présidentielles 2007

Mamzelle Bulle a écrit:

rastalion69 a écrit:

mortimers a écrit: des gens qui ziggouillent des chats ne peuvent etre completement mauvais !!!

et vite

voila faut voir le bon coté ^^

oui des fois ils dézinguent aussi leur clebs

Voyage au coeur de l'électorat frontiste
Pourquoi Le Pen y croit toujours 12 réactions
Dans les sondages, il n'a pas encore décollé. Et pourtant... Sur le terrain, le vieux leader d'extrême-droite continue à moissonner partout où s'expriment le désarroi et la souffrance. Un reportage de Claude Askolovitch

A la Saint-Valentin, Jean-Marie Le Pen a rencontré l'amour dans une pizzeria. C'est un restaurant italien, dans la banlieue de Strasbourg, où le diable se nourrit. Des dîneurs remarquent Le Pen. Ils s'approchent de sa table, un, puis un autre, ils lui demandent un autographe... A la fin du repas, quand Le Pen se lève, rassasié, et se dirige vers la sortie, ce sont des bravos qui l'acccompagnent. Des applaudissements nourris, une marche triomphale en dessert ! Le Pen, acclamé en public, lui qui, jadis, devait discrètement réserver ses couverts ! Ce pays a donc bien changé ?
Bien sûr, ce n'est que l'Alsace, la terre la plus à droite de la République... Mais s'il n'y avait que ça ! Deux jours après son dîner strasbourgeois, vendredi 16 février, le Pen s'en va de l'autre côté de la France, dans le vent de la Somme, brûler de l'encens dans un cimetière chinois. Des coolies, auxiliaires de l'armée britannique en 1914-1918, sont venus ici mourir à l'arrière des tranchées. Voilà de bons immigrés pour une belle séquence électorale ! Cérémonie en toc, évidemment. Le maire, bravache, accueille Le Pen les mains crispées derrière le dos pour ne pas serrer la pogne de l'envahisseur... «On ne brûle pas d'encens n'importe quand, c'est n'importe quoi leur histoire», marmonne-t-il ensuite, lui qui a appris les coutumes chinoises pour ces pauvres morts que sa terre abrite. Michel Létocard, maire de Noyelles-sur-Mer, retraité de la SNCF, en résistance ! Belle image... Mais vaine. C'est ensuite que l'on s'instruit, quand la partie de campagne lepéniste se réchauffe au bar du village. Les habitants suivent le mouvement. On en entend, des choses, à l'heure de l'apéro ! C'est Claude, l'adjoint au maire, qui est pour Le Pen : il peste de ne pas pouvoir l'approcher, avec ce rideau de photographes. Il voudrait lui dire qu'il faut en finir avec l'immigration, et que ce n'est plus supportable, «ce sujet dont on n'a pas le droit de parler». Quel sujet ? «Les 300000 qui rentrent chez nous chaque année! C'est à cause d'eux qu'on n'a plus de travail.» Le maire s'étonne. Tiens donc, Claude est FN, on le croyait écolo ? Létocard hausse les épaules, «de toute manière, pour ce qu'il bosse...» Mais voilà le gentil boulanger qui se révèle. Il a 26 ans et la bouille ronde, et la barbe légère, une femme adorable, et que son pain est bon ! Et il vote Le Pen, «il y a tellement d'assistés en France, ce n'est plus possible!». Brave garçon, un travailleur qui en a marre des chômeurs qui se laissent aller. «Moi, mon père était chauffeur. Je lui ai appris mon métier quand on l'a débarqué ; maintenant, il est aussi boulanger.»
Donc ? Donc Le Pen. Un jeune homme mince l'approuve. Lui est noble. Son grand-père, un comte de Valicourt, a créé la société nationale de chasse au gibier d'eau. Lui aussi vote Le Pen ! Le jeune noble devise avec le maire. On va curer une rivière. Ça sera mieux pour les huttes de chasse... Un village est une famille. Au fond de la salle, un grand dadais rigolard, bonnet PSG sur la tête, s'amuse avec deux vieux. Lui aussi est pour Jean-Marie. Les vieux : «Ouais, lui, c'est un pur!» Un pur quoi ? «Chuis un pur raciste! J'aime pas les Arabes! Ils posent des bombes! Et puis le PSG, ils sont avec Le Pen: vous connaissez Boulogne?» On suggère un bémol : «Mais Le Pen dit qu'il n'est pas raciste?» L'arsouille éclate de rire. «Ah ouais?» Allez Le Pen, qui amuse les médias en racontant que le racisme lui est étranger ! A Noyelles-sur-Mer, son supporter, lui, il sait !
Bien sûr, ce n'est que la baie de Somme, ce bout du monde oublié de la prospérité. Ici, les enfants du peuple deviennent méchants depuis qu'on les empêche de tuer les canards sauvages. Les chasseurs ont fait un triomphe, la dernière fois, à Jean Saint-Josse, le messie de CPNT : Chasse, Pêche, Nature et Traditions, leur revanche... La prochaine fois, ce sera Le Pen ? «Dans le temps, nous étions des ouvriers qui allaient à la chasse, pour un moment de plaisir, se souvient un élu local. Aujourd'hui, on a des chômeurs devenus chasseurs à plein temps; des RMIstes qui n'ont plus que ça: des viandards. Aux élections, j'en vois qui votent avec leur cartouchière...» L'élu ne donne pas son nom. «Pas envie de voir ma maison brûler. Et j'ai honte d'avoir réussi ma vie sans rien pouvoir faire pour ces gens-là... Où voulez-vous que ça finisse, sinon au Front?»
Finir au Front ou y courir. Les gens heureux de la Saint-Valentin strasbourgeoise. Le peuple délaissé de la Somme. Et qui d'autre ? Ces Marseillais qui prennent leur carte chez Stéphane Ravier, efficace lepéniste local, parce qu'une bijoutière a été tuée, l'autre jour, et parce que Gaudin va construire sa mosquée ? Le Pen alors, pour conjurer le mal ! Dans un village picard, ce sera la faute aux «manouches voleurs» qui font leurs razzias dans la commune. Dans le Pas-de-Calais, Steeve Briois, patient fabricant de lepénisme dans le bassin minier, a vu venir à lui un groupe de jeunes ruraux, même pas trentenaires et qui travaillent ! Briois, d'habitude, recrutait chez les dépossédés de la classe ouvrière. «Là, ce sont des jeunes de la campagne. Ils ne veulent pas qu'elle change, ils veulent garder leur pays...» Le Pen, pour que nous soit épargné le mal des villes !
Dans un banquet lepéniste à Nantes, des gamins en pagaille témoignent de la banalité du Front. L'espiègle Kristina, apprentie serveuse, 18 ans et corps androgyne, gambade de table en table, un badge « Le Pen vite, très vite », sur sa poitrine. «Parce que Jean-Marie a un truc qui me plait.» Elle va prendre sa carte au FN. Elle en glousse de joie : «Je l'ai dit à mes amis. Je les respecte, il faudra qu'ils me respectent aussi!»
Le Pen parce que c'est mon choix ? Ainsi va la campagne. Le petit jeu du doigt mouillé au vent des sondages - grimpe-t-il, grimpet-il pas ? - devient secondaire. La France, souvent, exsude le lepénisme. Lepénisme de peur ou de colère, d'espoir ou de ressentiment. Les cadres frontistes, qui rament sur le terrain pour décrocher les parrainages présidentiels, récoltent, à défaut de paraphes, des encouragements d'édiles amicaux et contrits. «On est pour vous. On vote pour vous... On sera nombreux, vous allez voir!» Mais signer, ils n'osent pas. Parce que les copains du conseil municipal ne veulent pas. Parce qu'ils ont peur du conseil général, du député du coin, des subventions qu'on leur sucrera... «Achetez-vous une paire de couilles», a lancé un jour Briois, excédé, à un maire plus frontiste que le Front, mais qui n'osait pas...
Ensuite, il a regretté. Briois sait bien que même cette peur produit du lepénisme. Cette France qui remâche sa honte et son envie de tout foutre en l'air, elle vient à lui. Dans les petites lâchetés de ces élus, ce sont autant de vengeances qui se préparent dans les urnes. Si Le Pen arrive à se présenter ! Dans un lycée de province, au coeur d'une région ouvrière, Catherine, prof d'anglais en terminale, a entendu deux de ses élèves parler politique. L'un d'eux voulait voter Le Pen. «Non, ce n'est pas possible», répondait l'autre. Ils ne se sont pas fâchés. «Ecoute, tu votes Besancenot, je vote Le Pen, a conclu le premier môme. Ce qui compte, c'est de faire péter le système!» Elle a été stupéfaite, et ravie : Catherine, prof dans le public, appréciée de ses collègues, est lepéniste. Foutre le bordel. Foutre en l'air le système. Les punir, tous. Et lui au bout. Comme punition suprême ?
Le Pen est en forme. Quand on accumule les ans, on n'a plus d'âge, un mythe de son vivant. Le Pen a pris des vacances en décembre, quinze jours en République dominicaine. «On y est plus aimable qu'aux Antilles françaises.» L'animal politique se nourrit des sunlights. Sanglé dans ses costumes et le cheveux en arrière, pérorant tel un grand de ce monde : un pur moment de bonheur que cet hiver douceâtre. Ah s'il n'y avait pas cette hantise des parrainages, cette peur d'être empêché ! Le Pen courtise les maires, les invite à sa table, les berce d'anecdotes, leur dédicace ses photos... Un vieux maître en campagne. Il possède une splendide décontraction et tous les culots. Invité « Chez FOG », l'émission de Franz-Olivier Giesbert sur France 5, on l'a vu déclamer du Césaire et dénoncer l'injustice de la société martiniquaise dominée par les békés...
Le Pen vers la négritude. Faut-il en rire ? Après tout, mieux vaut Césaire que Dieudonné. Mais Le Pen a aussi Dieudonné. « La banlieue s'exprime », un site internet de beurs dieudonnistes, roule pour le frontiste, sur le mode basique du « lui seul ne nous ment pas ». Le Pen est ravi. On lui dit que dans les cités Sarkozy-la-racaille est désormais plus détesté que lui ! Depuis toujours, Le Pen aime les contre-pieds, qu'on l'amuse et qu'on l'étonne. Dans la campagne 2007, un autre ami de Dieudonné, l'écrivain Alain Soral (voir encadré), joue les scribes officiels, théorisant un lepéno-marxisme qui amuse ses nouveaux copains. Mais avant Soral, Le Pen a connu d`autres gourous paradoxaux. Il y a trois ans, pour sa campagne des régionales en Paca, il avait dégotté deux intellectuels juifs un zeste emportés qui voulaient à la fois offrir la France au Menhir et coloniser la Judée-Samarie pour Israël ! Eux aussi étaient des commensaux du Chef et les inspirateurs de ses discours ! Il y a quelques années, Le Pen avait dialogué avec l'avocat Gilles-William Goldnadel, une des figures de la droite ultra de la communauté juive. Il prend tout !
Rien ne change dans le surréalisme frontiste. Sauf les circonstances. Et la forme du héros. En 2002, Le Pen sortait d'un cancer. Il avait failli perdre son mouvement dans la scission mégrétiste. Il avait fait une campagne de père tranquille, un vétéran soucieux de laisser une bonne image. Le 21 avril était venu le chercher plus qu'il ne l'avait provoqué. «Entre Chirac et Jospin, c'était une campagne molle de manière générale, dit-il. J'étais au diapason. Cette fois-ci, c'est une guerre de mouvement, et j'en suis!» Sa nouvelle ligne « républicaine », d'union du peuple de France, actée au moulin de Valmy - une idée de Marine et des mots de Soral -, lui autorise bien des plaisirs. «Il y a une paupérisation de la société française, dit-il : 7millions de gens sous le seuil de pauvreté, 14millions de travailleurs pauvres! On abandonne les Français, et, pire, on les empêche de vivre. L'Etat ne réduit pas la délinquance, mais on lutte contre l'alcoolime, et contre le tabac, et contre les automobilistes! Vous savez ce que ça représente, pour un smicard, une amende pour un feu rouge brûlé?»
Le Pen, tribun des humbles. Cela, plus l'inusable fonds de commerce - l'immigration, plus que jamais... Plus une ambiance de campagne qui finit par lui ressembler. Cette présidentielle est imprégnée de l'affrontement entre les élites et le peuple : un peuple en désarroi qu'un homme - ou une femme - devra relever. Le Pen apprécie la convergence. «Ségolène, Sarkozy, Bayrou, ils font tous une campagne populiste... Mais ils ont tous gouverné. Ils ont tous participé au désastre!» Sa fille, Marine, s'interroge : «Ou bien le populisme des autres nous prendra de l'espace. Ou bien, parce que nos concurrents n'ont pas de solution, parce qu'ils sont tous dans la logique de l'Europe et de la pensée unique, tout reviendra vers nous.» Marine espère le tsunami. Son père, lui, est en tournée. Sous les applaudissements.

Claude Askolovitch, Léna Mauger
Le Nouvel Observateur

Luckéfanny a écrit:Connaissez-vous quelqu'un qui a déjà été sondé ?
Moi perso, personne.
Les instituts de sondage ont sûrement des labos souterrains de cobayes-sondés.

Contre la sonditude - Libérez les cobayes !!

pour eux.

rastalion69 a écrit:https://www.youtube.com/watch?v=vCq3aOfBo7c

Tchess a écrit:Je suis aller voir Bayrou ce soir !!

Très convaincant mais un peu léger sur certains points. Il se contente par exemple de dresser un état des lieux de l'éducation mais ne propose pas vraiment de solution.

(...)

Ricky_Banlieue a écrit:de toute façon il reste de droite

Mamzelle Bulle a écrit:ou c'est ce qu'il veut faire penser ... au début j'étais plutot d'accord avec ce qu'il disait sur la place des candidats à la tv ... mais bon le voir tout le tps à la tv pour dire qu'il y passe pas ... ça m'a vite soulé ... un peu l'impression qu'il jouait la carte de la victimisation ... qd à son truc au milieu ... ça se verifiera ds les faits s'il est élu ... et s'il a entubé son monde et qu'il mène une politique de droite ben ça sera trop tard

mortimers a écrit:et de toute facon y'a que le facteur...

mortimers a écrit:a ceux qui se posent encore des questions...
votre bayrou il fait comment pour gouverner sans un parti puissant ???
bien beau d'etre president si tu cohabites 1 mois plus tard car le ps ou l'ump a rafle la mise au legislative...

@jeancle : tu as tres bon gout !!!

Ricky_Banlieue a écrit:ça sera ingérable son gouvernement mi-gauche mi-droite

frozhalf a écrit:Car, Comment peut-on changer d'avis en 15 jours ??

frozhalf a écrit:
L'UDF est un parti correctement représenté actuellement à l'assemblée nationale et je pense qu'elle augmentera vraisemblablement sa part,

Mamzelle Bulle a écrit:

frozhalf a écrit:
L'UDF est un parti correctement représenté actuellement à l'assemblée nationale et je pense qu'elle augmentera vraisemblablement sa part,

le pb c'est qu'une partie de ces udf soutiennent nigo

mortimers a écrit:

Mamzelle Bulle a écrit:

frozhalf a écrit:
L'UDF est un parti correctement représenté actuellement à l'assemblée nationale et je pense qu'elle augmentera vraisemblablement sa part,

le pb c'est qu'une partie de ces udf soutiennent nigo

et voilou...

maintenant certain ne sont pas a un retournement de veste pret..

Mamzelle Bulle a écrit:

frozhalf a écrit:
L'UDF est un parti correctement représenté actuellement à l'assemblée nationale et je pense qu'elle augmentera vraisemblablement sa part,

le pb c'est qu'une partie de ces udf soutiennent nigo

frozhalf a écrit:
ben ce qui me semble presque sûr c'est que sur certains points il n'y aura pas de changement, je pense qu'au niveau économique notamment il n'y aura pas de diff avec l'UMP.

frozhalf a écrit:
Après je pense qu'il y aura des différences au niveau de la politique étrangère, immigration, sécurité... et perso c'est sur ces points là que sarko me fout le plus les boules

Suspecté de détournement de parrainages, Nicolas Miguet devrait être mis en examen
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 08.03.07 | 15h45 • Mis à jour le 08.03.07 | 15h56

Le parquet de Paris a ouvert, jeudi 8 mars, une information judiciaire visant Nicolas Miguet, le président du Rassemblement des contribuables français (RCF) et candidat à l'élection présidentielle, pour suspicion de détournement de parrainages, a annoncé une source judiciaire.

M. Miguet, qui était en garde à vue depuis mardi dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, a été transféré jeudi matin au palais de justice de Paris où il doit être présenté dans l'après-midi à un juge d'instruction. Selon les chefs de poursuite retenus par le parquet, il devrait être mis en examen pour "fabrication de document de nature à induire le public en erreur et tentative de détournement d'informations destinées à des autorités publiques". Ces faits sont passibles d'une peine de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.


Le parquet a requis le placement du président du RCF sous contrôle judiciaire et le versement d'une caution, ce qui ne lui interdit pas de se présenter à l'élection présidentielle s'il obtient les 500 parrainages d'élus requis.

Durant son transfert, M. Miguet a dénoncé par téléphone "une procédure contre un candidat qui dispose de preuves de corruption contre certains des 'grands' candidats". Il a également annoncé la tenue d'une manifestation de soutien samedi à 14 heures à Paris.

"SUSPICION DE DÉTOURNEMENT DE PARRAINAGES"

Ces infractions sont liées à une "suspicion de détournement de parrainages" dans le cadre de la campagne présidentielle. Le 24 février, le Conseil constitutionnel a mis en garde les élus contre une opération massive d'envoi de formulaires par Nicolas Miguet.

Plusieurs élus ont reçu des documents se présentant comme des "guides officiels à destination des élus - Parrainages des candidats", les invitant notamment à renvoyer leurs parrainages à une adresse du 8e arrondissement de Paris, a précisé le secrétaire général du Conseil constitutionnel, Jean-Eric Schoettl. L'adresse indiquée portait la mention "RF République française - Opération parrainage, 63, rue de Courcelles 75008 Paris".

Mamzelle Bulle a écrit:d'ici que morti se présente aux prochaines municipales de chez lui

mortimers a écrit:

Mamzelle Bulle a écrit:d'ici que morti se présente aux prochaines municipales de chez lui

c'est marrant ca...plein de pote me l'ont suggerer a une epoque...



revolutionnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!

grognonjc a écrit:

mortimers a écrit:

Mamzelle Bulle a écrit:d'ici que morti se présente aux prochaines municipales de chez lui

c'est marrant ca...plein de pote me l'ont suggerer a une epoque...



revolutionnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!

Et depuis ... ils ont changé d'avis ?