La marée était en noir
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La marée était en noir
1978l le 31 mars
80.000 tonnes de pétrole s'échappent des cuves du supertanker américain Amoco Cadiz échoué sur les rochers de Portsall. Une marée noire gigantesque gagne les côtes bretonnes. L'Etat et les particuliers se mobilisent pour tenter de sauver le front de mer... Trop tard pour la faune et la flore aquatiques. Le capitaine du navire est inculpé, mais qui va payer le manque à gagner en terme de tourisme ainsi que les dégâts énormes subis par l'écosystème ? Le pollueur ou les pollués ? La question reste ouverte...
80.000 tonnes de pétrole s'échappent des cuves du supertanker américain Amoco Cadiz échoué sur les rochers de Portsall. Une marée noire gigantesque gagne les côtes bretonnes. L'Etat et les particuliers se mobilisent pour tenter de sauver le front de mer... Trop tard pour la faune et la flore aquatiques. Le capitaine du navire est inculpé, mais qui va payer le manque à gagner en terme de tourisme ainsi que les dégâts énormes subis par l'écosystème ? Le pollueur ou les pollués ? La question reste ouverte...
Re: La marée était en noir
viiiiiiiiiiiii m'en parle poa !!!!
j'me rappelle bien ouvrir les volets le matin et sentir cette odeur de mazout...apres on en en a chialer a voir les degats...et pourtant ca n'a pas empeche d'autres catastrophes...
j'me rappelle bien ouvrir les volets le matin et sentir cette odeur de mazout...apres on en en a chialer a voir les degats...et pourtant ca n'a pas empeche d'autres catastrophes...
Invité- Invité
Re: La marée était en noir
Merci beaucoup de le rappeler Ricky ...
Tchess- La Bavarde
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Date d'inscription : 28/01/2006
Re: La marée était en noir
le procès n'est pas terminé ?mais qui va payer le manque à gagner en terme de tourisme ainsi que les dégâts énormes subis par l'écosystème ? Le pollueur ou les pollués ? La question reste ouverte..
Re: La marée était en noir
Je crois que si !
D'ailleurs les parties jugées responsables (je ne me souviens plus lesquelles) ont dû verser des sommes assez incroyables aux communes touchées !
Et je crois que ca fait quelque chose comme deux ans que le procès a été clos.
Après, je me trompe peut-être de dossier mais il me semble avoir vu un reportage là dessus sur France 5 en Décembre.
D'ailleurs les parties jugées responsables (je ne me souviens plus lesquelles) ont dû verser des sommes assez incroyables aux communes touchées !
Et je crois que ca fait quelque chose comme deux ans que le procès a été clos.
Après, je me trompe peut-être de dossier mais il me semble avoir vu un reportage là dessus sur France 5 en Décembre.
Tchess- La Bavarde
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Re: La marée était en noir
...avec tous les proces en cours pour les marees noires j'sais meme plus ou s'en est...
mais il me semble bien que pour l'Amoco c'est regle...les comunes bzh ont gagnes...chouette !!!
mais 20 ans apres et des roupignoles par rapport au degats !!!
vais aller revoir ca de plus pres...
mais il me semble bien que pour l'Amoco c'est regle...les comunes bzh ont gagnes...chouette !!!
mais 20 ans apres et des roupignoles par rapport au degats !!!
vais aller revoir ca de plus pres...
Invité- Invité
Re: La marée était en noir
La société Amoco Transport, armateur de l’Amoco Cadiz, n’a souscrit qu’une maigre assurance pour les dommages d’une pollution accidentelle.
Conscient qu'un jugement en France ne contraindra pas Amoco Transport à payer, l'Etat, les collectivités locales et les particuliers victimes de la pollution décident d'aller poursuivre sa maison mère, Amoco International Oil Company, filiale de la puissante Standard Oil of Indiana. Cela les conduit jusqu'à New York, puis Chicago. Un gigantesque combat juridique s'engage. Il y a d'un côté l'Etat français, deux départements, quatre-vingt-dix communes, des milliers de particuliers regroupés en associations, quelques dizaines de scientifiques et une poignée d'avocats. En face, le groupe Amoco aligne des centaines d'avocats et d'experts, dont un Prix Nobel d'économie.
Il faudra 14 ans de combat, un premier jugement en 1988, et un jugement en rectification en 1992 pour qu'Amoco paye. L'Etat et les collectivités locales ont dû engager des dépenses considérables, communiquer un demi-million de documents au tribunal. Ils avaient demandé au départ un peu plus d'1 milliard de francs. Le jugement de 1990 leur en accorde 340 millions, qui donnent 695 millions avec les intérêts de retard. Le jugement en rectification de 1992, qui revalorise à la fois les dommages et le taux des intérêts de retard, fait monter le total à 1,25 milliard de francs.
Le rêve un moment caressé d'une indemnisation des dommages écologiques n'a pas résisté à la sévérité du combat juridique. La question sera relancée trente ans plus tard, au procès de l'Erika.
Conscient qu'un jugement en France ne contraindra pas Amoco Transport à payer, l'Etat, les collectivités locales et les particuliers victimes de la pollution décident d'aller poursuivre sa maison mère, Amoco International Oil Company, filiale de la puissante Standard Oil of Indiana. Cela les conduit jusqu'à New York, puis Chicago. Un gigantesque combat juridique s'engage. Il y a d'un côté l'Etat français, deux départements, quatre-vingt-dix communes, des milliers de particuliers regroupés en associations, quelques dizaines de scientifiques et une poignée d'avocats. En face, le groupe Amoco aligne des centaines d'avocats et d'experts, dont un Prix Nobel d'économie.
Il faudra 14 ans de combat, un premier jugement en 1988, et un jugement en rectification en 1992 pour qu'Amoco paye. L'Etat et les collectivités locales ont dû engager des dépenses considérables, communiquer un demi-million de documents au tribunal. Ils avaient demandé au départ un peu plus d'1 milliard de francs. Le jugement de 1990 leur en accorde 340 millions, qui donnent 695 millions avec les intérêts de retard. Le jugement en rectification de 1992, qui revalorise à la fois les dommages et le taux des intérêts de retard, fait monter le total à 1,25 milliard de francs.
Le rêve un moment caressé d'une indemnisation des dommages écologiques n'a pas résisté à la sévérité du combat juridique. La question sera relancée trente ans plus tard, au procès de l'Erika.
grognonjc- Les Mots qui Courent
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