Drôle de planète...

Une affaire de nom de famille

LONDRES (AP) -- Entre les Jones et les Norberg, la lutte sera sans merci: 1.600 personnes portant le nom de Jones étaient attendues vendredi soir à Cardiff, au Pays de Galles, pour ravir aux Norberg le record mondial du plus grand rassemblement de personnes portant le même patronyme. Jones est le nom de famille le plus courant au Pays de Galles et le deuxième plus répandu en Grande-Bretagne après Smith.

Les Norberg avaient réuni 583 personnes en Suède en 2004. Les Jones attendaient notamment le renfort de l'actrice et chanteuse Grace Jones, ancienne James Bond girl, lors de la manifestation baptisée "Jones, Jones, Jones".

Les responsables du livre Guiness des records devaient être présents pour valider le record. Les participants ont été invités à se munir de documents prouvant leur identité et la tentative devait être filmée par la télévision galloise. AP

La poupée qui se moque de "Schwarzie" fait un flop

WHITTIER, Californie (AP) -- Un retraité californien, qui misait sur une déroute d'Arnold Schwarzenegger, candidat à sa réélection le 7 novembre, se retrouve avec 1.400 poupées parlantes à l'effigie de Schwarzie sur les bras.

Il y a un an, alors que la campagne du gouverneur républicain de Californie s'annonçait difficile, Derrell Brown, un ancien conducteur de bus de 75 ans, avait pensé avoir trouvé un marché porteur. Il avait commandé à un fabricant de jouet de Taïwan pour 6.000 dollars (4.700 euros) de poupées se moquant du héros de "Terminator". Quand on lui touche le bras, la poupée déclare "I won't be back" (je ne reviendrai pas)...

Mais c'était sans compter sur les facultés de rebonds de l'acteur reconverti en politique, crédité d'une large avance sur son adversaire démocrate Phil Angelides. Aujourd'hui personne ne veut des poupées de Derrell Brown, pas même les organisations caritatives qui distribuent des jouets à Noël pour les enfants défavorisés. "Je veux juste m'en débarrasser", soupire le conducteur de bus à la retraite. "Mais personne n'a l'air d'en vouloir". AP

Il pleut des... balles

KUALA LUMPUR (AP) -- Les habitants du lotissement de Solok Bukit Jambul, situé près d'un parcours de golf dans le nord de la Malaisie, vivent dans la peur: ils ne cessent en effet d'être "bombardés" de petites balles blanches.

Des centaines de balles de golf ont fini leur course sur leurs propriétés ces dernières années, rapporte vendredi le quotidien "Star", qui publie des photos de résidents de la localité, sur l'île de Penang, exhibant des bols contenant des dizaines de "projectiles".

"Nous avons été heurtés par des balles et avons eu des pare-brises cassés et des tuiles fissurées", explique Harpal Kaur Amar Singh, une femme au foyer de 55 ans, citée par le journal.

Elle raconte que des balles ont atterri sur son dos, dans une casserole remplie d'huile bouillante à l'intérieur de sa cuisine et sur la tête de son mari, de confession sikh. "Mon mari en a pris une en plein sur la tête il y a deux mois. Heureusement, il portait son turban", précise-t-elle.

N. Shamlah, une enseignante de 35 ans, souligne que le club de golf a indemnisé des résidants pour les dommages causés mais que les habitants s'inquiètent toujours pour leur sécurité. Le club de Bukit Jambul a planté des arbres pour former une barrière naturelle et posé des panneaux appelant les golfeurs à la prudence, selon le journal, qui précise que le lotissement prévoit également d'installer des filets de sécurité. AP

Batville...

AMERICUS, Géorgie (AP) -- Chaque soir, le ciel d'Americus devient noir, obscurci par les millions de chauve-souris qui sortent des greniers des vieilles demeures historiques.

Dans le décor digne d'"Autant en Emporte le Vent" de cette ville du sud des Etats-Unis, au sud d'Atlanta, les chauves-souris ont proliféré au fil des ans et les habitants n'en peuvent plus.

Les chauve-souris sont la première source des cas de rage aux Etats-Unis, mais elles sont protégées dans l'Etat de Géorgie. Tuer ne serait-ce que l'une d'entre elle est passible d'un an de prison et mille dollars d'amende (783 euros).

Pour se protéger, il faut boucher les moindres interstices qui leur permettent de s'introduire dans les vieilles maisons à colonnades. Les plus fortunés font appel au Batman local, George Perkin, qui s'est spécialisé dans la lutte contre les chiroptères. Mais il est débordé.

"Cette ville va mal", explique ce professionnel qui se balade régulièrement dans le costume du super-héros au volant de sa "Batmobile", une vieille Chrysler portant l'emblème de la chauve-souris. "Rien que dans une maison, j'ai estimé qu'il y en avait 10.000 dans le grenier". Une fois, il a découvert une couche de déjections de 20 centimètres.

L'Etat de Géorgie a fini par proposer une aide à la ville d'Americus, promettant un programme pour capturer les mammifères volants et les transférer dans des "maisons pour chauve-souris" où elles ne seront plus une nuisance. AP

... pour de drôles de gens ...