championnat du monde......
2 participants
Page 1 sur 1
championnat du monde......
de joueur de guitares en carton !
Le visage défiguré par une grimace de rock-star, Nidal Agha donne de vigoureux tours de bras dans le vide, fait glisser sa main gauche sur un manche invisible et de la droite pince des cordes imaginaires. Le public exulte.
Entre danse transcendantale et ballet pantomime, "l'Air Guitar", ou l'art de jouer de la guitare sans guitare, célébrait fin août à Oulu, ville côtière du nord-ouest de la Finlande, le 10e anniversaire de son championnat du monde très, très décalé.
Comme la plupart de ses concurrents, Nidal, un Anglo-palestinien de 30 ans, avoue ne pas être instrumentiste. "J'adore le heavy metal et le trash mais je ne sais ni danser ni jouer de la guitare. C'est pour moi un bon moyen de m'exprimer", explique, kefieh palestinien en écharpe, ce chasseur de tête sévissant dans les télécoms et les technologies de l'information à Dubaï.
Venu des Pays-Bas, Michael "Destroyer" Heffels monte à son tour pour une place en finale sur la scène du 45 Special, un club entièrement dédié à la cause du rock.
Ses longs cheveux teints en rouge, le visage recouvert d'une épaisse couche de maquillage gris et de paillettes, il se déplace à la manière d'un automate surexcité. Mais son "jeu" de guitare est précis, sa prestation parfaitement rodée.
La salle applaudit à tout rompre. Le jury lui attribue la meilleure note. Il sera sacré champion du monde et repartira avec une guitare électrique Flying Finn signée par le guitariste des Queen, Brian May.
Finlandais, britanniques, néerlandais, français, japonais ou australiens, hommes, femmes, étudiants ou actifs, ils étaient une trentaine, venus de tous les continents, à se disputer le titre.
Agés de 18 à 44 ans, les concurrents viennent d'horizons très divers mais tous proclament leur passion du rock ou du heavy metal, de la danse et de la scène.
Originaire d'Oberndorf, en Autriche, Steffi Engetsberger, 18 ans, étudiante en économie, s'est engagée parce que, dit-elle, "quand on vient de la ville où est née +Stille nacht+ (Douce nuit), on a besoin d'action".
Et d'une bonne dose d'autodérision. Les chorégraphies sont souvent minimales, bâclées, certains candidats n'ont manifestement aucun talent de comédien ou de danseur, d'autres ignorent tout simplement les consignes et l'épreuve frise alors la fête de collégiens éméchés.
A la fin de la soirée, le patron du club --un sosie de Fidel Castro jeune, uniforme de guérillero compris-- lance des préservatifs dans la foule en hurlant dans son micro: "Air condoms suck!" (les préservatifs imaginaires, ça craint!).
Les critères de sélection? "Du charisme, la façon de rentrer dans la musique, la technique et +l'airness+", assure sans ciller Marika Lamberg, productrice de l'événement organisé chaque année depuis dix ans dans le cadre du festival de musique d'Oulu, co-financé par l'Union européenne.
"Mais ce qui nous rassemble, c'est le fait d'appartenir à une famille. Nous sommes un peu fous, hors du commun", dit-elle.
Objet de nombreux documentaires et reportages, l'"Air Guitar", qui se veut une contribution à la paix dans le monde, a pourtant perdu de l'amateurisme de ses débuts.
Sponsorisés, des candidats reviennent plusieurs années de suite, les chaînes de télévision du monde entier envoient des équipes de deux ou trois personnes. L'épreuve est même le sujet d'une thèse de doctorat à l'université de Salford, en Angleterre.
L'"Air Guitar" fait partie de ces championnats du monde incongrus organisés en Finlande comme ceux du portage de femme, du lancer de téléphones portables ou de bottes, de sauna et de football dans la boue.
Le visage défiguré par une grimace de rock-star, Nidal Agha donne de vigoureux tours de bras dans le vide, fait glisser sa main gauche sur un manche invisible et de la droite pince des cordes imaginaires. Le public exulte.
Entre danse transcendantale et ballet pantomime, "l'Air Guitar", ou l'art de jouer de la guitare sans guitare, célébrait fin août à Oulu, ville côtière du nord-ouest de la Finlande, le 10e anniversaire de son championnat du monde très, très décalé.
Comme la plupart de ses concurrents, Nidal, un Anglo-palestinien de 30 ans, avoue ne pas être instrumentiste. "J'adore le heavy metal et le trash mais je ne sais ni danser ni jouer de la guitare. C'est pour moi un bon moyen de m'exprimer", explique, kefieh palestinien en écharpe, ce chasseur de tête sévissant dans les télécoms et les technologies de l'information à Dubaï.
Venu des Pays-Bas, Michael "Destroyer" Heffels monte à son tour pour une place en finale sur la scène du 45 Special, un club entièrement dédié à la cause du rock.
Ses longs cheveux teints en rouge, le visage recouvert d'une épaisse couche de maquillage gris et de paillettes, il se déplace à la manière d'un automate surexcité. Mais son "jeu" de guitare est précis, sa prestation parfaitement rodée.
La salle applaudit à tout rompre. Le jury lui attribue la meilleure note. Il sera sacré champion du monde et repartira avec une guitare électrique Flying Finn signée par le guitariste des Queen, Brian May.
Finlandais, britanniques, néerlandais, français, japonais ou australiens, hommes, femmes, étudiants ou actifs, ils étaient une trentaine, venus de tous les continents, à se disputer le titre.
Agés de 18 à 44 ans, les concurrents viennent d'horizons très divers mais tous proclament leur passion du rock ou du heavy metal, de la danse et de la scène.
Originaire d'Oberndorf, en Autriche, Steffi Engetsberger, 18 ans, étudiante en économie, s'est engagée parce que, dit-elle, "quand on vient de la ville où est née +Stille nacht+ (Douce nuit), on a besoin d'action".
Et d'une bonne dose d'autodérision. Les chorégraphies sont souvent minimales, bâclées, certains candidats n'ont manifestement aucun talent de comédien ou de danseur, d'autres ignorent tout simplement les consignes et l'épreuve frise alors la fête de collégiens éméchés.
A la fin de la soirée, le patron du club --un sosie de Fidel Castro jeune, uniforme de guérillero compris-- lance des préservatifs dans la foule en hurlant dans son micro: "Air condoms suck!" (les préservatifs imaginaires, ça craint!).
Les critères de sélection? "Du charisme, la façon de rentrer dans la musique, la technique et +l'airness+", assure sans ciller Marika Lamberg, productrice de l'événement organisé chaque année depuis dix ans dans le cadre du festival de musique d'Oulu, co-financé par l'Union européenne.
"Mais ce qui nous rassemble, c'est le fait d'appartenir à une famille. Nous sommes un peu fous, hors du commun", dit-elle.
Objet de nombreux documentaires et reportages, l'"Air Guitar", qui se veut une contribution à la paix dans le monde, a pourtant perdu de l'amateurisme de ses débuts.
Sponsorisés, des candidats reviennent plusieurs années de suite, les chaînes de télévision du monde entier envoient des équipes de deux ou trois personnes. L'épreuve est même le sujet d'une thèse de doctorat à l'université de Salford, en Angleterre.
L'"Air Guitar" fait partie de ces championnats du monde incongrus organisés en Finlande comme ceux du portage de femme, du lancer de téléphones portables ou de bottes, de sauna et de football dans la boue.
Re: championnat du monde......
ça m'rappelle un concert de métal ou un mec avait dragué une copine comme ça ... on etait pétée de rire
Sujets similaires
» Handball féminin - Championnat du monde - 1/4 de finale
» Le championnat du monde du lancer d'avions en papier ...
» Le monde !!!!
» Le monde moderne 2
» les 7 merveilles du monde bis
» Le championnat du monde du lancer d'avions en papier ...
» Le monde !!!!
» Le monde moderne 2
» les 7 merveilles du monde bis
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|