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Message par Invité Mer Mar 07 2007, 18:29

voila une vrai question de societe !!!

je signe, re signe et re re signe a toutes les voies qui aideront a mourir dignement apres avoir vecu tout aussi dignement !!!!

vive la vie et vive la mort dans la dignite de chacun !!!!





PETITION

2.000 soignants lancent un appel
en faveur de l’euthanasie
NOUVELOBS.COM | 07.03.2007 | 17:53
5 réactions

Pour soutenir deux de leurs consœurs poursuivies, 2.134 soignants, infirmiers, médecins… signent un manifeste que publie le Nouvel Observateur.

DU 12 AU 16 mars prochain, se tiendra à Périgueux le procès en Assises de Laurence Tramois et Chantal Chanel. Les deux femmes, respectivement médecin et infirmière, sont poursuivies pour avoir prescrit et administré du potassium à une dose mortelle à une malade en fin de vie dont elles avaient la charge. Les faits se sont déroulés en août 2003 à l’hôpital rural de Saint-Astier dans le Périgord, où Paulette Druais, atteinte d’un cancer du pancréas, séjournait en soins palliatifs. Les deux soignantes, qui ont été dénoncées par une surveillante-chef de l’hôpital, encourent 30 ans de réclusion criminelle pour empoisonnement.

Une loi insuffisante
C’est pour venir en soutien à leurs consœurs que 2.134 soignants, qu’ils soient infirmiers, médecins hospitaliers ou de ville signent aujourd’hui le manifesteque publie le Nouvel Observateur: "Nous avons en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence", se dénoncent-ils. Les signataires réclament l’arrêt des poursuites judiciaires, la dépénalisation, sous conditions, de l’euthanasie et des moyens adaptés à l’accompagnement des personnes en fin de vie. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy se sont tous les deux engagés s’ils étaient élus à ouvrir le débat sur l’euthanasie.
En avril 2005, les députés avaient voté à l’unanimité un texte, la loi Leonetti, réaffirmant la nécessité de lutter contre la douleur, autorisant le "laisser mourir" et permettant sous certaines conditions l’arrêt des traitements à la demande des patients. Une loi nécessaire mais insuffisante pour les signataires du manifeste qui plaident pour une législation proche de celles en vigueur en Belgique ou aux Pays-Bas. IM

- Vous pouvez marquer votre soutien au manifeste en cliquant ici.

(Le Nouvel Observateur magazine du 8 mars consacre une place importante à cet événement).

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Message par Mamz Mer Mar 07 2007, 18:35

pas facile comme sujet ... n'étant pas concernée directement j'suis pour à 100% ... mais si c'était à moi de choisir pour moi ou si j'étais face au choix d'un proche j'sais pas si mes belles idées resisteraient à la peur que j'ai de la mort et de perdre mes proches
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Message par Mamz Mer Mar 07 2007, 18:36

mortimers a écrit:
(Le Nouvel Observateur magazine du 8 mars consacre une place importante à cet événement).

le dossier en question

Euthanasie
L'appel des 2 000 médecins et soignants
Accusées d'empoisonnement pour avoir donné la mort à une patiente atteinte d'un cancer en phase terminale, le Dr Laurence Tramois et l'infirmière Chantal Chanel ne sont plus seules devant les assises de la Dordogne. Plus de 2 000 soignants déclarent dans « le Nouvel Observateur » avoir aidé comme elles des patients à mourir. Les signataires, qui demandent la dépénalisation des pratiques d'euthanasie, sont passibles des tribunaux. Isabelle Monnin a rencontré ces hommes et ces femmes, médecins, infirmiers ou aides-soignants. Ils lui ont raconté leur quotidien. Lorsque face à des malades en fin de vie, ils sont confrontés au terrible dilemme : l'interminable agonie ou l'injection fatale

Ils vous demandent tous si vous avez déjà connu « ça ». Sinon, disent les signataires du manifeste que nous publions aujourd'hui, on ne peut pas comprendre. Ils disent « ça », pour ne pas dire les vrais mots. Ils ne veulent pas effrayer les vivants. Ils disent « ça » pour « agonie qui n'en finit pas ». Pour l'effroi qu'ils ont tous ressenti, ces soignants, au moment d'entrer dans la chambre d'un mourant. Pour l'horreur des tumeurs qui défigurent. Pour l'odeur de sueur et de pus ; pour le bruit incessant du râle, le gémissement plaintif ou le hurlement de douleur. Pour le graillonnement, qui rappelle à chaque seconde que la gorge s'obstrue de glaires et que bientôt l'air ne passera plus. Pour la peau qui commence à pourrir, les trous dans le corps décharné. Pour la peur qui fige les regards. Pour la vie qui se barre de tous les côtés. Du sang, de la merde, des larmes : c'est ça, l'agonie parfois, quand la mort ne vous prend pas par surprise.
Paulette Druais, 65 ans, en est là quand Chantal Chanel entre dans sa chambre d'hôpital le 25 août 2003. Il est un peu plus de 21 heures, l'infirmière vient de prendre son service et a trouvé une ordonnance un peu particulière, établie par le docteur Laurence Tramois. Augmenter la dose de morphine et, vers 22h30, passer une perfusion de 7 grammes de potassium en 30 minutes. Chantal Chanel comprend immédiatement. Le potassium, à cette dose, est mortel à tous les coups. Les dernières heures de Paulette sont arrivées. Elle est entrée au service « Embellie » de l'hôpital de Saint-Astier trois semaines plus tôt. Souffrant d'un cancer du pancréas, elle a souhaité être transférée là, en soins palliatifs, et être suivie par le docteur Laurence Tramois. Elle la connaît bien : Laurence est la soeur de Sophie, la compagne du fils de Paulette. Sophie aussi travaille à l'hôpital, comme aide-soignante. D'ailleurs, au soir du 25 août, Sophie est là comme toutes les nuits depuis une semaine, veillant sa belle-mère adorée.
Depuis quelques jours, l'état de Paulette s'est dégradé. L'anniversaire de sa petite-fille, le 27 août, paraît soudain trop loin. On l'avance, au 18, pour que la grand-mère puisse offrir son cadeau, des jeux en bois. La tumeur flambe. Son ventre semble prêt à exploser. Le 22 août, l'hôpital réserve aux pompes funèbres une table réfrigérante. Paulette baisse les bras : le personnel note dans son dossier qu'elle dit vouloir «aller dans l'au-delà». Le 23 août, Paulette tombe dans un semi-coma qui ne lui épargne pas la douleur. Son abdomen est totalement bouché. Elle tremble de fièvre. Elle vomit unliquide vert foncé, effroyable. La morphine n'y fait rien. Paulette souffre. Paulette pleure. Paulette veut rester belle, elle a peur de mourir dans la déchéance.
Le 25 août, Laurence décide seule, sans consulter la famille, d'augmenter la morphine et de prescrire du potassium. Que de battre son coeur s'arrête. Trop émue pour le faire elle-même, elle rédige l'ordonnance sans savoir qui l'exécutera, et elle rentre chez elle, infiniment triste. C'est Chantal Chanel, une infirmière douce et professionnelle, qui en hérite. Dans le passé, elle a refusé d'appliquer de telles prescriptions. Pas cette fois. La présence de la belle-fille de la malade, l'état de Paulette, les demandes qu'elle a faites de mourir dignement... Elle sait que c'est illégal. Elle pense néanmoins qu'elle doit le faire. Paulette meurt vers 23 heures, sa belle-fille à ses côtés. La moitié de la perfusion est passée.
Chantal Chanel, pour avoir posé la perfusion, et Laurence Tramois, pour l'avoirordonnée, seront jugées du 12 au 16 mars par les assises de la Dordogne. Dénoncées par une surveillante de l'hôpital, elles sont accusées d'empoisonnement. Elles risquent trente ans de réclusion criminelle. Elles ne se présentent pas en pasionarias de l'euthanasie. Elles plaideront l'humanité de leur geste. La morphine ne suffisait plus. Entre la dignité de Paulette et l'illégalité, elles ont choisi.
«Ce qu'elles ont fait, nous l'avons tous fait», s'émeut le docteur Denis Labayle. Ce gastro-entérologue de l'hôpital Louise-Michel d'Evry est à l'origine du manifeste des soignants qui revendiquent, en soutien à leurs consoeurs, avoir «en conscience aidé médicalement des patients à mourir avec décence». Le succès de la pétition, lancée à l'automne dernier, est impressionnant : 2 134 médecins, généralistes ou hospitaliers, ou infir-mières l'ont signée. Des pontes et des sans-grade qui réclament l'arrêt des poursuitesjudiciaires, la dépénalisation, sous conditions, de l'euthanasie et des moyens adaptés à l'accompagnement des personnes en fin de vie. L'enjeu est de taille. L'opinion s'était émue lors du décès annoncé de Vincent Humbert. Le cas était hors du commun, exceptionnel. Bien loin du quotidien de la médecine. On estime que seules 10% des morts sont brutales. Les autres, les centaines de milliers d'autres, surviennent après une prise en charge médicale, à l'hôpital ou non. Et la question de l'arrêt du traitement, du débranchage de la machine, se pose tous les jours.
L'euthanasie active - provoquer par un geste positif la mort - est autorisée sous conditions très strictes aux Pays-Bas et en Belgique, mais considérée comme un crime en France. Pourtant, quotidiennement, des médecins et des infirmières, dans la discrétion d'une chambre d'hôpital ou d'un domicile, aident des malades à mourir. « On devrait tous se présenter devant la justice, dit Charles Sapina, médecin de ville à Marne-la-Vallée. Pour que cela change. Traiter les médecins en assassins, c'est se tromper d'ennemi : on ne fait pas de procès à la vie parce que l'agonie est cruelle et peut durer des jours.» Ils ont juré de porter assistance à leurs malades et n'envisagent pas de les laisser tomber aux dernières heures quand la souffrance, physique et morale, est extrême. « Il faudrait inscrire «Tu ne dois pas abandonner ton malade à la fin» dans le serment d'Hippo-crate», dit Denis Labayle.
La question n'est pas nouvelle. Tous les médecins formés dans les années 1970 se souviennent des cocktails lithiques administrés aux patients en bout de course, sans en parler auxfamilles. Les temps ont changé, les malades ont obtenu quelques droits, les proches exigent d'être associés. Les médecins ont peur d'être poursuivis. Et puis, les traitements ont évolué. Avec ledéveloppement des soins palliatifs depuis les années 1980, on a appris à ajuster les dosages. «Plus on augmente les doses, plus il est difficile de savoir ce qui provoque la mort, du traitement ou de la maladie. La frontière est ténue entre soins palliatifs et euthanasie», raconte Catherine D. Elle est généraliste en milieu rural. Chaque année, elle accompagne plusieurs personnes à la mort. Ça se passe chez elles, «un moment hors du temps, très fort ». Au début, elle donnait la « potion de Saint Christopher », un sirop à base de morphine. Depuis, elle s'est formée aux soins palliatifs. « Ils permettent parfois de trouver la sérénité. Mais pas toujours. Il y a des douleurs qui résistent. S'il faut les faire cesser en donnant la mort, même si je n'aime pas avoir à le faire, je le fais. Par respect pour la personne, qui redevient, pour quelques heures, une personne à part entière, plus seulement un objet de la médecine.» Catherine D. a vu sa fille mourir à l'âge de 21 ans, des suites d'une longue maladie. Elle sait que le deuil commence pour les survivants dans ces images de la mort qui imprègnent à jamais la rétine et la mémoire. Et que si la mort est douce, le deuil sera possible.
Parce qu'ils sont aussi des parents, des enfants, des maris, des femmes, les signataires ont souvent été confrontés personnellement à la fin de vie de proches. Denis Labayle a dû accompagner son père jusqu'au bout du bout, «il ne voulait pas d'aide, ç'a été épouvantable». Marcel-Francis Kahn, rhumatologue, est un énergique défenseur de la légalisation de l'euthanasie, «pour que cesse l'hypocrisie». Il y a trente-deux ans, sa femme, atteinte d'uneleucémie aiguë, est morte dans ses bras après qu'il lui eut administré, à leurdomicile, «des doses de morphine qui l'ont soulagée et, je pèse mes mots, tuée. C'était ma dernière preuve d'amour, je n'ai pas hésité une seconde».
La décision n'est jamais évidente. «Une personne qui demande une piqûre parce qu'elle souffre trop doit d'abord être soulagée. On réfléchit mal dans la douleur. Après, on parle» : Bernard Senet est médecin généraliste dans le Vaucluse. Il revendique l'euthanasie active : « Je l'ai fait une trentaine de fois. » A la condition expresse que ce soit «vraiment la volonté du patient». «Dès le début de la maladie, j'explique comment les choses peuvent évoluer. On écrit ensemble jusqu'où ils ne veulent pas aller. Je m'oblige à tenir mes engagements, dans un sens ou dans l'autre : si quelqu'un le souhaite, il faut aussi savoir s'acharner. Ceux qui veulent mourir, en revanche, je ne peux pas les lâcher alors que je les ai accompagnés pendant des années. Je ne me vois pas leur dire : «Désolé, je n'ai pas le droit.» » Alors le docteur vient à la maison. On fait les adieux. Quelques dizaines de minutes et c'est fini.
«Pourquoi hâter la mort d'un mourant s'il ne souffre pas? C'est donc si important de mourir le lundi plutôt que le mercredi ou le jeudi?» : Jean Leonetti est cardiologue. En son temps, il a aussi arrêté des machines, débranché des comas irréversibles. Il est député UMP. Ces dernières semaines, il a vu rouge quand il a entendu Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy expliquer gravement qu'ils étaient pour l'ouverture d'un débat sur l'euthanasie. Comme s'il n'y avait pas eu la loi, sa loi, votée en 2005, à l'unanimité ! Elle répond d'après lui à toutes les questions. Le principe en est clair : la qualité plus que la quantité de vie (voir encadré p.99). Marie de Hennezel, psychologue, partage cette position : ce n'est pas d'une nouvelle loi dont les mourants ont besoin mais d'un véritable effort en faveur des soins palliatifs, qui sont encore absents de près de la moitié des départements français. 700 lits seulement accueillent les malades en soins palliatifs sur tout le territoire. Au moins 100 000 personnes devraient en bénéficier. Et, chaque jour, le vieillissement de la population rend la question plus cruciale.

Isabelle Monnin
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Message par pouet pouet Mer Mar 07 2007, 18:38

voui ben évidemment je signe tout de suite !!! c'est clair que les limites de ce que devrait dire la loi autorisant l'euthanasie doivent être super dures à définir.... comment savoir si un patient est suffisamment conscient pour savoir si il veut vraiment mourir ou pas, ou si c'est juste un gros coup de déprime ? ceci dit, à 100% pour... aux médecins de juger de leur état psychologique.... et pas à la justice
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Message par Mamz Mer Mar 07 2007, 18:39

Fin de vie : ce qu'autorise la loi
Votée en avril 2005, la loi Leonetti relative aux droits des malades et à la fin de vie permet :

de soulager la douleur, physique ou morale, d'un malade, y compris par l'administration de doses de calmants pouvant écourter sa vie ;
à la demande du malade, représenté le cas échéant par une personne de confiance qu'il a désignée, d'arrêter les traitements même si cet arrêt peut provoquer son décès. L'aide à la respiration, l'alimentation par sonde et l'hydratation par perfusion sont considérées comme des traitements. On peut donc imaginer laisser mourir de faim ou de soif un malade...

Ce qu'elle ne permet pas :
l'euthanasie active, par injection d'un produit en vue de provoquerla mort ;
le pouvoir de décision reste aumédecin. Il n'a pas l'obligationde respecter les volontés du malade ;
l'aide au suicide est interdite. Un malade ne bénéficiant d'aucun traitement ni aide mécanique (respirateur) pour vivre et désirant mettre fin à ses jours sans pouvoir le faire (parce qu'il est paralysé, par exemple) ne peutdemander l'assistance de son médecin, qui serait alors poursuivi.

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Message par pouet pouet Mer Mar 07 2007, 18:39

merci mamz j'allais le chercher dans le salon mais c'est plus pratique comme ça !!
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Message par Invité Mer Mar 07 2007, 18:40

va faire un tour dans certaines unites hospitaliere ou dans certain hospices... chritz_pillepalle
de toute facon c'est un choix perso...le but n'est pas d'obliger ( ...mourir avec décence Emoticon ouf ...pourtant j'ai des noms.... faux cul ) mais de laisser le choix a chacun...

et que la cagoule et tout le tralala laisse a tout a chacun le choix de partir...

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Message par Mamz Mer Mar 07 2007, 18:47

Un manifeste en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie
« Nous, soignants, avons aidé des patients à mourir... »
Parce que, de façon certaine, la maladie l'emportait sur nos thérapeutiques, parce que, malgré des traitements adaptés, les souffrances physiques et psychologiques rendaient la vie du patient intolérable, parce que le malade souhaitait en finir, nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence.
Tous les soignants ne sont pas confrontés à ce drame, mais la majorité de ceux qui assistent régulièrement leurs patients jusqu'à la mort, utilisent, dans les circonstances décrites, des substances chimiques qui précipitent une fin devenue trop cruelle, tout en sachant que cette attitude est en désaccord avec la loi actuelle.
Des améliorations ont été apportées par les textes législatifs d'avril 2005 (loi Leonetti) mais elles sont insuffisantes. Les récentes mises en examen de médecins et d'infirmières ayant aidé leurs patients à mourir prouvent que la loi est toujours aussi répressive et injuste car en décalage avec la réalité médicale.
Aussi nous demandons :
- l'arrêt immédiat des poursuites judiciaires à l'encontre des soignants mis en accusation ;
- une révision de la loi dans les plus brefs délais, dépénalisant sous conditions les pratiques d'euthanasie, en s'inspirant des réformes déjà réalisées en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas ;
- des moyens adaptés permettant d'accompagner les patients en fin de vie, quels que soient les lieux (domicile, hôpital, maisons de retraite) et les conditions de vie.
Il s'agit là, d'accorder à chaque personne, une singularité, une valeur absolue, qui se nomme, selon le préambule et l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : la dignité.


Les signatures de soutien au manifeste sont à adresser au :
Dr Denis Labayle Centre Hospitalier Sud Francilien, rue Pont-Amar 91080 COURCOURONNES fax : 0160875032, mail : denis.labayle@ch-sud-francilien.fr

M. A.Petit MS (23) - G. Abrous IDE (33) - A. Achille IDE (971) - M. Adele IDE (88) - P. Adele MG (75) - B. Adessi MS (25) - P. Aerts MG (83) - B. Agnelli AS (74) - J.C. Agniel MG (69) - B. Agut MG (60) - J. Agut IDE (34) - R. Agut MG (60) - M. Aioutz MG (94) - P. Airaudi M (06) - P. Ait-Faradji IDE (39) - B. Akodohou MG (46) - N. Alban-Marty IDE (91) - P. Alberti MG (36) - L.M. Alcesilas IDE (02) - J.C. Aldhuy IDE (93) - P. Allary IDE (16) - P. Allary MG (16) - I. Allee IDE (77) - D. Allizard IDE (51) - M. Allot IDE (91) - X. Almueis MS (41) - C. Alphonsair IDE (75) - F. Alric MG (38) - C. Althabegoity IDE (64) - M.H. Alzina-Hospital M (34) - D. Amado IDE (64) - C. Amand AS (14) - N. Amaru AS (36) - A. Amevet CS (94) - G. Amigues MG (46) - B. Amiot IDE (37) - L. Ammeux MG (28) - L. Andjelkovic MG (75) - C. André IDE (83) - J. André MS (83) - A.M. Andres MG (31) - C. Andrieu MG (78) - A. Andris IDE (13) - A. Anelli IDE (54) - N. Anetas AS (64) - J. Anglade IDE (16) - N. Anschutz IDE (78) - F. Anxolabehere MG (47) - C. Arbonnier MS (59) - D. Ardines IDE (93) - M. Argellieres IDE (30) - D. Arguillere MG (76) - A. Aries IDE (69) - R. Aries IDE (69) - C. Armand MH (83) - J.J. Armand CS (43) - M.F Arnal AS (65) - A. Arnaud MG (38) - S. Arnauld MG (54) -

http://hebdo.nouvelobs.com/p2209/articles/a335110.html

La position des candidats à l’élection présidentielle

Ségolène Royal souhaite « ouvrir un débat et mettre en place une législation qui permette d’apaiser les souffrances les plus intolérables ». Le projet socialiste prévoit de saisir « le Parlement d’un projet de loi “Vincent Humbert” sur l’assistance médicalisée pour mourir dans la dignité ».
Dominique Voynet, Olivier Besancenot, José Bové et Corinne Lepage sont favorables à une dépénalisation de l’euthanasie. Seule Marie-George Buffet se démarque et considère que la loi Leonetti est suffisante.
Nicolas Sarkozy a ouvert le débat à droite en évoquant le 11 février à la Mutualité de Paris une éventuelle légalisation de l’euthanasie : « …On ne peut pas rester les bras ballants devant la souffrance d’un des nos compatriotes qui appelle à ce que ça se termine, tout simplement parce qu’il n’en peut plus. »
François Bayrou, lui, s’en tient à la loi Leonetti. « Cette législation nous paraît suffisante pour mourir dans la dignité », explique Jean-Luc Préhel, responsable des questions de santé à l’UDF.
Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen sont opposés à toute remise en question du caractère sacré de la vie, ce dernier assimilant l’euthanasie à un meurtre.

Léna Mauger
Le Nouvel Observateur

http://hebdo.nouvelobs.com/p2209/articles/a335379.html

Jean-Christophe Rufin*
« Non à l'aide au suicide »
« Non à l’aide au suicide »
« En pratique, l'euthanasie est déjà dépénalisée. Et je suis bien placé pour le savoir après vingt ans d'exercice en neuropsychiatrie. J'ai souvent été confronté à ce genre de situation, je suis donc favorable à l'arrêt des poursuites judiciaires à l'encontre des soignants mis en accusation. En revanche, je suis très réticent à une modification de la loi actuelle concernant le droit des malades. Pourquoi ? Parce qu'il me semble dangereux de dépénaliser toutes les pratiques d'euthanasie.
Il y a un monde entre le fait de «débrancher» un malade pour lequel il n'y a plus d'espoir, et l'aider à mourir en lui administrant une injection létale, comme pour le cas de Vincent Humbert. Cela, j'appelle ça une aide au suicide et, selon moi, il est dangereux de donner ce pouvoir aux seuls proches du patient, même si ce dernier est demandeur. Il faut penser aux risques de dérapage liés à cette situation extrême : les pressions morales qui peuvent être exercées sur le malade par un tiers, par exemple auprès de personnes âgées à la charge de leurs enfants... Cette décision doit rester aux mains des médecins et, en cas de dérapage, des magistrats. Comme le prévoit la loi actuelle. »

(*) Docteur en médecine, écrivain, président d'honneur d'Action contre la Faim.

Marie Vaton
Le Nouvel Observateur

http://hebdo.nouvelobs.com/p2209/articles/a335111.html

Martin Winckler*
« Oui, les patients doivent pouvoir choisir »
« Je suis résolument favorable à une dépénalisation de l'euthanasie. Les patients doivent pouvoir choisir la manière dont ils veulent mourir. Le débat est confisqué depuis toujours par le corps médical, qui estime que toute décision médicale relève des professionnels, et seulement d'eux. Le simple respect de la loi Kouchner de 2002, qui stipule qu'aucun soin ne peut être donnésans l'accord dupatient et que celui-ci peut indiquer par écrit son refus de réanimation en cas de coma ou de maladie terminale, réglerait un très grand nombre de situations douloureuses. Mais le paternalisme est si profondément ancré dans la culture des médecins hospitaliers qu'on peut douter de voir suivre à la lettre la volonté des patients.
Le plus important, lorsque quelqu'un demande à mourir, est de soulager ce qui le fait souffrir au point de vouloir en finir. Les Britanniques, champions des soins palliatifs, le disent très bien : quelqu'un qui ne souffre ni physiquement ni moralement ne demande pas à mourir. Si les médecins français, encore très rétifs - ou très mal formés, ce qui revient au même - à l'usage des antalgiques majeurs, étaient plus soucieux de soulager vraiment leurs patients, ils les entendraient moins souvent demander à mourir. »

(*) Martin Winckler, médecin généraliste et écrivain, coauteur avec Salomé Viviana des « Droits du patient », Fleurus, 2007.

Léna Mauger
Le Nouvel Observateur

http://hebdo.nouvelobs.com/p2209/articles/a335112.html

Dr Frédéric Chaussoy
« Il faut protéger les praticiens »
Il sera au procès à Périgueux, en tant que témoin. Parce qu’il est solidaire, lui le docteur Frédéric Chaussoy qui, en septembre 2003, avait débranché le respirateur de Vincent Humbert à Berck-sur-Mer. Il dit : « Moi, ça fait un an que j’ai été blanchi, mais l’affaire Humbert ou celle de Périgueux, c’est le même genre de dossiers… Sauf que mes collègues sont sur le banc des accusés devant une cour d’assises, et je trouve ça scandaleux. » Voilà pourquoi il a signé le manifeste lancé par le docteur Labayle, « pour que tout soit mis en place, afin, pour nous médecins, de respecter au mieux la volonté du patient ». Le médecin réanimateur salue cependant les dernières évolutions de la loi, qui, selon lui, protège les praticiens. Mais il faut aller plus loin : « Les médecins ne doivent plus être poursuivis si la décision est prise de façon collégiale, si le dossier a été étudié en profondeur, si la famille s’est clairement
exprimée. » A l’exemple du modèle belge : « Pas de légalisation à proprement parler, mais une dépénalisation. »

Elsa Vigoureux
Le Nouvel Observateur

http://hebdo.nouvelobs.com/p2209/articles/a335113.html
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Message par Mamz Mer Mar 07 2007, 18:52

mortimers a écrit:va faire un tour dans certaines unites hospitaliere ou dans certain hospices... chritz_pillepalle

euh j'ai pas dit que j'étais contre ... juste dit que j'étais pour car pas directement concernée ...
quant aux hospices et à la "déchéance" liées à la vieillesse je sais à peu près de quoi je cause ... ma grand mère ayant vécu des années avec un alzheimer et etant ds une maison médicalisée avec des gens ds un état pire que le sien j'ai qd meme une petite idée du sujet
et qd elle est décédée ben j'ai eu bcp de mal à me dire c'est mieux pour elle ... j'étais d'abord malheureuse
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Message par Invité Mer Mar 07 2007, 18:53

thumleft beau post mam Morti à Crozon

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Message par Mamz Mer Mar 07 2007, 18:54

pouet pouet a écrit:merci mamz j'allais le chercher dans le salon mais c'est plus pratique comme ça !!

c'est le contraire moi j'vais attendre de le recevoir pour lire tout ça ... sur l'écran c'est po possible
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Message par Ricky Banlieue Jeu Mar 08 2007, 23:21

pour aussi....meme si c'est dur
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Message par pepe_marcel Sam Mar 10 2007, 16:29

en avance sur ce point là par chez nous en Belgique... et c'est une bonne chose...
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Message par Rastalion69 Sam Mar 10 2007, 16:41

pour aussi mais alors faire un loi ca doit pas etre facile
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Message par Mamz Jeu Mar 15 2007, 22:03

PROCES DE PERIGUEUX

Périgueux : un an avec sursis pour le médecin

NOUVELOBS.COM | 15.03.2007 | 21:46

La cour d'assises a condamné à minima le Dr Laurence Tramois et l'infirmière Chantal Chanel, accusées du meurtre d'une patiente atteinte d'un cancer incurable. La première écope d'un an avec sursis, la seconde est acquittée.

(c) Reuters
La cour d'assises de la Dordogne a sanctionné de manière minimale, jeudi 15 mars, l'aide à mourir apportée à l'hôpital à une malade agonisante en 2003 en condamnant un médecin à un an de prison avec sursis et en acquittant une infirmière.

Après quatre jours d'audience et deux heures de délibérations, la cour a de plus ordonné que la peine prononcée contre le docteur Laurence Tramois ne soit pas inscrite à son casier judiciaire.

Les deux femmes se sont dites soulagées de la décision. Le médecin ne fera pas appel. Toutes deux vont reprendre leur travail. "Je ne suis pas déçue, je trouve que le verdict est juste. Je suis soulagée pour Chantal", a dit le docteur aux journalistes.

"Il faudra maintenant que les politiques prennent leurs responsabilités", a dit son avocat, Me Benoît Ducos-Sader. Les deux femmes sont parties sous les applaudissements du public.

Après le verdict, le docteur Frédéric Chaussoy et Marie Humbert, qui avaient aidé à mourir le jeune tétraplégique Vincent Humbert en 2003, ont publié un appel aux candidats à la présidentielle afin qu'ils s'engagent pour "une dépénalisation sous des conditions strictes de l'euthanasie, dans certains cas extrêmes".

Les juges et les jurés n'ont pas totalement suivi l'avocat général Yves Squercioni, qui demandait des peines de deux ans de prison avec sursis contre le médecin et d'un an de prison avec sursis contre l'infirmière, sans mention aux casiers.

Repoussant la demande d'acquittement de la défense, la cour a pourtant entendu le ministère public qui souhaitait une sanction symbolique pour que soit rappelé le principe de droit qui interdit à un médecin de donner la mort.

"Acte d'amour"

Donner la mort "est un interdit fondamental de notre société. La blouse blanche et la seringue ne sont pas des causes d'immunité", avait dit dans son réquisitoire le second avocat général Frédéric Bernardo.

Hospitalisée depuis 25 jours, Paulette Druais, 65 ans, atteinte d'un cancer du pancréas en phase terminale, souffrait, malgré des doses massives de morphine, et subissait tremblements, incontinence urinaire, fièvre, escarres, nausées, dépression et angoisse. Atteinte d'une occlusion intestinale, elle avait commencé à vomir ses excréments.

Laurence Tramois, 35 ans, a prescrit par écrit le 25 août 2003 une injection mortelle de chlorure de potassium à Paulette Druais. Chantal Chanel, 40 ans, l'a administrée le soir vers 22h30, en l'absence du médecin mais en présence d'aides-soignantes et de la belle-fille de la malade.

Le procès a relancé le débat sur l'euthanasie. Mais l'avocat général Bernardo s'est élevé contre le manifeste de 2.134 soignants publié avant le procès qui demandaient une nouvelle législation sur l'aide à mourir.

"Ils n'ont pas plus de représentativité que nous pour modifier la loi. Nous n'avons pas le pouvoir de légiférer, nous ne sommes pas une instance parlementaire", a-t-il dit.

Me Ducos-Sader a souligné dans sa plaidoirie que l'audience avait établi que l'euthanasie active était pratiquée couramment dans les hôpitaux pour les cas extrêmes et qu'elle est revendiquée par des figures du monde médical.

"Sortons de l'hypocrisie. On n'est pas là pour faire des exemples. On vous dit que le droit vous obligerait à condamner. C'est faux", a insisté l'avocat.

Les accusées avaient dit à la cour dans la matinée qu'elles assumaient leur acte. "C'était un acte d'amour, de respect pour ma patiente. j'ai donné de moi et je n'ai pensé qu'à elle (...) J'assume totalement cette décision", a dit Laurence Tramois.

Bouleversée, l'infirmière avait dit avoir agi pour la patiente. "J'ai eu le sentiment, pas de la tuer mais de l'aider à faire ce passage. C'est le cancer qui l'a tuée". (Reuters)
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Message par pepe_marcel Jeu Mar 15 2007, 22:41

avec mes yeux d'étranger, je trouve ça complétemment débile ! on condamne pour la forme... même avec du sursis, c'est pas tolérable
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Message par Ricky Banlieue Jeu Mar 15 2007, 22:42

complètement ! j'trouve ça aussi assez faux-cul
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Message par grognonjc Jeu Mar 15 2007, 22:44

ça leur permet de pas trop se mouiller ... ni dans un sens ni dans l'autre ...
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Message par Invité Ven Mar 16 2007, 19:31

une honte ce jugement...
on devrait les "feliciter" ces dames...

« Mme Druais voulait mourir »
L’avocat de Chantal Chanel, M e Pierre-Olivier Sur, avait quant à lui solennellement appelé les jurés à « inscrire (leur) verdict dans la série passée d’acquittements », évoquant d’autres cas d’euthanasie jugés par des cours d’assises françaises et n’ayant pas donné lieu à condamnation. « Tout le monde dans l’hôpital savait que Mme Druais souhaitait une piqûre pour mettre fin à son agonie », a assuré M e Sur, évoquant les nombreux témoignages à la barre de personnels de l’hôpital rural de Saint-Astier.


de quel droit la societe laisse agoniser des etres humains...meme les animaux ont les laisse poa comme ca...



...ma mere ( ancienne infirmiere ) se signe un papier depuis des annees demandant a mettre fin a ses jours dans un cas pareil...et j'espere bien que sa volontee sera respecte le jour ou ca arrivera si ca doit arriver...
l'amour de son prochain n'est pas de laisser les gens partir n'importe comment...meme si c'est tres dur a accepter.
pour ceux qui ont choisis qu'on respecte leur choix!!!

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Message par Invité Ven Mar 16 2007, 19:40

rhhoo

« La cacophonie judiciaire a bien eu lieu », a dénoncé, de son côté, Me Benoît Ducos-Ader, conseil du docteur Tramois : au même moment, en janvier 2006, la justice prononçait un non-lieu dans l'affaire Humbert et un renvoi devant les assises du « dossier de Saint-Astier ». Demandant aux jurés l'acquittement, il a critiqué les « dysfonctionnements » de la justice dans ce type d'affaires et « l'hypocrisie » qui prévaut autour de l'euthanasie. Il faut « renvoyer les politiques » à leurs responsabilités législatives, mais de ne « pas faire un exemple ».

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Message par Tibuzz Ven Mar 16 2007, 19:42

moi je m'en fous parcve que mon amour pour moi me pousse a ne pas mourrir du tout faux cul
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Message par Invité Ven Mar 16 2007, 19:47

...moi j'suis immortel !!! faux cul

grattegratte pas trop quand meme j'espere... Wink

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