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Les web radios...

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Message par Ricky Banlieue Dim Déc 11 2005, 15:45

...s'opposent à leur tour au projet de loi sur le droit d'auteur


Selon le collectif Webradios France, le texte obligerait les diffuseurs de flux audio à installer des DRM pour en empêcher l'enregistrement par des logiciels comme Station Ripper. Ce qui entraînera des coûts insurmontables pour des web radios associatives.


«Un joyeux Noël sans web radios?» C'est le cri d'alarme que lancent plusieurs collectifs de radios musicales associatives, diffusées uniquement sur internet. Les raisons de cette inquiétude: le projet de loi sur le droit d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information.

Mais surtout un projet d'amendement dont ZDNet.fr s'est déjà fait l'écho, qui obligerait les éditeurs de logiciels peer-to-peer à intégrer des systèmes de DRM (gestion numérique des droits), pour échapper à des poursuites pour contrefaçon.

«Nos membres estiment que cela va également toucher les éditeurs de flux audio», nous explique Christophe Vix-Gras, coprésident de l'association Technopol, qui regroupe les principaux acteurs acteur français de la musique électronique (*). Elle compte parmi ses membres des web radios comme letsgozik.com, radio404.org, ou encore FG radio, qui diffuse elle aussi des contenus uniquement sur le Net, en plus des ses fréquences hertziennes.

Dans ce contexte, leurs préoccupations rejoignent celles des défenseurs des logiciels, qui militent activement contre ce projet de loi. «Les web radios associatives ne pourront pas assumer le coût des licences [nécessaires pour l'installation de DRM], et elles s'insurgent contre la volonté de l'industrie du disque de contrôler quelque chose qui lui a jusqu'à présent échappé», poursuit Christophe Vix-Gras.

«Actuellement, la plupart des web radios françaises diffusent via la plate-forme Shoutcast», affirme de son côté Mallis, président de la Grosse Radio (70.000 auditeurs uniques sur le mois de novembre 2005), et cofondateur du collectif Webradios France. «C'est un logiciel gratuit que l'on installe sur l'ordinateur de diffusion et sur les serveurs». Il est distribué par Nullsoft, l'éditeur du lecteur multimédia Winamp. S'il fallait le remplacer par les solutions de Microsoft ou de Real Networks, principaux fournisseurs de DRM, «cela multiplierait nos coûts par dix», avance-t-il.

La priorité: clarifier le statut des webradios

«Nous ne soutenons pas les gens qui piratent. Des logiciels comme Station Ripper n'ont pas lieu d'être, c'est lui qu'il faut interdire», poursuit Mallis. Au lieu de cela, «les majors considèrent internet et les radios libres comme une menace à leur pré carré».Le collectif Webradios France a lancé la semaine dernière une pétition qui a récolté plus de 7.000 signatures. Il entend également interpeller le député UMP Christian Vanneste, rapporteur du projet de loi devant l'Assemblée nationale.

D'autres ne sont toutefois pas aussi alarmistes. C'est le cas d'Alexandre Martinat, président et fondateur de Fréquence 3, une web radio qui revendique entre 3.000 à 4.000 auditeurs par jour.

«Pour le moment, nous ne prenons pas activement part à la mobilisation: comment pourrait-on nous imposer d'installer des DRM?», s'interroge-t-il. «Ce n'est pas une solution viable, surtout lorsqu'on sait qu'il faudrait alors nous tourner vers Microsoft, et Windows Media Player». Un éditeur et un logiciel dans le collimateur de la Commission européenne pour abus de position dominante, rappelle-t-il.

Sa web radio tente même de lutter contre des logiciels comme Station Ripper, pour prouver sa bonne volonté: ce logiciel fonctionne avec les meta-données, les informations associées aux flux que l'on envoie, explique Alexandre Martinat. «Nous avons décidé d'envoyer toutes les 30 secondes une information différente, pour que Station Ripper soit perdu et que l'enregistrement [à la volée] soit perturbé.»

Pour lui, le coeur du débat devrait plutôt porter sur le statut des web radios. «Pour l'instant nous réglons les droits d'auteur à la Sacem (un forfait de 72 euros par mois), mais les producteurs et les artistes interprètes nous réclament aussi de l'argent.» Des sommes pouvant atteindre quelques milliers d'euros, que ne peuvent débourser ces associations. «Si nous avions le statut de radio-diffuseur, le flou juridique dans lequel nous nous trouvons actuellement serait levé», estime-t-il.

(*) C'est elle qui organise, entre autres, la Techno-parade.
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Message par Mamz Dim Déc 11 2005, 16:20

Ricky_Banlieue a écrit:...s'opposent à leur tour au projet de loi sur le droit d'auteur


Selon le collectif Webradios France, le texte obligerait les diffuseurs de flux audio à installer des DRM pour en empêcher l'enregistrement par des logiciels comme Station Ripper. Ce qui entraînera des coûts insurmontables pour des web radios associatives.

de tte façon si c'est mis en place ... un autre logiciel s'ra mis au point pr enregistrer Rolling Eyes
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