Le site de BANKSY
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Le site de BANKSY
Signalé par nos amis de l'excellent forum des Blérots de RAVEL, le site de l'artiste graphiste BANKSY, des une sorte de PLANTU de la rue (un dessin = un édito qui fait bobo) des fois un BASQUIAT qui est dans le pur détournement urbain... superbe.
Il y a plein de pages mais pas toujours très clair pour passer de l'une à l'autre.
Il y a plein de pages mais pas toujours très clair pour passer de l'une à l'autre.
Filou- Les Hurlements d'Léo
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Date d'inscription : 18/12/2006
Re: Le site de BANKSY
excelent ce mec !!!
sortie d'un documentaire sur lui cette semaine
ARTS
À partir de demain, quelques salles françaises programmeront Faites le mur, un documentaire signé Bansky. Autant décevoir rapidement les fans de graffitis et de pochoirs : cet artiste de rue anglais n'y dévoile ni son visage ni rien qui permette de l'identifier. Le mystère Bansky reste entier.
Que sait-on de lui ? Qu'il est né à Bristol, dans l'ouest de l'Angleterre, au milieu des années 1970. Il s'appellerait Robert Banks ou Robin Cunningham, selon les journalistes anglais qui ont enquêté. Après la vague « no future » des punks et dans le sillage des taggeurs américains, il fait des murs bétonnés de sa ville son territoire d'expression. Ne sachant pas manier la bombe de peinture, il se distingue par son utilisation du pochoir. Il invente des images élaborées, insolentes et drôles.
L'armée, la police sont ses cibles favorites. Il prend un malin plaisir à peindre deux bobbys s'embrassant à pleine bouche. Sa fresque la plus monumentale, peinte à Londres en avril, porte une contestation simple : « One nation under CCTV » (Une nation sous vidéosurveillance).
237 000 € la toile
Bansky est un adepte des « coups ». Il a édité des faux billets « Bansky of England » ; s'est introduit dans le zoo de Londres pour écrire « Nous en avons marre du poisson » dans l'enclos des pingouins ; a accroché ses propres tableaux dans des expositions, à Londres ou à New York. Le grand public le découvre en 2005, lorsqu'il s'empare de l'immense surface du mur d'enceinte qui sépare les territoires palestiniens d'Israël. Sa colombe de la paix affublée d'un gilet pare-balles et son soldat fouillé par une fillette rose ont été intensément photographiés.
Bansky n'a rien inventé. Vingt ans avant lui, le Français « Blek le rat » a inauguré ce mouvement de pochoiriste, popularisé par Miss. Tic. L'Anglais, plus engagé, dit d'ailleurs tout ce qu'il doit aux artistes urbains français dans le film Faites le mur. M. Brainwash (Thierry Guetta) et Space Invader (qui a fait entrer ses petits logos au Louvre dès 1998) sont ses invités dans ce documentaire passionnant.
Autrefois pourchassé pour vandalisme, l'« artiviste » clandestin a la cote. Estimées à 75 € en 2005, ses oeuvres (Bansky peint aussi des toiles) partent à 237 000 € en moyenne depuis que Sotheby's, Brad Pitt et Angelina Jolie sont devenus fans. Bristol aussi a compris la valeur de son enfant rebelle. Les agents municipaux ont reçu des cours pour reconnaître sa patte. Ils ne nettoient plus ses fresques.
http://www.banksy.co.uk/
http://www.banksy-art.com/
sortie d'un documentaire sur lui cette semaine
ARTS
À partir de demain, quelques salles françaises programmeront Faites le mur, un documentaire signé Bansky. Autant décevoir rapidement les fans de graffitis et de pochoirs : cet artiste de rue anglais n'y dévoile ni son visage ni rien qui permette de l'identifier. Le mystère Bansky reste entier.
Que sait-on de lui ? Qu'il est né à Bristol, dans l'ouest de l'Angleterre, au milieu des années 1970. Il s'appellerait Robert Banks ou Robin Cunningham, selon les journalistes anglais qui ont enquêté. Après la vague « no future » des punks et dans le sillage des taggeurs américains, il fait des murs bétonnés de sa ville son territoire d'expression. Ne sachant pas manier la bombe de peinture, il se distingue par son utilisation du pochoir. Il invente des images élaborées, insolentes et drôles.
L'armée, la police sont ses cibles favorites. Il prend un malin plaisir à peindre deux bobbys s'embrassant à pleine bouche. Sa fresque la plus monumentale, peinte à Londres en avril, porte une contestation simple : « One nation under CCTV » (Une nation sous vidéosurveillance).
237 000 € la toile
Bansky est un adepte des « coups ». Il a édité des faux billets « Bansky of England » ; s'est introduit dans le zoo de Londres pour écrire « Nous en avons marre du poisson » dans l'enclos des pingouins ; a accroché ses propres tableaux dans des expositions, à Londres ou à New York. Le grand public le découvre en 2005, lorsqu'il s'empare de l'immense surface du mur d'enceinte qui sépare les territoires palestiniens d'Israël. Sa colombe de la paix affublée d'un gilet pare-balles et son soldat fouillé par une fillette rose ont été intensément photographiés.
Bansky n'a rien inventé. Vingt ans avant lui, le Français « Blek le rat » a inauguré ce mouvement de pochoiriste, popularisé par Miss. Tic. L'Anglais, plus engagé, dit d'ailleurs tout ce qu'il doit aux artistes urbains français dans le film Faites le mur. M. Brainwash (Thierry Guetta) et Space Invader (qui a fait entrer ses petits logos au Louvre dès 1998) sont ses invités dans ce documentaire passionnant.
Autrefois pourchassé pour vandalisme, l'« artiviste » clandestin a la cote. Estimées à 75 € en 2005, ses oeuvres (Bansky peint aussi des toiles) partent à 237 000 € en moyenne depuis que Sotheby's, Brad Pitt et Angelina Jolie sont devenus fans. Bristol aussi a compris la valeur de son enfant rebelle. Les agents municipaux ont reçu des cours pour reconnaître sa patte. Ils ne nettoient plus ses fresques.
http://www.banksy.co.uk/
http://www.banksy-art.com/
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