Jusqualalie

C'est un quatuor, avec le plus souvent voix, piano, contrebasse et batterie. Le style est assez difficile à définir parce que s'y mêlent diverses influences tant littéraires que musicales. Mais bon, foin de fusions consensuelles et des chansons neuneus, en gros c'est du rock et ça chante en français.

Les quatre lyonnais de Jusqualalie ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Ce taureau est jeune et puissant. Dans l'arène, il danse un gai pogo en faisant claquer ses sabots psychédéliques ; son pelage et ses yeux sont noirs mais il a quand même l'air sympa.

Ses cornes, elles, sont bleues comme la java et comme les chansons perdues de nos enfances. Elles sont dangereuses ces cornes, car elles vont se planter direct au coeur, sachant bien que ce n'est pas l'intention qui compte, mais la façon dont on raconte.

Les toréadors de Jusqualalie font s'ébrouer le taureau dans l'arène, et comme c'est un taureau bien cool, ses oreilles et sa queue repoussent quand ils les lui coupent. Les rappels sont tous dûment honorés. Simplicité, ingéniosité, joie de la corrida noire et festive, Jusqualalie vous réconciliera avec la cruauté de la musique, et vous en redemanderez.

Deux voix: des chansons litterales et deridees
Qui coulent doucement comme un bebe degueule
Du rock: un gros son litteraire et debride
Qui vous met tendrement du bon bleu dans la gueule