5ème journée nationale de réflexion sur le don d'organes

Don d'organe en France: une journée pour y réfléchir et apprendre à en parler

PARIS (AFP) - lundi 20 juin 2005 - 12:58
Majoritairement favorables au don d'organe, beaucoup de Français ne le disent pas à leurs proches qui, dans un tiers des cas, refusent le prélèvement sur le défunt, regrette l'Agence de la biomédecine qui invite à en parler et insiste sur la pénurie de greffons.
A l'occasion de la "5ème journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe", mercredi, un guide "Don d'organes. Donneur ou pas...pourquoi et comment je le dis à mes proches" doit être mis à la disposition du public dans plus de 23.000 pharmacies et distribué dans une centaine de centres commerciaux.
En 2004, 74% des personnes interrogées (sondage Louis Harris/EfG, juillet 2004) s'étaient déclarées favorables au don de leurs organes, mais seules 39% ont fait connaître leur position à leurs proches, rappelle l'Agence de la biomédecine qui a repris les missions de l'Etablissement français des greffes (EfG).
Le prélèvement d'organes est réalisé sur des personnes en état de mort cérébrale au sein d'un service de réanimation. Un type de décès rare (2.515 personnes en 2004 soit environ 1% des décès hospitaliers) provoqué par l'arrêt brusque et définitif du fonctionnement du cerveau suite, le plus souvent, à un accident vasculaire cérébral ou un traumatisme cranien.
Si le défunt est inscrit sur le Registre national des personnes refusant les prélèvements d'organes, la famille n'est pas sollicitée. Sinon, le médecin cherche à s'informer de la volonté de la personne décédée en interrogeant ses proches.
Le refus de ces derniers "résulte trop souvent de la méconnaissance des souhaits du défunt", relève l'Agence de la biomédecine, précisant que seulement 1.291 personnes en état de mort cérébrale ont pu faire l'objet de prélèvements d'organes en 2004, compte tenu de raisons médicales et de refus.
Or, la même année, 11.501 personnes ont eu besoin d'une greffe d'organes en France : 6.561 patients restant en liste d'attente fin 2003 et 4.940 patients nouvellement inscrits. Seulement 3.948 ont pu bénéficier d'une greffe et près de 260 sont décédées faute de greffon, souligne l'Agence de la biomédecine.
Fin 2004, près de 6.750 patients restaient en attente de greffes, soit davantage que fin 2003.
Le taux de prélèvement a augmenté de 27% en cinq ans, mais "la situation de pénurie persiste" et, chaque année, le nombre de personnes inscrites en liste d'attente est plus élevé, insiste l'Agence chargée notamment de gérer cette liste.
Variable selon l'organe concerné, le délai d'attente peut atteindre plusieurs années. Une priorité est prévue pour les patients risquant une mort rapide (en cas d'hépatites par exemple) ou les enfants.
Pour favoriser l'accès à la greffe, un récent décret a élargi les possibilités de prélèvements sur donneurs vivants (proches acceptant de donner un rein ou une partie de leur foie...).
Mais pour accroître les chances de greffe, il faut aussi que les personnes prêtes à donner leurs organes après leur décès, le disent à leurs familles. D'où une nouvelle édition du guide destiné à expliquer comment en parler, alors que l'idée de la mort fait peur.
"Il faut laisser les discussions s'engager de façon spontanée et laisser l'émotion s'exprimer sur le sujet", "utiliser des termes simples de la vie de tous les jours", laisser chacun "choisir son moment" pour en parler, conseille notamment le psychiatre Daniel Marcelli, spécialiste de la famille, de l'enfant et de l'adolescent.
Le prélèvement ressemble à une opération chirurgicale, sans frais pour la famille, précise le guide, toute incision est refermée et recouverte d'un pansement, avant de restituer à la famile le corps du défunt habillé.

veut pas de ton foie moueeeeeeeeeeee



plus serieux 100% pour !!!

mon foie malgrè certains excès est toujours moins mur que le tien

ça reste tout de même une situation difficile à assumer pour ceux qui restent

Ouaip, moi j'chai po trop si j'suis pour ou contre ! j'ai très peur qu'on me fasse mal en m'prenant mes entrailles

grognonjc a écrit:ça reste tout de même une situation difficile à assumer pour ceux qui restent

pour ça qu'il faut pas leur laisser le choix et décider avant

Difficile quand même ...

aucun probleme pour moi et mon entourage...
je donne tout ce qui peut servir!!!

!!! enfin ce qui sera en etat!!!

ceci dit je suis donneur de sang, plasma et plaquettes...et j'en suis tres heureux...toujours contant de moi apres un don.
vu et vois trop de cas craignos pour ne pas le faire...

@ grognon j'dis pas le contraire ...

@ morti ... moi aussi donneuse de sang ... clair qu'on en ressort assez content avec l'impression d'avoir ete utile

ou en
je les mets de cote pour plutard