socialistes le report de la proposition de loi, dont il espère l'examen "le plus rapidement possible."

La guérilla menée par la gauche contre le projet de loi sur l'audiovisuel public a eu pour effet de repousser du 11 au 15 décembre le débat à l'Assemblée sur la proposition de loi controversée, y compris dans les rangs de l'UMP.

"Il y a une obstruction sans nom des socialistes", a dit Xavier Bertrand sur Europe 1.

Dans Le Parisien-Dimanche, le ministre assure qu'il "y aura un droit au refus du travail le dimanche, et ce dès l'an prochain."

"Dès la signature du contrat de travail, le salarié pourra refuser de travailler le dimanche. Sinon l'employeur sera sanctionné. Et si rien n'est prévu dans le contrat de travail, le droit au refus s'applique aussi", précise-t-il.

Xavier Bertrand affirme qu'un employeur qui refuserait une embauche parce qu'un salarié ne veut pas travailler le dimanche serait sanctionné, car il s'agit d'"une discrimination."

Selon lui, la majorité de la soixantaine de députés de la majorité initialement opposés au texte sont aujourd'hui d'accord pour le voter.

Selon un récent sondage Ipsos, une majorité de Français (84%) considèrent comme "primordial et important" que le dimanche reste le jour de repos commun à la plupart des salariés", contre 16% qui estiment que cela est "secondaire."
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