Peer-to-peer: BitTorrent pactise avec les studios d'Hollywoo
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Peer-to-peer: BitTorrent pactise avec les studios d'Hollywoo
Technologie - Décidé à reconvertir BitTorrent en technologie peer-to-peer de référence pour la distribution légale de films, son créateur a signé un accord avec les studios. Il porte sur le filtrage de son moteur de recherche, qui n’affichera plus de films piratés.
Bram Cohen, le créateur du système open source d'échange de fichiers Bit Torrent, s'engage à filtrer les pages de résultats du moteur de recherche du site BitTorrent.com. Les termes de l'accord passé avec le représentant des studios hollywoodiens, la MPAA (Motion Picture Association of America), stipulent qu'elles n'afficheront plus de liens permettant de télécharger des copies de films piratés, appartenant aux membres de la MPAA.
«Bit Torrent décourage l'utilisation de sa technologie pour distribuer des films sans la permission [des ayants droit]», affirme Cohen dans un communiqué. Développé à l'origine pour permettre plus facilement l'échange de gros fichiers, comme par exemple des distributions open source, le système a été colonisé par les adeptes des échanges illégaux.
Très rapidement, BitTorrent a pris le relais des systèmes comme Kazaa, eDonkey ou Grokster, attaqués par les industries cinématographiques et musicales. Mais techniquement, il ne repose pas sur les mêmes caractéristiques que ses prédécesseurs: pour savoir si un morceau ou un film est disponible en téléchargement, l'utilisateur doit se rendre sur des sites internet spécialisés qui recensent le contenu sur ce réseau.
Un exemple pour les autres réseaux P2P?
Ces sites hébergent des fichiers de quelques kilo-octets qui décrivent ce contenu et en donnent sa localisation. Baptisés trackers, ils servent ainsi de guide à l'application BitTorrent pour aller télécharger les fichiers stockés sur les disques durs d'autres utilisateurs. La MPAA est déjà parvenue à faire fermer plusieurs sites trackers renommés, comme SupraNova.org ou Lokitorrent.
«Nous sommes heureux que Bram Cohen et sa société travaillent avec nous pour limiter l'accès à des fichiers enfreignant le copyright à partir du site BitTorrent.com», a souligné Dan Glickman, le patron de la MPAA. «Avec cet exemple, ils montrent le chemin pour d'autres sociétés».
L'objectif de Bram Cohen est clair: convaincre les studios que son système est le meilleur outil pour la distribution légale, sécurisée et payante de films. En octobre 2005, sa société a levé 8,75 millions de dollars auprès d'un fonds d'investissement californien, pour accélérer sa reconversion. La MPAA et BitTorrent laissent ainsi paraître que le filtrage du moteur de recherche n'est qu'une première étape.
Il sera toutefois difficile à Bram Cohen de reprendre définitivement la main sur le réseau: plusieurs applications ont été développées à partir de son protocole (distribué jusqu'à présent en open source), en intégrant leur propre moteur de recherche. Les sites trackers qui résistent encore à la pression des majors, comme Thepiratebay.org, disposent également de leur propre technologie de recherche. En outtre, les fichiers BitTorrent peuvent être aisément retrouvés via les moteurs de recherche classiques, comme Google et Yahoo.
Bram Cohen, le créateur du système open source d'échange de fichiers Bit Torrent, s'engage à filtrer les pages de résultats du moteur de recherche du site BitTorrent.com. Les termes de l'accord passé avec le représentant des studios hollywoodiens, la MPAA (Motion Picture Association of America), stipulent qu'elles n'afficheront plus de liens permettant de télécharger des copies de films piratés, appartenant aux membres de la MPAA.
«Bit Torrent décourage l'utilisation de sa technologie pour distribuer des films sans la permission [des ayants droit]», affirme Cohen dans un communiqué. Développé à l'origine pour permettre plus facilement l'échange de gros fichiers, comme par exemple des distributions open source, le système a été colonisé par les adeptes des échanges illégaux.
Très rapidement, BitTorrent a pris le relais des systèmes comme Kazaa, eDonkey ou Grokster, attaqués par les industries cinématographiques et musicales. Mais techniquement, il ne repose pas sur les mêmes caractéristiques que ses prédécesseurs: pour savoir si un morceau ou un film est disponible en téléchargement, l'utilisateur doit se rendre sur des sites internet spécialisés qui recensent le contenu sur ce réseau.
Un exemple pour les autres réseaux P2P?
Ces sites hébergent des fichiers de quelques kilo-octets qui décrivent ce contenu et en donnent sa localisation. Baptisés trackers, ils servent ainsi de guide à l'application BitTorrent pour aller télécharger les fichiers stockés sur les disques durs d'autres utilisateurs. La MPAA est déjà parvenue à faire fermer plusieurs sites trackers renommés, comme SupraNova.org ou Lokitorrent.
«Nous sommes heureux que Bram Cohen et sa société travaillent avec nous pour limiter l'accès à des fichiers enfreignant le copyright à partir du site BitTorrent.com», a souligné Dan Glickman, le patron de la MPAA. «Avec cet exemple, ils montrent le chemin pour d'autres sociétés».
L'objectif de Bram Cohen est clair: convaincre les studios que son système est le meilleur outil pour la distribution légale, sécurisée et payante de films. En octobre 2005, sa société a levé 8,75 millions de dollars auprès d'un fonds d'investissement californien, pour accélérer sa reconversion. La MPAA et BitTorrent laissent ainsi paraître que le filtrage du moteur de recherche n'est qu'une première étape.
Il sera toutefois difficile à Bram Cohen de reprendre définitivement la main sur le réseau: plusieurs applications ont été développées à partir de son protocole (distribué jusqu'à présent en open source), en intégrant leur propre moteur de recherche. Les sites trackers qui résistent encore à la pression des majors, comme Thepiratebay.org, disposent également de leur propre technologie de recherche. En outtre, les fichiers BitTorrent peuvent être aisément retrouvés via les moteurs de recherche classiques, comme Google et Yahoo.
Rastalion69- Rue d'la Gouaille
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