Bars et en transe

par khoz Lun Déc 13 2010, 21:09

P'tit tour à Rennes ce Week-end. Pas pour voir la prog officielle des Transmusicales mais pour quelques concerts dans les bars de la ville de ma jeunesse étudiante et alcoolisée.

Au programme une petite ballade des côtes de la Jamaïque jusqu'au fin fond de l'Europe centrale yiddish.

Ca commence vendredi soir au El Cubanacan, un bar plus habitué aux délicates soirées salsa qu'à la déferlante de ska-jazz et de viande saoule qui va débarquer ce soir pour le concert des Train's tone.

Bar bondé. Grosse ambiance dès le début du concert. Les Train's tone mettent le feu au bistrot et la foule est tout de suite à bloc ! Moi aussi. J'arrive pas à tenir mes pieds en place jusqu'à la fin de la vidéo !

Et ça s'arrange pas après la pause. Il pleut littéralement de la bière dans la salle. On se croirait plutôt dans un concert de ska-punk git

que de ska-jazz music

!!!

"On revient en Bretagne quand vous voulez".
Pas de problèmes on vous attend... Morti à Crozon

Le lendemain, rendez-vous chez Bruno au Sablier pour un concert alléchant, Benoît Dorémus

, que je n'avais jamais vu. Et c'est pas tous les jours qu'on voit un gars de chez EMI dans un troquet de quartier. Le bistrot est bien plein mais pas bondé. Y'a pas eu de promo et seuls les habitués sont là.

J'ai pas pu profiter pleinement du concert, programmé en tout début de soirée (étrange) car occupé par une joue de porc et une bouteille de côtes du Roussillon (pub: on mange très bien au Sablier).
J'arrive quand même à passer un bon moment dans la salle. Le concert ne m'a pas emballé malgré quelques bonnes chansons. Le reste du public non plus visiblement. Ca papote dur pendant les chansons.

Bizarrement, Bruno nous a dégoté un comique pour poursuivre la soirée. Vincent Caire. Pas accroché non plus. A moins d'être prof ou d'avoir des gosses au collège ou lycée, on se sent peu concernés et y'a plus qu'à squatter le bar et ses sympathiques rhums arrangés.

Alors, première soirée décevante au Sablier? Pas tout à fait non. Il reste la surprise du chef.
Six pieds sur terre...

, un groupe local tout nouvellement formé (c'est pas le même que celui que vous connaissez peut-être

) et qui à coup d'accordéon diatonique et de violon nous joue quelques chansons traditionnelles yiddish, met en musique Prévert ou réalise de jolies compositions.

Judith et Valentine sont bientôt rejointes par la troisième paire de pieds, Léa à la basse.

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Alors bien sûr, y a encore du boulot et après 7 ou 8 chansons seulement, elles se sont trouvées à court pour les rappels, mais si ces 3 là gardent leurs 6 pieds sur scène quelques temps, il devrait en sortir du bon...

La soirée se termine dans les catacombes du Sablier, isolés des voisins et à une heure avancée de la nuit... J'ai rajeuni de 15 ans!

Et comme les Six pieds, un grand merci