the road to guantanamo
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the road to guantanamo
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The Road To Guantanamo
Un film de Michael Winterbottom & Mat Whitecross
Une évocation unilatéraliste des dommages collatéraux
provoqués par l’intervention américaine au Moyen-Orient.
(Grande-Bretagne, 2006, 1h30)
Farhad Harun, Arfan Usman, Rizman Ahmed…
Synopsis : En septembre 2001, la mère d’Asif Iqbal revient du Pakistan dans la petite ville anglaise de Tipton. Elle a trouvé une femme pour son fils, dans un village proche de Faisalabad. Quelques jours plus tard, Asif part lui-même au Penjab pour y rencontrer sa fiancée. Comme il a besoin d’un témoin, il téléphone en Angleterre, peu après son arrivée, pour inviter ses amis Ruhel, Shafiq et Monir aux noces.
ls se retrouvent tous les quatre à Karachi et se rendent dans une mosquée avec le cousin pakistanais de Shafiq. Là, un imam les exhorte à se rendre en Afghanistan pour y aider la population menacée. Le prix du trajet en autocar est intéressant et l’Afghanistan est pour les jeunes gens synonyme d’aventure.
Critique :
La prison de haute sécurité de Guantanamo et les conditions de détention sommaires, infligées aux personnes supposément liées au réseau terroriste d’Al Qaïda et incarcérées dans cette infrastructure cubaine pour des motifs tout aussi arbitraires, devait bien faire un jour l’objet d’une reconstitution au cinéma. Le discours de Michael Winterbottom est malheureusement aussi unilatéraliste que les méthodes qu’il entend dénoncer, celles utilisées par l’armée américaine et ses alliés. Le cinéaste s’inspire uniquement de l’épreuve véridique de quatre jeunes gens qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment : les régions occupées par les Talibans à l’automne 2001. Capturés par ces derniers, puis par les forces américaines qui les assimilent à des terroristes, ils connaîtront l’enfer. Quatre comédiens (bien évidemment mignons et sympathiques) interprètent leurs personnages, dans un style qui se recommande du journalisme télévisé associé au docu-fiction le plus édifiant : aucune place n’est laissée à la réflexion, ni à la moindre élaboration d’un regard sur ce qui est montré. Winterbottom ne vise que l’émotion la plus puérile.
The Road To Guantanamo
Un film de Michael Winterbottom & Mat Whitecross
Une évocation unilatéraliste des dommages collatéraux
provoqués par l’intervention américaine au Moyen-Orient.
(Grande-Bretagne, 2006, 1h30)
Farhad Harun, Arfan Usman, Rizman Ahmed…
Synopsis : En septembre 2001, la mère d’Asif Iqbal revient du Pakistan dans la petite ville anglaise de Tipton. Elle a trouvé une femme pour son fils, dans un village proche de Faisalabad. Quelques jours plus tard, Asif part lui-même au Penjab pour y rencontrer sa fiancée. Comme il a besoin d’un témoin, il téléphone en Angleterre, peu après son arrivée, pour inviter ses amis Ruhel, Shafiq et Monir aux noces.
ls se retrouvent tous les quatre à Karachi et se rendent dans une mosquée avec le cousin pakistanais de Shafiq. Là, un imam les exhorte à se rendre en Afghanistan pour y aider la population menacée. Le prix du trajet en autocar est intéressant et l’Afghanistan est pour les jeunes gens synonyme d’aventure.
Critique :
La prison de haute sécurité de Guantanamo et les conditions de détention sommaires, infligées aux personnes supposément liées au réseau terroriste d’Al Qaïda et incarcérées dans cette infrastructure cubaine pour des motifs tout aussi arbitraires, devait bien faire un jour l’objet d’une reconstitution au cinéma. Le discours de Michael Winterbottom est malheureusement aussi unilatéraliste que les méthodes qu’il entend dénoncer, celles utilisées par l’armée américaine et ses alliés. Le cinéaste s’inspire uniquement de l’épreuve véridique de quatre jeunes gens qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment : les régions occupées par les Talibans à l’automne 2001. Capturés par ces derniers, puis par les forces américaines qui les assimilent à des terroristes, ils connaîtront l’enfer. Quatre comédiens (bien évidemment mignons et sympathiques) interprètent leurs personnages, dans un style qui se recommande du journalisme télévisé associé au docu-fiction le plus édifiant : aucune place n’est laissée à la réflexion, ni à la moindre élaboration d’un regard sur ce qui est montré. Winterbottom ne vise que l’émotion la plus puérile.
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