Les tribulations d'une caissière
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Les tribulations d'une caissière
http://caissierenofutur.over-blog.com/
Les tribulations d'une caissière
Découvert il y a peu grâce à un blog par jour, le blog de la semaine est celui d'une caissière.... Et laissez moi vous dire qu'il est juste hilarant !
Outre ses propos hilarants sur le quotidien d'une caissière, miss pas touche propose un sondage hebdomadaire sur des questions aussi fondamentales que "quelle est la couleur de votre caddie ?", "quel jour faites-vous vos courses ?" et j'en passe.
Je suis irrémédiablement accro à ce blog tout aussi drôle que parfois un peu... angoissant !
ca laisse songeur sur plein de choses de notre societe...
Les tribulations d'une caissière
Découvert il y a peu grâce à un blog par jour, le blog de la semaine est celui d'une caissière.... Et laissez moi vous dire qu'il est juste hilarant !
Outre ses propos hilarants sur le quotidien d'une caissière, miss pas touche propose un sondage hebdomadaire sur des questions aussi fondamentales que "quelle est la couleur de votre caddie ?", "quel jour faites-vous vos courses ?" et j'en passe.
Je suis irrémédiablement accro à ce blog tout aussi drôle que parfois un peu... angoissant !
ca laisse songeur sur plein de choses de notre societe...
Invité- Invité
Re: Les tribulations d'une caissière
lu dans le telegramme de brest du jour
Bretagne
Blog. Chroniques d’une caissière qui encaisse
D’un métier qu’elle reconnaît ne pas être très exaltant, elle en a fait un succès du Web. Depuis près de huit mois, Anna, Bretonne de 28 ans, qui dévoilera son identité début janvier, relate avec humour et distance ses tribulations de caissière sur un blog qui n’en finit plus d’attirer. Un acte bénéfique pour elle mais aussi pour les clients, bons ou mauvais, que nous sommes.
« Tu vois chéri, si tu ne travailles pas bien à l’école, tu deviendras comme la dame ». L’anecdote, véridique, est connue de la plupart des caissières. « Une belle ânerie, coupe Anna. Si on faisait une étude statistique du niveau d’études des caissières, je suis persuadée qu’il serait supérieur au niveau bac ».
« Les clients se défoulent »
Cette Bretonne, qui travaille dans un hyper de la région rennaise, ne le sait que trop : elle qui est titulaire d’un DEA de littérature (bac + 5). Il y a huit ans, il s’agissait seulement de financer les études. Mais de vaines recherches d’emploi l’ont installée durablement face au tapis roulant. « Un métier où l’on ne nous voit pas, on est transparent. Neuf clients sur dix ne savent même pas à qui ils parlent. Nous sommes au bout de la chaîne, les clients se défoulent », lâche-t-elle, sèchement. Alors pour égayer quelque peu son quotidien, comme une échappatoire, elle lance en avril dernier ce blog au titre défaitiste : « caissierenofutur ». Miss Pas Touche est née. Anonyme pour ne pas s’attirer l’inimitié de ses collègues ou les foudres des patrons. De mémoire ou en relisant ses notes prises discrètement derrière la caisse, Miss Pas Touche délivre chaque semaine une anecdote par-ci, un commentaire par-là. « Toujours de manière positive, précise-t-elle, pour garder une bonne image de la caisse ». Les anecdotes foisonnent, instructives, souvent drôles, parfois horripilantes, quelquefois tristes : une chose visqueuse égarée par un client sur un paquet de chips, un voleur signalé... via le haut-parleur, des clients qui ne supportent pas qu’une caissière se mouche, des articles cachés car gênants (préservatifs, papier toilettes, serviettes hygiéniques...), des mangeurs, des soiffards, ceux qui cachent leur argent, d’autres qui n’en ont pas et volent...
Fin de la caisse en 2008
Plus de 65.000 visiteurs se sont déjà plongés dans ses chroniques. À tel point que Miss Pas Touche a été démarchée par d’autres blogs et des annonceurs. « Cela permet une petite rémunération en fin de mois pour m’offrir des bouquins. Mais je ne pensais pas que cela attirerait autant de curieux ». Nombreux sont ceux à se reconnaître dans sa situation : guichetiers, employés de station-service, caissiers des péages d’autoroute. Tous confrontés aux mêmes clients, de temps en temps à la limite. « De toute façon, mademoiselle, les caissières, c’est comme les putes ! On les paye en plus pour avoir un service en plus », aurait entendu notre caissière. Charmant. Et puis Miss Pas touche a ses principes. « Vous êtes ouverte ? ». Cette interrogation, sur le podium des questions les plus courantes, Miss déteste. « J’ai à chaque fois l’impression qu’on me demande si c’est moi et non la caisse. Dorénavant, j’ai trouvé la parade : " Moi non, ma caisse oui " ». Sur tout cela, Anna tirera bientôt un trait. Au début de l’année, elle reprendra sa recherche d’emploi dans une bibliothèque ou une maison d’édition. Adieu bip et autres comptes de caisse. Adieu aussi l’anonymat puisqu’elle dévoilera enfin son identité. « Ras-le-bol, huit ans, c’est déjà beaucoup, j’ai fait le tour du métier. Je sens les clients de plus en plus durs, il n’y a pas d’évolution possible ». Pas question pour autant de tourner la page du blog. Elle dispose encore de quelques anecdotes et, surtout, de collègues en poste. Un dernier conseil aux clients ? « Oui, dire bonjour. Et arrêter de téléphoner devant une caissière. Quasiment un client sur cinq le fait ». caissierenofutur.over-blog.com
Yves Madec
Au fil des caisses...
Moins de 10 articles. « Si les clients apprécient tout particulièrement ce système, il n’en est pas souvent de même de l’autre côté de la caisse. Situation A : " Bonjour, vous avez moins de 10 articles ? ". " Oui. Oui ! Évidemment ". Résultat : 20 articles sur le tapis. Un grand classique, le petit mensonge du client qui n’a absolument pas envie d’aller faire la queue ailleurs. Situation B : " 11, ça ira ? ". Situation C : " Bah, vous n’avez personne, vous pouvez bien prendre mon chariot ! ". Situation D : " J’ai cinq fois le même article, ça compte pour un ? "... Il y a aussi ce couple qui passe en caisse rapide et parce qu’ils ont 20 articles, ils paient en deux fois... Bah, cette cruche de caissière n’y verra que du feu ».
Blagues en rafale. « Une batterie de blagues arrive lorsque les articles passent et quand vient le moment de payer : " Si je suis sympa, vous me faites un prix ? " ou " Maintenant que j’ai rangé mes courses, je peux partir sans payer ? " Et la tirade que je préfère (c’est ironique...), quand un article a le malheur de ne pas passer en caisse et que le client se croit drôle en nous sortant : " C’est gratuit alors ! " ».
Papiers, s’il vous plaît. « Présenter une pièce d’identité à une caissière blesse l’ego de certains clients. Et cela donne quelques réflexions du genre : " Vous êtes des RG ? ", " Je n’ai rien volé, il est à moi le chéquier ", " Sûrement pas ! " (et le client s’en va sans ses achats), " Ah bon ? D’habitude, on ne me la demande jamais ", " Pas besoin, je connais très bien votre patron "... Si vous saviez le nombre de fois qu’on entend cette remarque, il faut croire que le directeur a un immense cercle d’amis... »
La drague. « Je passerai sur les " Viens prendre un verre ", " Viens manger avec nous, on fait un barbecue " et invitations en tous genres. Petite anecdote assez exceptionnelle que m’a racontée une collègue : un client lui parle tout bas : " Vous voulez (inaudible) ? Vous voulez (inaudible) moi ? Parlez plus fort, je ne comprends pas. Vous voulez cou...r avec moi ? Quoiii ? Non mais ça ne va pas ! ". Moins agréable, deux ados qui font la ligne de caisse de long en large à la recherche de celle qui aura l’honneur de passer leur bouteille de rhum. Et j’entends un bout de leur conversation : " Mais il n’y a que des thons ici... " »
Bretagne
Blog. Chroniques d’une caissière qui encaisse
D’un métier qu’elle reconnaît ne pas être très exaltant, elle en a fait un succès du Web. Depuis près de huit mois, Anna, Bretonne de 28 ans, qui dévoilera son identité début janvier, relate avec humour et distance ses tribulations de caissière sur un blog qui n’en finit plus d’attirer. Un acte bénéfique pour elle mais aussi pour les clients, bons ou mauvais, que nous sommes.
« Tu vois chéri, si tu ne travailles pas bien à l’école, tu deviendras comme la dame ». L’anecdote, véridique, est connue de la plupart des caissières. « Une belle ânerie, coupe Anna. Si on faisait une étude statistique du niveau d’études des caissières, je suis persuadée qu’il serait supérieur au niveau bac ».
« Les clients se défoulent »
Cette Bretonne, qui travaille dans un hyper de la région rennaise, ne le sait que trop : elle qui est titulaire d’un DEA de littérature (bac + 5). Il y a huit ans, il s’agissait seulement de financer les études. Mais de vaines recherches d’emploi l’ont installée durablement face au tapis roulant. « Un métier où l’on ne nous voit pas, on est transparent. Neuf clients sur dix ne savent même pas à qui ils parlent. Nous sommes au bout de la chaîne, les clients se défoulent », lâche-t-elle, sèchement. Alors pour égayer quelque peu son quotidien, comme une échappatoire, elle lance en avril dernier ce blog au titre défaitiste : « caissierenofutur ». Miss Pas Touche est née. Anonyme pour ne pas s’attirer l’inimitié de ses collègues ou les foudres des patrons. De mémoire ou en relisant ses notes prises discrètement derrière la caisse, Miss Pas Touche délivre chaque semaine une anecdote par-ci, un commentaire par-là. « Toujours de manière positive, précise-t-elle, pour garder une bonne image de la caisse ». Les anecdotes foisonnent, instructives, souvent drôles, parfois horripilantes, quelquefois tristes : une chose visqueuse égarée par un client sur un paquet de chips, un voleur signalé... via le haut-parleur, des clients qui ne supportent pas qu’une caissière se mouche, des articles cachés car gênants (préservatifs, papier toilettes, serviettes hygiéniques...), des mangeurs, des soiffards, ceux qui cachent leur argent, d’autres qui n’en ont pas et volent...
Fin de la caisse en 2008
Plus de 65.000 visiteurs se sont déjà plongés dans ses chroniques. À tel point que Miss Pas Touche a été démarchée par d’autres blogs et des annonceurs. « Cela permet une petite rémunération en fin de mois pour m’offrir des bouquins. Mais je ne pensais pas que cela attirerait autant de curieux ». Nombreux sont ceux à se reconnaître dans sa situation : guichetiers, employés de station-service, caissiers des péages d’autoroute. Tous confrontés aux mêmes clients, de temps en temps à la limite. « De toute façon, mademoiselle, les caissières, c’est comme les putes ! On les paye en plus pour avoir un service en plus », aurait entendu notre caissière. Charmant. Et puis Miss Pas touche a ses principes. « Vous êtes ouverte ? ». Cette interrogation, sur le podium des questions les plus courantes, Miss déteste. « J’ai à chaque fois l’impression qu’on me demande si c’est moi et non la caisse. Dorénavant, j’ai trouvé la parade : " Moi non, ma caisse oui " ». Sur tout cela, Anna tirera bientôt un trait. Au début de l’année, elle reprendra sa recherche d’emploi dans une bibliothèque ou une maison d’édition. Adieu bip et autres comptes de caisse. Adieu aussi l’anonymat puisqu’elle dévoilera enfin son identité. « Ras-le-bol, huit ans, c’est déjà beaucoup, j’ai fait le tour du métier. Je sens les clients de plus en plus durs, il n’y a pas d’évolution possible ». Pas question pour autant de tourner la page du blog. Elle dispose encore de quelques anecdotes et, surtout, de collègues en poste. Un dernier conseil aux clients ? « Oui, dire bonjour. Et arrêter de téléphoner devant une caissière. Quasiment un client sur cinq le fait ». caissierenofutur.over-blog.com
Yves Madec
Au fil des caisses...
Moins de 10 articles. « Si les clients apprécient tout particulièrement ce système, il n’en est pas souvent de même de l’autre côté de la caisse. Situation A : " Bonjour, vous avez moins de 10 articles ? ". " Oui. Oui ! Évidemment ". Résultat : 20 articles sur le tapis. Un grand classique, le petit mensonge du client qui n’a absolument pas envie d’aller faire la queue ailleurs. Situation B : " 11, ça ira ? ". Situation C : " Bah, vous n’avez personne, vous pouvez bien prendre mon chariot ! ". Situation D : " J’ai cinq fois le même article, ça compte pour un ? "... Il y a aussi ce couple qui passe en caisse rapide et parce qu’ils ont 20 articles, ils paient en deux fois... Bah, cette cruche de caissière n’y verra que du feu ».
Blagues en rafale. « Une batterie de blagues arrive lorsque les articles passent et quand vient le moment de payer : " Si je suis sympa, vous me faites un prix ? " ou " Maintenant que j’ai rangé mes courses, je peux partir sans payer ? " Et la tirade que je préfère (c’est ironique...), quand un article a le malheur de ne pas passer en caisse et que le client se croit drôle en nous sortant : " C’est gratuit alors ! " ».
Papiers, s’il vous plaît. « Présenter une pièce d’identité à une caissière blesse l’ego de certains clients. Et cela donne quelques réflexions du genre : " Vous êtes des RG ? ", " Je n’ai rien volé, il est à moi le chéquier ", " Sûrement pas ! " (et le client s’en va sans ses achats), " Ah bon ? D’habitude, on ne me la demande jamais ", " Pas besoin, je connais très bien votre patron "... Si vous saviez le nombre de fois qu’on entend cette remarque, il faut croire que le directeur a un immense cercle d’amis... »
La drague. « Je passerai sur les " Viens prendre un verre ", " Viens manger avec nous, on fait un barbecue " et invitations en tous genres. Petite anecdote assez exceptionnelle que m’a racontée une collègue : un client lui parle tout bas : " Vous voulez (inaudible) ? Vous voulez (inaudible) moi ? Parlez plus fort, je ne comprends pas. Vous voulez cou...r avec moi ? Quoiii ? Non mais ça ne va pas ! ". Moins agréable, deux ados qui font la ligne de caisse de long en large à la recherche de celle qui aura l’honneur de passer leur bouteille de rhum. Et j’entends un bout de leur conversation : " Mais il n’y a que des thons ici... " »
Invité- Invité
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Humeur : Mignon à croquer sans toucher avec les dents
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Re: Les tribulations d'une caissière
elle est en train de devenir connue ... ce midi sur canal ... et c'est la 3eme fois que je la vois à la tv
Re: Les tribulations d'une caissière
C'est parfois ça la notoriété ... y'avait aussi un article sur elle dans 20 mn cette semaine
grognonjc- Les Mots qui Courent
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Humeur : Mignon à croquer sans toucher avec les dents
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Date d'inscription : 08/10/2004
Re: Les tribulations d'une caissière
excellent
malandrine- Les Grosses Papilles
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Date d'inscription : 05/01/2005
Re: Les tribulations d'une caissière
tant mieux ... apparemment elle va écrire un bouquin et a démissionné de son boulot ... si ça peut servir à lui faire faire ce qu'elle aime d'etre un peu médiatisée ça aura eu du bon
boulette- Les Mots qui Courent
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