Grèves générales
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Re: Grèves générales
m'en doutais! 'spece de gauchisse alcoolique et irresponsable qui fait rien qu'à manipuler les jeunes esprits pour les faire descendre ds la rue
morti va le dire à nigo!
morti va le dire à nigo!
Re: Grèves générales
f'rai plus m'dame, je promet que je vais bosser deux fois plus les jours de grève
Re: Grèves générales
Retraites : le clip des manifs à Belfort et Montbéliard
envoyé par LePays. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
10000 manifestants à Belfort le matin, 6000 à Montbéliard l'après-midi. "C'est dans la rue que ça se passe..."
Re: Grèves générales
C'est pas le premier à proposer cette idée ( ici par exemple ) mais ça serait certainement très très efficace comme méthode...
Un commentaire de Dissonance sur le blog de Paul Jorion :
"Un « bank run » comme moyen de pression sur le système? Pourquoi pas, mais à condition d’avoir bien conscience de ce que cela signifie. Si le système bancaire s’écroule, toute l’économie s’écroule à sa suite: Plus de travail, plus de marchandises sur les étales et de toute façon plus d’argent pour acheter ce qu’il reste.
Le « bank run » volontaire est au mouvement politique ce que l’arme atomique est aux relations internationales: Une arme de dissuasion. La question revient alors à se demander si une partie de la population est prête à mourir pour ses idées, car contrairement à Cantona, je ne pense pas que cette méthode soit vraiment non-violente: Elle ferait de très nombreuses victimes, mais dans un processus indirect, par destruction du tissu économique.
Cette méthode ne vaut finalement à mon sens que si les conditions du remplacement du capitalisme sont déjà réunies et opérationnelles en sous-main. Comme lorsqu’on détruit un immeuble de logement, on s’assure que les rues alentours sont désertes d’une part et que ses habitants sont dors-et-déjà relogées d’autre part. Ces conditions sont à mon sens très loin d’être réunies à ce jour."
En attendant d'autres s'organisent pour utiliser (ou menacer d'utiliser) cette arme . Une date est même (presque) fixée: 6 ou 7 décembre 2010.
Un commentaire de Dissonance sur le blog de Paul Jorion :
"Un « bank run » comme moyen de pression sur le système? Pourquoi pas, mais à condition d’avoir bien conscience de ce que cela signifie. Si le système bancaire s’écroule, toute l’économie s’écroule à sa suite: Plus de travail, plus de marchandises sur les étales et de toute façon plus d’argent pour acheter ce qu’il reste.
Le « bank run » volontaire est au mouvement politique ce que l’arme atomique est aux relations internationales: Une arme de dissuasion. La question revient alors à se demander si une partie de la population est prête à mourir pour ses idées, car contrairement à Cantona, je ne pense pas que cette méthode soit vraiment non-violente: Elle ferait de très nombreuses victimes, mais dans un processus indirect, par destruction du tissu économique.
Cette méthode ne vaut finalement à mon sens que si les conditions du remplacement du capitalisme sont déjà réunies et opérationnelles en sous-main. Comme lorsqu’on détruit un immeuble de logement, on s’assure que les rues alentours sont désertes d’une part et que ses habitants sont dors-et-déjà relogées d’autre part. Ces conditions sont à mon sens très loin d’être réunies à ce jour."
En attendant d'autres s'organisent pour utiliser (ou menacer d'utiliser) cette arme . Une date est même (presque) fixée: 6 ou 7 décembre 2010.
Re: Grèves générales
ouest france a écrit:Les affrontements, qui ont opposé pendant plus d’une heure mardi après-midi manifestants et forces de l’ordre devant le siège du Medef à Caen, ont fait deux blessés. L’un des deux, un jeune homme de 19 ans, a été opéré ce matin pendant plus de cinq heures au CHU de Caen. Selon son père, qui a annoncé son intention de porter plainte demain jeudi, il aurait reçu une grenade lacrymogène au milieu du front, l’impact lui a brisé la boîte cranienne et enfoncé l’os du front. Une seconde victime, plus légèrement blessée, a elle déjà porté plainte.
Re: Grèves générales
Moi, je veux bien retirer ce que j'ai en banque, mais je n'ai qu'un découvert, ça risque de les faire marrer ... Quant aux grenades des CRS, ils vont encore s'en tirer en portant plainte contre le pauv'jeune qui a abimé du matériel appartenant à l'état
Re: Grèves générales
on a reconduit aujourd'hui..
bon, ben moins violent qu'à Caen chez nous..
hier soir on a accueillit notre député à la descente de l'avion (ya des cheminots avec nous habitués à ce genre action, ils ont aussi le matos pour ça )
un bonne cinquantaine pour lui rappelé qu'il est élu du peuple et qu'il a voté contre le peuple (ça c'est pas bien!), on peut pas parler de dialogue avec lui (il a bien appris la leçon du gouvernement, même argumentaire lu et entendu) ça a duré une bonne heure...les flics étaient là mais ont pas bougé.
quelques heures avant, petit tour au MEDEF...entrevue avec le président de la CCI (pendant ce temps on s'est bien servi, on a vidé le bar )
c'était bon enfant!
ce matin blocage d'un grand supermarché, 2 beaux tas de fumier devant les entrées, personne ne rentre et ne sors et ça jusqu'à 10 h
puis manif vers les usines qui sont dans le mouvement pour soutenir et inciter aux débrayages et parler le la manif de samedi.
voilà pour chez nous
bon, ben moins violent qu'à Caen chez nous..
hier soir on a accueillit notre député à la descente de l'avion (ya des cheminots avec nous habitués à ce genre action, ils ont aussi le matos pour ça )
un bonne cinquantaine pour lui rappelé qu'il est élu du peuple et qu'il a voté contre le peuple (ça c'est pas bien!), on peut pas parler de dialogue avec lui (il a bien appris la leçon du gouvernement, même argumentaire lu et entendu) ça a duré une bonne heure...les flics étaient là mais ont pas bougé.
quelques heures avant, petit tour au MEDEF...entrevue avec le président de la CCI (pendant ce temps on s'est bien servi, on a vidé le bar )
c'était bon enfant!
ce matin blocage d'un grand supermarché, 2 beaux tas de fumier devant les entrées, personne ne rentre et ne sors et ça jusqu'à 10 h
puis manif vers les usines qui sont dans le mouvement pour soutenir et inciter aux débrayages et parler le la manif de samedi.
voilà pour chez nous
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
aujourd'hui je crois que c'était petite animation devant la permanence de l'ump ... je sais ps ce que ça a donné
Re: Grèves générales
Les opposants à la réforme des retraites ont fait monter la pression vendredi avec les 12 raffineries du pays maintenant en grève, l'entrée des chauffeurs routiers dans le mouvement, la mobilisation toujours forte des lycéens et des perturbations persistantes du trafic SNCF.
la suite: http://fr.news.yahoo.com/4/20101015/tts-france-retraites-ca02f96.html
la suite: http://fr.news.yahoo.com/4/20101015/tts-france-retraites-ca02f96.html
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
Larak a écrit:et moi celle_là : "l'ordre mon cul, la liberté m'habite !!"Ricky Banlieue a écrit:"Retraite à 57 ans !!! Pour Sarko en 2012"
j'aime bien celle ci !
idem pour moi
malandrine- Les Grosses Papilles
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Re: Grèves générales
J'en ai lues de savoureuses :
Pour la France d'en haut des couilles en or
Pour la France d'en bas des nouilles encore
67 ans ?
Pour quoi pas 69 ?
Quitte à se faire baiser...
Pour la France d'en haut des couilles en or
Pour la France d'en bas des nouilles encore
67 ans ?
Pour quoi pas 69 ?
Quitte à se faire baiser...
Re: Grèves générales
j'ai entendu j'sais plus où qu'après la manif de demain, y'en aurait une le 26 ... je retrouve nulle part ... quelqu'un peut confirmer???
Re: Grèves générales
Le vote du projet de loi sur la réforme des retraites au Sénat est fixé au mercredi 20, la réunion de l'intersyndicale pour la suite à donner - ou de ne pas donner - au mouvement, c'est pour le jeudi 21...rien le 26 à ma connaissance (enfin pour le moment...).
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
c'est caen qui illustre les articles du new york times sur les greves ...
http://www.nytimes.com/2010/10/19/world/europe/19france.html?ref=todayspaper
http://www.nytimes.com/2010/10/16/world/europe/16france.html?_r=2&scp=3&sq=caen&st=cse
pas compris les articles ... je suppose que c'est l'habituelle bouillie reac et liberale contre les raleurs feignants de français
ricky devrait pouvoir nous traduire ça!
http://www.nytimes.com/2010/10/19/world/europe/19france.html?ref=todayspaper
http://www.nytimes.com/2010/10/16/world/europe/16france.html?_r=2&scp=3&sq=caen&st=cse
pas compris les articles ... je suppose que c'est l'habituelle bouillie reac et liberale contre les raleurs feignants de français
ricky devrait pouvoir nous traduire ça!
Re: Grèves générales
Sa vie ressemble parfois à un mauvais film comique. Gérard Depardieu, qui a récemment vilipendé les opposants à la réforme des retraites en des termes plutôt vifs, s'est retrouvé hier pile à l'endroit où il ne fallait pas : en plein cortège.
C'est alors qu'il circulait à scooter du côté de la place des Invalides, à Paris, qu'il s'est retrouvé à l'endroit où affluaient les manifestants. Selon un journaliste de l'AFP, présent sur les lieux, l'acteur a été immédiatement reconnu par une trentaine de militants de la CGT. Si certains l'ont « gentiment chahuté », se faisant prendre en photo à ses côtés, d'autres ont été plus directs, même si l'ambiance est restée plutôt « bon enfant », hurlant : « Lâchez-le, c'est un Sarkozyste ! N'allez plus voir ses films ! ».
Peut-être effrayés par l'imposante voire gargantuesque stature de Gérard Depardieu, qui n'est pas du genre à se laisser faire, les manifestants se sont contentés de décorer son blouson d'autocollants à la gloire de la lutte contre la réforme des retraites. Bref, si vous avez aperçu un géant bougonnant bardé d'autocollants CGT dans les rues de Paris, hier soir, c'était juste Depardieu .
C'est alors qu'il circulait à scooter du côté de la place des Invalides, à Paris, qu'il s'est retrouvé à l'endroit où affluaient les manifestants. Selon un journaliste de l'AFP, présent sur les lieux, l'acteur a été immédiatement reconnu par une trentaine de militants de la CGT. Si certains l'ont « gentiment chahuté », se faisant prendre en photo à ses côtés, d'autres ont été plus directs, même si l'ambiance est restée plutôt « bon enfant », hurlant : « Lâchez-le, c'est un Sarkozyste ! N'allez plus voir ses films ! ».
Peut-être effrayés par l'imposante voire gargantuesque stature de Gérard Depardieu, qui n'est pas du genre à se laisser faire, les manifestants se sont contentés de décorer son blouson d'autocollants à la gloire de la lutte contre la réforme des retraites. Bref, si vous avez aperçu un géant bougonnant bardé d'autocollants CGT dans les rues de Paris, hier soir, c'était juste Depardieu .
Re: Grèves générales
mdr !!!!
1 photo, ça serait bien oui
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boulette- Les Mots qui Courent
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Re: Grèves générales
L'intersyndicale appelle à deux nouvelles journées de mobilisation contre la réforme des retraites
Réunie jeudi 21 octobre à Paris, l'intersyndicale a annoncé deux nouvelles journées d'action contre la réforme des retraites. Les salariés sont appelés à la grève jeudi 28 octobre et à la mobilisation samedi 6 novembre. (AFP)
Réunie jeudi 21 octobre à Paris, l'intersyndicale a annoncé deux nouvelles journées d'action contre la réforme des retraites. Les salariés sont appelés à la grève jeudi 28 octobre et à la mobilisation samedi 6 novembre. (AFP)
Re: Grèves générales
Georges Tron a écrit:"Est-ce que les français vont considérer qu'après le vote d'une loi par le Parlement la légitimité du mouvement est la même, je me pose la question."
Après le vote d'une telle loi, est-ce que les français vont considérer que la légitimité du Parlement est la même, je me pose la question.
Stochocratie!!!!
Re: Grèves générales
en tout cas ça a été voté cet aprèm au sénat....
Le sénateur socialiste Pierre Mauroy, qui était Premier ministre lorsque la gauche a instauré la retraite à 60 ans en 1982, a estimé que le dossier n'était pas refermé. "Il y aura des élections. C'est maintenant au grand tribunal du peuple de juger", a-t-il dit sur Public Sénat.
Re: Grèves générales
retraites-ce-qu-on-ne-nous-dit-pas
envoyé par eric5962. - L'actualité du moment en vidéo.
Le diaporama très instructif "Retraites : ce qu'on ne nous dit pas" réalisé par le collectif villefranchois "Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites" a été transformé en fichier vidéo. N'hésitez pas à faire "pause" sur les textes les plus longs afin de pouvoir les lire plus facilement.
http://www.bdr13.pcf.fr/IMG/pdf/Retraites-2.pdf
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
tadam! la photo!Ricky Banlieue a écrit:Sa vie ressemble parfois à un mauvais film comique. Gérard Depardieu, qui a récemment vilipendé les opposants à la réforme des retraites en des termes plutôt vifs, s'est retrouvé hier pile à l'endroit où il ne fallait pas : en plein cortège.
C'est alors qu'il circulait à scooter du côté de la place des Invalides, à Paris, qu'il s'est retrouvé à l'endroit où affluaient les manifestants. Selon un journaliste de l'AFP, présent sur les lieux, l'acteur a été immédiatement reconnu par une trentaine de militants de la CGT. Si certains l'ont « gentiment chahuté », se faisant prendre en photo à ses côtés, d'autres ont été plus directs, même si l'ambiance est restée plutôt « bon enfant », hurlant : « Lâchez-le, c'est un Sarkozyste ! N'allez plus voir ses films ! ».
Peut-être effrayés par l'imposante voire gargantuesque stature de Gérard Depardieu, qui n'est pas du genre à se laisser faire, les manifestants se sont contentés de décorer son blouson d'autocollants à la gloire de la lutte contre la réforme des retraites. Bref, si vous avez aperçu un géant bougonnant bardé d'autocollants CGT dans les rues de Paris, hier soir, c'était juste Depardieu .
grosse merde de faux cul qui rigole style "j'suis sympa" et qui ira cracher son venin sur les manifestants ensuite
Re: Grèves générales
Le Front de gauche a récolté samedi près de 6.000 euros pour les salariés en grève contre la réforme des retraites, annonce le mouvement politique dimanche.
Des militants du Parti communiste, du Parti de Gauche et de Gauche unitaire ont obtenu 5.912 euros "en seulement deux heures de temps" lors d'une collecte devant le centre Georges Pompidou, à Paris, selon un communiqué du Front de gauche.
"Les sommes récoltées seront notamment versées en Ile-de-France aux intersyndicales de la raffinerie de Grandpuits et du centre de traitement et de déchets de la porte d'Ivry", engagées dans une grève reconductible contre la réforme des retraites, précise le mouvement.
Clément Guillou
Re: Grèves générales
Mamz a écrit: tadam! la photo!
grosse merde de faux cul qui rigole style "j'suis sympa" et qui ira cracher son venin sur les manifestants ensuite
boulette- Les Mots qui Courent
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Re: Grèves générales
Le mouvement de grève dans les raffineries et les dépôts de carburant en France, fer de lance de la contestation de la réforme des retraites, a entamé lundi sa décrue alors que les jeux sont faits au Parlement.
Quelques heures après l'adoption par des représentants des députés et des sénateurs d'un texte commun qui ouvre la voie à l'adoption définitive du projet de loi mercredi par le Parlement, les salariés de ce secteur stratégique ont commencé à voter la reprise du travail dans leurs entreprises.
"Sarkozy est prêt à casser de l'ouvrier, la raison doit peut-être l'emporter, on a en face quelqu'un qui nous méprise, est-ce que vraiment on veut aller au casse pipe ?", demande un syndicaliste de la raffinerie Ineos-Lavera (Bouches-du-Rhône). "Je pense qu'il n'en vaut pas la peine, même si c'est assez amer. Il faut espérer des jours meilleurs."
Les salariés des deux raffineries françaises du groupe américain Exxon Mobil, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Port-Jérôme (Seine-Maritime) ont ouvert le bal lundi après-midi, même si l'approvisionnement en brut du site de Fos dépend en grande partie de la reprise du travail sur les terminaux pétroliers de Fos-Lavera, toujours en grève.
Ceux de la raffinerie de Reichstett (Bas-Rhin) ont quant à eux voté la fin du blocage des expéditions et les salariés attendent désormais la reprise de l'approvisionnement en pétrole brut pour relancer la production, a déclaré la CFDT.
D'autres assemblées générales devaient se prononcer par vote dans la journée de lundi sur la poursuite ou non du mouvement dans les neuf raffineries qui sont encore arrêtées.
QUATRE MILLIARDS D'EUROS DE PERTES ?
D'ores et déjà, un porte-parole de l'Union française des industries pétrolières (Ufip) a annoncé que plus aucun dépôt sur le territoire français n'était bloqué, éloignant le spectre d'une pénurie de carburant redoutée la semaine dernière.
Le gouvernement a ordonné l'usage de la force pour débloquer une vingtaine de dépôts depuis plusieurs jours et les importations ont permis de ravitailler les stations-service.
Les pouvoirs publics espèrent que 80% des quelque 12.300 stations-service de France fonctionneront normalement mardi, a déclaré Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Energie.
Autre signe de détente, le syndicat Force ouvrière, majoritaire chez les agents de nettoiement marseillais, appelle à suspendre le mouvement de grève de la collecte des ordures de Marseille qui dure depuis 15 jours, provoquant l'amoncellement des 10.000 tonnes de déchets dans les rues de la ville.
L'exécutif et le patronat ont fait monter la pression lundi sur les grévistes en évoquant le coût pour l'économie française d'un mouvement largement limité au secteur pétrolier puisqu'il n'a jamais réellement affecté les transports.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a estimé que les grèves avaient coûté entre 200 et 400 millions d'euros par jour à la France mais, surtout, terni son image.
"On est sorti de la crise dans des conditions plutôt bonnes et il ne faut pas aujourd'hui peser sur cette reprise avec des mouvements qui sont douloureux pour l'économie française, très douloureux pour un certain nombre de PME", a-t-elle dit.
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) parle quant à elle d'une perte pour l'économie de quatre milliards d'euros à ce jour.
"Les PME les plus fragiles sont aujourd'hui menacées. La reprise qui semblait poindre s'éloigne au fur et à mesure que la chienlit s'installe", explique ce syndicat patronal.
Pour Jean-Claude Mailly, Nicolas Sarkozy porte lui-même la responsabilité de ce coût. "Il faut envoyer la facture au président de la République, c'est lui qui est à l'origine de ça", a déclaré le secrétaire général du syndicat Force ouvrière sur Radio Classique.
RENDEZ-VOUS EN 2013
Mais le président français pourra se prévaloir d'une nouvelle donne mercredi, à la veille de la septième journée de manifestations et de grèves organisée par l'intersyndicale et avant une huitième mobilisation le samedi 6 novembre.
La réforme clé de son quinquennat, qui porte de 60 à 62 ans l'âge de la retraite et de 65 à 67 ans l'âge pour une retraite à taux plein, quel que soit le nombre de trimestres cotisés, aura été adopté définitivement par le Parlement et la pénurie de carburant a été évitée, même si des perturbations ont eu lieu.
Pour le pouvoir, les syndicats ont pu montrer leur capacité de mobilisation, mais cela n'a pas suffi à faire plier le gouvernement décidé à faire entrer en vigueur une réforme jugée cruciale pour sa crédibilité jusqu'à la fin du quinquennat.
Contrairement à l'opposition qui, par la voix de la socialiste Marisol Touraine dénonce "un texte ni juste, ni responsable", la majorité estime que le débat au Sénat a permis d'en modifier légèrement certains aspects.
Ainsi, la retraite à taux plein sera maintenue à 65 ans pour les parents d'enfants handicapés et pour les parents de trois enfants nés avant 1955 ayant interrompu ou réduit leur activité professionnelle pour se consacrer à leurs enfants.
Le Comité d'orientation des retraites (COR) organisera en outre en 2013 une "réflexion nationale" sur "les objectifs et les caractéristiques d'une réforme systémique de la prise en charge collective du risque vieillesse", ce qui permettra de remettre tout le système à plat.
Service France, édité par Yves Clarisse
Re: Grèves générales
Personnellement, même si le mouvement s'arrête là, je pense que ça va laisser des traces ce conflit, aussi bien chez les manifestants de la première heure que chez les salariés qui avaient ce choix cornélien : "la grève et la porte ou le turbin et la conservation de l'emploi" (et ils sont nombreux).
Même si ce mouvement de protestation pourrait ne pas représenter une victoire en soi, je ne le vois pas du tout comme une défaite mais bel et bien comme le gros point de départ d'un ras-le-bol bien plus significatif que la "simple" réforme des retraites...
Messieurs les dirigeants, nous n'oublierons pas le tas de mépris que vous avez pris joie à nous étaler sur la face en automne 2010 !
À suivre...
Même si ce mouvement de protestation pourrait ne pas représenter une victoire en soi, je ne le vois pas du tout comme une défaite mais bel et bien comme le gros point de départ d'un ras-le-bol bien plus significatif que la "simple" réforme des retraites...
Messieurs les dirigeants, nous n'oublierons pas le tas de mépris que vous avez pris joie à nous étaler sur la face en automne 2010 !
À suivre...
Tchess- La Bavarde
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Re: Grèves générales
pour info, une synthèse d'AL (Alternative Libertaire)
sinon assez d'accord avec toi Tchess
et puis avec Mano Solo aussi:
"Mais j'aime encore y croire
Je me fais juste mon petit grand soir
Un soir, dans le vent,
Je rejoindrai les partisans de ceux qui ont de l'amour pour la vie
Un soir, dans la nuit,
Il suffira d'un instant
Pour comprendre la force d'être uni"
Synthèse et éléments de la mobilisation au 25 octobre
Stratégie du gouvernement
La loi a été adopté par le Sénat. La procédure parlementaire devrait aboutir à la promulgation de la loi autour du 15 novembre.
La communication du gouvernement et des médias est très forte pour tenter d’affaiblir la grève. Ils insistent en particulier sur les déblocages de dépôts pétroliers (sans évoquer leurs reblocages quand ils ont lieu) et sur les réquisitions de salarié-e-s des raffineries ou du nettoiement. Rappelons que de telles réquisitions sont légales seulement en période de guerre ou quand la sécurité des personnes est menacée. - Le Medef et la Cgpme s’inquiètent tout deux des pertes financières dues aux grèves
De fait, le mouvement social est dans une passe difficile et la question qui se pose de plus en plus est celle de rebondir après les vacances scolaires. Pour autant, de nombreuses régions ou secteurs professionnels sont encore mobilisés ou démarrent tout juste (comme les étudiants par exemple).
Grèves par secteurs
SNCF : Dans la plupart des assemblées générales ce matin, les cheminots ont décidé de suspendre là grève jusqu’à la journée d’action de jeudi ou de maintenir une grève de 59 minutes par jour. Le taux de grévistes a chuté à 16,7% selon la CGT.
Raffineries : Un tiers des pompes à essence sont à sec d’après le gouvernement.
A la raffinerie Petroplus de Reichstett, en Alsace, suite à l’annonce par la direction de la fermeture du site avec suppression de 253 emplois, les grévistes ont repris le travail ce lundi en échange du maintien de l’emploi, prévenant que des « actions beaucoup plus dures » étaient envisagées si Petroplus ne tenait pas sa parole.
Les deux raffineries Esso de Fos-sur-Mer et de Gravenchon ont voté la fin de la grève d’après la direction. La Cgt accuse la Cfdt d’avoir incité officieusement à reprendre le travail. Ces raffineries sont toujours en attente de brut pour reprendre le raffinage.
Les grévistes de Grandpuits appellent tous les militant-e-s à venir à la raffineries pour dissuader les flics d’utiliser la force. La solidarité financière avec cette raffinerie (caisse de grève en ligne sur www.raffineriegrandpuits.fr) a très bien fonctionné.
Toutes les autres raffineries ont reconduit la grève.
Universités et lycées :
La mobilisation étudiante continue de prendre de l’ampleur. La coordination nationale étudiante a émis un appel reprenant en gros la plate-forme de l’Unef et appelant à des journées d’action mardi 26 et jeudi 4, en plus des journées d’action interpro.
L’Unef estime que 37 facs sont mobilisées. La grève avec piquets en continu a été votée à Caen, Rennes 2, Pau, Paris 10, Paris 13, Montpellier 2, Lyon 2, Lille 3, piquets les jours de manifs à Paris 1, Paris 4, Paris 8 et barrages filtrants à Aix et Bordeaux 2. Dans une vingtaine de facs les AG dépassent les 300 participant-e-s. Certains établissements plus petits comme les IUT, les IRTS, les IUFM, les Beaux-Arts de Rennes, les IEP de Lyon, Rennes et Paris, et les ENS de Lyon et Paris sont également dans l’action.
Des personnels BIATOSS se mettent en grève (20 à Paris 1, site Panthéon, 60 sur le site Tolbiac).
Les lycéen-ne-s son actuellement en vacances mais se greffent aux journées d’action étudiante et appellent à faire grève le 4 novembre.
Eboueurs : à Marseille, Toulouse, Nantes, Agen, Paris-Ivry, Nantes, Lyon, Angers, Belfort, Morlaix, Brest, Saint-Brieuc, Périgueux et Clermont-Ferrand, la grève des éboueurs est reconduite depuis une ou deux semaines. La grève s’étend parfois au privé comme à Marseille où, après qu’on leur ai demandé de jeter des ordures au bord des routes, le centre de retraitement étant bloqué, les salarié-e-s de Derichebourg sont entrés en grève.
A Marseille, la préfecture réquisitionne des éboueurs, évoquant un risque sanitaire. FO (majoritaire) appelle à suspendre la grève. La CGT appelle à maintenir le blocage. Actions
Dans l’Ain, un calendrier d’actions est prévu pour la semaine : blocages de ronds points, actions en direction des grosses entreprises du transport et de la métallurgie du département.
Dans le Calvados, les Côtes d’Armor, le Gers, l’Ain, la Gironde, l’Hérault, le Nord, l’Ille-et-Villaine, Savoie, Seine-Maritime, Seine St Denis, Morbihan des blocages de ronds points, de zones industrielles et de dépôts de carburants sont prévues pour la semaine, ainsi que des barrages filtrants à l’entrée de grosses entreprises de la métallurgie. Des opérations « villes mortes » sont en préparation pour mardi et jeudi.
Dans d’autres villes, des barbecues ou pique-nique entre grévistes sont organisées.
La gare de Bordeaux a été envahie par des manifestant-e-s vendredi dernier et devait l’être de nouveau ce lundi.
Le centre des impôts de Toulouse Mirail est désormais bloqué par les agents, comme celui de Rangueil.
Il y a toujours relativement peu d’actions à Paris et Marseille. A Paris, une manifestation est organisée mardi 26 par l’UD CGT de l’hôpital de la Pitité Salpétrière (qui subit des restructurations importantes), à l’incinérateur de Paris-Ivry, occupée par les ouvriers. Les AG de facs en lutte appellent à s’y joindre.
La mobilisation à l’internationale
De nombreuses organisations syndicales d’autres pays ont envoyé leur soutien à la mobilisation actuelle : ACOD (Flandre, Belgique, procédera à des arrêts de travail si des barges belges contribuent à ravitailler la France en carburant.), ANEL (Equivalent brésilien de l’UNEF), CES (Europe), CGSP-FGTB (Wallonie, Belgique, procédera à des arrêts de travail si des barges belges contribuent à ravitailler la France en carburant.), CGT (Espagne), CGT-B (Burkina-Faso), COA (Asturies, Espagne), CONLUTAS (Brésil), CSA (Sénégal), CUB (Italie), CUT (Galice, Espagne), DGB (Allemagne), DISK (Turquie), FCOSI (Irak), Fédération Syndicale Européenne des Services Publics, FISEMARE (Madagascar), LKP (Guadeloupe), SEKRIMA (Madagascar), UDT (Djibouti), UGTCI (Côte-d’Ivoire), UMT (Maroc), UST (Tchad).
Notons que la CES, dont sont adhérentes la CGT, la CFDT, FO, l’UNSA et la CFTC, a beau jeu de soutenir le mouvement : elle a validé avec le patronat européen (UNICE) et les différents gouvernements la nécessité d’allonger la durée de cotisation et de repousser l’âge de départ à la retraite dans tous les pays d’Europe.
Le 26 octobre, LKP en Guadeloupe, le KSF en Martinique et le MKP en Guyane appelle à une journée d’action pour le respect des accords de 2009. C’est sans rapport direct avec les retraites, mais cela pèse dans le climat social.
Stratégie des organisations syndicales
L’intersyndicale appelle à deux nouvelles journées d’action jeudi 28 octobre et samedi 6 novembre. Le communiqué de l’intersyndicale est très mou, appelant à respecter la « sécurité des biens et des personnes », ce qui revient en gros à se démarquer des blocages organisés par les équipes syndicales dans bien des départements.
Aucun soutien aux grèves reconductibles en cours n’a été exprimé par l’intersyndicale. FO et Solidaires n’ont donc pas signé le communiqué.
La CFDT a publié une mise au point interne suite à l’intersyndicale du 21 octobre. Dans cette note, elle condamne les actions de blocages et les grèves reconductibles et considère que « Les actions décidées [par l’intersyndicale] le sont dans la perspective de la promulgation de la loi ». Il faut donc s’attendre à ce que la CFDT se retire de la mobilisation à partir du 15 novembre. Elle sera sans doute suivie par l’UNSA et la CGC au moins.
Coordinations de grévistes
Dans plusieurs villes en pointe dans le mouvement, des assemblées générales interprofessionnelles (AG interpro) ou intersyndicales émergent, comme au Havre ou dans l’agglomération rouennaise, et appellent directement à des actions.
Dans la plupart des villes, la participation aux assemblées générales interpro oscille entre 50 et 120 participant-e-s et servent avant tout de réseau de coordination entre syndicats de lutte.
A Paris, les personnels de l’université de Paris 1 en grève appellent à une coordination des personnels d’universités mercredi après-midi à Tolbiac.
Publié le 25 octobre 2010 par Secrétariat de branche Entreprises
sinon assez d'accord avec toi Tchess
et puis avec Mano Solo aussi:
"Mais j'aime encore y croire
Je me fais juste mon petit grand soir
Un soir, dans le vent,
Je rejoindrai les partisans de ceux qui ont de l'amour pour la vie
Un soir, dans la nuit,
Il suffira d'un instant
Pour comprendre la force d'être uni"
Synthèse et éléments de la mobilisation au 25 octobre
Stratégie du gouvernement
La loi a été adopté par le Sénat. La procédure parlementaire devrait aboutir à la promulgation de la loi autour du 15 novembre.
La communication du gouvernement et des médias est très forte pour tenter d’affaiblir la grève. Ils insistent en particulier sur les déblocages de dépôts pétroliers (sans évoquer leurs reblocages quand ils ont lieu) et sur les réquisitions de salarié-e-s des raffineries ou du nettoiement. Rappelons que de telles réquisitions sont légales seulement en période de guerre ou quand la sécurité des personnes est menacée. - Le Medef et la Cgpme s’inquiètent tout deux des pertes financières dues aux grèves
De fait, le mouvement social est dans une passe difficile et la question qui se pose de plus en plus est celle de rebondir après les vacances scolaires. Pour autant, de nombreuses régions ou secteurs professionnels sont encore mobilisés ou démarrent tout juste (comme les étudiants par exemple).
Grèves par secteurs
SNCF : Dans la plupart des assemblées générales ce matin, les cheminots ont décidé de suspendre là grève jusqu’à la journée d’action de jeudi ou de maintenir une grève de 59 minutes par jour. Le taux de grévistes a chuté à 16,7% selon la CGT.
Raffineries : Un tiers des pompes à essence sont à sec d’après le gouvernement.
A la raffinerie Petroplus de Reichstett, en Alsace, suite à l’annonce par la direction de la fermeture du site avec suppression de 253 emplois, les grévistes ont repris le travail ce lundi en échange du maintien de l’emploi, prévenant que des « actions beaucoup plus dures » étaient envisagées si Petroplus ne tenait pas sa parole.
Les deux raffineries Esso de Fos-sur-Mer et de Gravenchon ont voté la fin de la grève d’après la direction. La Cgt accuse la Cfdt d’avoir incité officieusement à reprendre le travail. Ces raffineries sont toujours en attente de brut pour reprendre le raffinage.
Les grévistes de Grandpuits appellent tous les militant-e-s à venir à la raffineries pour dissuader les flics d’utiliser la force. La solidarité financière avec cette raffinerie (caisse de grève en ligne sur www.raffineriegrandpuits.fr) a très bien fonctionné.
Toutes les autres raffineries ont reconduit la grève.
Universités et lycées :
La mobilisation étudiante continue de prendre de l’ampleur. La coordination nationale étudiante a émis un appel reprenant en gros la plate-forme de l’Unef et appelant à des journées d’action mardi 26 et jeudi 4, en plus des journées d’action interpro.
L’Unef estime que 37 facs sont mobilisées. La grève avec piquets en continu a été votée à Caen, Rennes 2, Pau, Paris 10, Paris 13, Montpellier 2, Lyon 2, Lille 3, piquets les jours de manifs à Paris 1, Paris 4, Paris 8 et barrages filtrants à Aix et Bordeaux 2. Dans une vingtaine de facs les AG dépassent les 300 participant-e-s. Certains établissements plus petits comme les IUT, les IRTS, les IUFM, les Beaux-Arts de Rennes, les IEP de Lyon, Rennes et Paris, et les ENS de Lyon et Paris sont également dans l’action.
Des personnels BIATOSS se mettent en grève (20 à Paris 1, site Panthéon, 60 sur le site Tolbiac).
Les lycéen-ne-s son actuellement en vacances mais se greffent aux journées d’action étudiante et appellent à faire grève le 4 novembre.
Eboueurs : à Marseille, Toulouse, Nantes, Agen, Paris-Ivry, Nantes, Lyon, Angers, Belfort, Morlaix, Brest, Saint-Brieuc, Périgueux et Clermont-Ferrand, la grève des éboueurs est reconduite depuis une ou deux semaines. La grève s’étend parfois au privé comme à Marseille où, après qu’on leur ai demandé de jeter des ordures au bord des routes, le centre de retraitement étant bloqué, les salarié-e-s de Derichebourg sont entrés en grève.
A Marseille, la préfecture réquisitionne des éboueurs, évoquant un risque sanitaire. FO (majoritaire) appelle à suspendre la grève. La CGT appelle à maintenir le blocage. Actions
Dans l’Ain, un calendrier d’actions est prévu pour la semaine : blocages de ronds points, actions en direction des grosses entreprises du transport et de la métallurgie du département.
Dans le Calvados, les Côtes d’Armor, le Gers, l’Ain, la Gironde, l’Hérault, le Nord, l’Ille-et-Villaine, Savoie, Seine-Maritime, Seine St Denis, Morbihan des blocages de ronds points, de zones industrielles et de dépôts de carburants sont prévues pour la semaine, ainsi que des barrages filtrants à l’entrée de grosses entreprises de la métallurgie. Des opérations « villes mortes » sont en préparation pour mardi et jeudi.
Dans d’autres villes, des barbecues ou pique-nique entre grévistes sont organisées.
La gare de Bordeaux a été envahie par des manifestant-e-s vendredi dernier et devait l’être de nouveau ce lundi.
Le centre des impôts de Toulouse Mirail est désormais bloqué par les agents, comme celui de Rangueil.
Il y a toujours relativement peu d’actions à Paris et Marseille. A Paris, une manifestation est organisée mardi 26 par l’UD CGT de l’hôpital de la Pitité Salpétrière (qui subit des restructurations importantes), à l’incinérateur de Paris-Ivry, occupée par les ouvriers. Les AG de facs en lutte appellent à s’y joindre.
La mobilisation à l’internationale
De nombreuses organisations syndicales d’autres pays ont envoyé leur soutien à la mobilisation actuelle : ACOD (Flandre, Belgique, procédera à des arrêts de travail si des barges belges contribuent à ravitailler la France en carburant.), ANEL (Equivalent brésilien de l’UNEF), CES (Europe), CGSP-FGTB (Wallonie, Belgique, procédera à des arrêts de travail si des barges belges contribuent à ravitailler la France en carburant.), CGT (Espagne), CGT-B (Burkina-Faso), COA (Asturies, Espagne), CONLUTAS (Brésil), CSA (Sénégal), CUB (Italie), CUT (Galice, Espagne), DGB (Allemagne), DISK (Turquie), FCOSI (Irak), Fédération Syndicale Européenne des Services Publics, FISEMARE (Madagascar), LKP (Guadeloupe), SEKRIMA (Madagascar), UDT (Djibouti), UGTCI (Côte-d’Ivoire), UMT (Maroc), UST (Tchad).
Notons que la CES, dont sont adhérentes la CGT, la CFDT, FO, l’UNSA et la CFTC, a beau jeu de soutenir le mouvement : elle a validé avec le patronat européen (UNICE) et les différents gouvernements la nécessité d’allonger la durée de cotisation et de repousser l’âge de départ à la retraite dans tous les pays d’Europe.
Le 26 octobre, LKP en Guadeloupe, le KSF en Martinique et le MKP en Guyane appelle à une journée d’action pour le respect des accords de 2009. C’est sans rapport direct avec les retraites, mais cela pèse dans le climat social.
Stratégie des organisations syndicales
L’intersyndicale appelle à deux nouvelles journées d’action jeudi 28 octobre et samedi 6 novembre. Le communiqué de l’intersyndicale est très mou, appelant à respecter la « sécurité des biens et des personnes », ce qui revient en gros à se démarquer des blocages organisés par les équipes syndicales dans bien des départements.
Aucun soutien aux grèves reconductibles en cours n’a été exprimé par l’intersyndicale. FO et Solidaires n’ont donc pas signé le communiqué.
La CFDT a publié une mise au point interne suite à l’intersyndicale du 21 octobre. Dans cette note, elle condamne les actions de blocages et les grèves reconductibles et considère que « Les actions décidées [par l’intersyndicale] le sont dans la perspective de la promulgation de la loi ». Il faut donc s’attendre à ce que la CFDT se retire de la mobilisation à partir du 15 novembre. Elle sera sans doute suivie par l’UNSA et la CGC au moins.
Coordinations de grévistes
Dans plusieurs villes en pointe dans le mouvement, des assemblées générales interprofessionnelles (AG interpro) ou intersyndicales émergent, comme au Havre ou dans l’agglomération rouennaise, et appellent directement à des actions.
Dans la plupart des villes, la participation aux assemblées générales interpro oscille entre 50 et 120 participant-e-s et servent avant tout de réseau de coordination entre syndicats de lutte.
A Paris, les personnels de l’université de Paris 1 en grève appellent à une coordination des personnels d’universités mercredi après-midi à Tolbiac.
Publié le 25 octobre 2010 par Secrétariat de branche Entreprises
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
Des grèves de cette ampleur laissent toujours des traces ... en particulier, des liens se créent durant les piquets de grève, durant les AG, j'ai appris à connaitre et à apprécier des collègues avec lesquels je n'avais avant ces évènements ou d'autres équivalents (83, 88, 95, 2003 en ce qui me concerne) que des rapports superficiels, et ça, c'est déjà une avancée ... pour tout de suite ou pour plus tard, des mouvements tels laissent une trace indélébile dans la conscience de classe : la solidarité !
Et ça, quoiqu'il advienne pour la suite, les tenants du pouvoir quels qu'ils soient ne pourront pas nous l'enlever ...
Et ça, quoiqu'il advienne pour la suite, les tenants du pouvoir quels qu'ils soient ne pourront pas nous l'enlever ...
Re: Grèves générales
C'est exact !
Syndiqué 1 an à l'UNEF, j'ai pu m'investir dans le mouvement via des élections universitaires. J'ai adoré me retrouver avec des gens qui comme moi pensent que "rien n'est jamais joué". Super expérience d'accueillir des camarades d'autres universités chez soi pour aider à la mobilisation...
Bref, je ne suis évidemment pas toujours d'accord avec les revendications syndicales mais ça a au moins ce mérite de proposer une opposition au pouvoir (ce que devrait faire le PS mais c'est un autre problèem) et une alternative à une société de plus en plus formatée...
Concernant ton CR jeancle, merci
J'ai juste deux petites remarques anodines :
- je ne sais pas si la liste est exhaustive mais je note que les syndicats anglais montrent une activité toujours plus débordante en n'apportant même pas de solidarité envers le mouvement français...
- J'ai adoré la phrase : "Dans d’autres villes, des barbecues ou pique-nique entre grévistes sont organisées"
Ah qu'il est dur parfois de vivre à l'étranger, j'aurai tellement aimé me joindre à ce mouvement !!!!
Syndiqué 1 an à l'UNEF, j'ai pu m'investir dans le mouvement via des élections universitaires. J'ai adoré me retrouver avec des gens qui comme moi pensent que "rien n'est jamais joué". Super expérience d'accueillir des camarades d'autres universités chez soi pour aider à la mobilisation...
Bref, je ne suis évidemment pas toujours d'accord avec les revendications syndicales mais ça a au moins ce mérite de proposer une opposition au pouvoir (ce que devrait faire le PS mais c'est un autre problèem) et une alternative à une société de plus en plus formatée...
Concernant ton CR jeancle, merci
J'ai juste deux petites remarques anodines :
- je ne sais pas si la liste est exhaustive mais je note que les syndicats anglais montrent une activité toujours plus débordante en n'apportant même pas de solidarité envers le mouvement français...
- J'ai adoré la phrase : "Dans d’autres villes, des barbecues ou pique-nique entre grévistes sont organisées"
Ah qu'il est dur parfois de vivre à l'étranger, j'aurai tellement aimé me joindre à ce mouvement !!!!
Tchess- La Bavarde
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Re: Grèves générales
J'préfère la version Bossa nova des Amis d'ta femme mais elle est introuvable...
Re: Grèves générales
Retraites: la mobilisation marque le pas, la colère reste forte
Mediapart
28 Octobre 2010 Par
Mathieu Magnaudeix
Place de la République, au départ de la manifestation parisienne. Il est 16 heures, ce jeudi. Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, attend avec ses troupes de démarrer. Pour la première fois depuis début septembre, elle n'est pas dans le carré de tête, avec Thibault, Chérèque et consorts. «On a été puni», dit-elle en riant. De fait, son organisation, la plus contestataire de l'intersyndicale, n'a pas signé le dernier communiqué commun, un peu trop frileux à son goût.
Un peu à l'écart du cortège, la syndicaliste livre ses impressions. «C'est un mouvement très étonnant, qui se construit par le haut avec des journées d'action, mais aussi par le bas, des mobilisations un peu partout, des rendez-vous quotidiens, et beaucoup de solidarité.» La semaine dernière, dit-elle, 19.000 euros sont arrivés en deux jours au siège national de Solidaires (Paris 19e) pour soutenir les grévistes. Du jamais-vu. «Pour les sociologues, ce conflit risque d'être aussi intéressant que celui de décembre 1995», prédit-elle.
La mobilisation anti-retraites ne ressemble pourtant guère au conflit de l'hiver 1995, quand la réforme Juppé de la Sécurité sociale avait poussé le gouvernement d'alors à abandonner ses plans.
A l'Assemblée nationale, la loi sur les retraites a été adoptée mercredi. Mais même le scénario CPE (une loi retirée sous la pression de la rue), ne convainc vraiment les états-majors. Ce jeudi, pour la 7e journée de mobilisation depuis début septembre, la mobilisation a de toute évidence connue une décrue, un tiers peut-être moitié moins de manifestants. «La participation est inférieure, et on s'y attendait un peu», admet Bernard Thibault (CGT).
La faute aux vacances de la Toussaint, les lycéens étant cette fois quasiment absents des cortèges. Mais aussi à une forme de découragement. Dans les raffineries en grève, le mouvement marque clairement le pas, malgré le grand élan de solidarité ces dix derniers jours. Vendredi, Feyzin (Rhônes) et Donges (Loire-Atlantique), deux installations de Total en grève, pourraient voter la reprise. «Je crains que la séquence qui aurait permis de généraliser le conflit ne soit passée, regrette Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots. Nous avons donné le départ, la chimie et le port de Marseille ont embrayé, mais il aurait fallu que d'autres secteurs s'engagent, au-delà d'une heure ou deux de grève.» La grève par procuration a bel et bien trouvé ses limites.
En même temps, la motivation des manifestants reste forte. Ce jeudi, 270 cortèges ont été organisés en région. Beaucoup de ceux qui ne manifestent pas soutiennent le mouvement, explique Vincent Cordellier, délégué CGT de la banque privée Palatine. «Il y a peu de grèvistes chez nous, mais les gens sont en colère: on leur demande de faire toujours plus avec moins, ils ne veulent pas partir au-delà de 60 ans.» «Le mouvement suscite une grande sympathie», confirme Laurence Lecorvic, éducatrice pour enfants à l'hopîtal de Saint Denis.
Pour beaucoup, l'intransigeance du gouvernement est un encouragement: «Il nous répète que malgré les manifestations, il ne changera rien, dit Marine Girot, salariée d'une boîte de production (photo). Or quand le peuple manifeste il faut l'écouter, c'est aussi simple que ça.»
Sur le bord du cortège parisien, l'ensemble de la gauche est d'accord: «La mobilisation est très importante, c'est un formidable mouvement», selon Martine Aubry (PS) (source: LCI). «Le mouvement ne s'essoufle pas, il reprend son souffle avant la rentrée», explique Olivier Besancenot (NPA), en distribuant des billets de 500 euros à l'effigie du chef de l'Etat. Yves Contassot (Verts/Europe Ecologie) donne un cours d'histoire. «Ça me rappelle le Mai rampant en Italie»: quand au contraire de la France, l'Italie n'avait pas connu «d'explosion sociale», mais un long mouvement exprimant le «ras-le-bol» entre 1967 et 1969.
Rancoeurs dans l'intersyndicale
«Je suis émerveillé par la mobilisation, encore une fois on leur a damé le pion», se réjouit Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche). On lui demande si c'est désormais aux partis d'offrir un débouché politique à un mouvement qui, faute de relais, risque de s'éteindre peu à peu. «En ce moment, il y a trois règles à suivre, répond-t-il: suivre les syndicats, suivre les syndicats, suivre les syndicats...»
Facile à dire. Car en vérité, dans ce contexte assez déroutant, les syndicats ne savent pas très bien où ils vont. A la recherche d'une porte de sortie, ils savent juste qu'ils se reverront le 4 novembre pour discuter des suites, avant un nouveau samedi de manifestations le 6 novembre.
La der des ders? Pas sûr, car ils réfléchissent déjà à marquer le coup le jour de la promulgation du texte, sans doute autour du 15 novembre. Entre-temps, ils ne cesseront d'exiger la non-promulgation... «On se bagarrera jusqu'au bout», explique Bernadette Groison. «On a toujours un droit démocratique de contester une loi, revendique François Chérèque. Les 35 heures, c'est voté depuis treize ans, et plein de gens continuent à la contester!» Le leader de la CFDT admet pourtant qu'il y a «très peu» de chances que la promulgation n'ait pas lieu. «Moi aussi je demande la non-promulgation, mais faut quand même pas se leurrer», confirme Alain Olive (Unsa).
Au soir du 6 novembre, la situation pourrait s'éclaircir un peu. Mardi 4 novembre, l'UNL appelle à de nouvelles AG dans les lycées. «Les lycéens sont déterminés à recommencer», explique sa trésorière Juliane Charton, présente dans le carré de tête avec Jean-Baptiste Prévost, le chef de file de l'Unef (étudiants). D'ici là, il y a aura d'autres blocages, actions coup de poing, rassemblements etc. un peu partout en France.
Samedi prochain, si les manifestations font le plein, les syndicats auront définitivement fait la preuve de la popularité du mouvement. Ils auraient alors le droit de revendiquer une victoire symbolique, voire appeler à un grande manifestation nationale à Paris (un scénario que la CGT a jusqu'ici toujours refusé). Dans le cas contraire, il leur faudra très vite sonner la retraite, faute de donner le sentiment de porter à bout de bras un mouvement moribond.
Officiellement, l'intersyndicale reste unie: alors que le dénouement n'a jamais semblé aussi proche, celui qui sort est mort, et euthanisie automatiquement l'ensemble du mouvement. «Il n'y aura pas de traître», rigole Chérèque. Pourtant, dans l'intersyndicale, le deal passé lundi soir entre le leader de la CFDTet Laurence Parisot, la présidente du Medef (en direct dans l'émission Mots Croisés) est assez mal passé.
Alors que Chérèque évoquait l'emploi des jeunes et des seniors sur le plateau de France 2, la patronne des patrons lui a dit "banco" en direct pour en discuter... «Chérèque s'est empressé de tirer la couverture à lui, alors que ces thèmes étaient portés par toute l'intersyndicale, grince un responsable (anonyme). C'est un coup de canif, clairement.»
Face à cette proposition, Bernard Thibault (CGT), qui doit gérer la fin du conflit avec une partie très remuante de sa base, redit sa circonspection: «Toutes les tentatives d'amener le débat sur un autre terrain sont vouées à l'échec, dit-il. D'ailleurs, Laurence Parisot a proposé une délibération sociale, pas une négociation.» «Ça ne faisait quand même pas très spontané tout ça, ironise Annick Coupé. Dès le lendemain, Lagarde et Fillon se sont d'ailleurs félicités de cette reprise du dialogue social...»
François Chérèque, lui, jure ses grands dieux que rien n'était prémédité: «Si j'avais voulu faire un coup, franchement, je ne l'aurais pas fait à 11heures et quart le soir...» Micro coupé, un responsable syndical décrypte l'embarras général: «Chérèque a été maladroit. Il fout tout le monde dans la merde, car on dirait qu'il cherche à précipiter la fin du mouvement alors que la mobilisation reste forte.»
Dans les jours qui viennent, chacune des organisations va donc jauger l'état de ses troupes, et mesurer leur détermination avant de se prononcer sur la suite. Une prudence nécessaire avant d'entamer la dernière séquence de ce marathon social engagé avant l'été. Mais même après la promulgation de la loi, tous mettent en garde: la «colère» (dixit Alain Olive, de l'Unsa) pourrait resurgir très vite.
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
Pour samedi, ça a de la gueule, non?....
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
un très bon article dans le Monde analysant ces fortes mobilisations
Désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit", s'était amusé Nicolas Sarkozy le 6 juillet 2008 devant des militants UMP
la suite ici
Désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit", s'était amusé Nicolas Sarkozy le 6 juillet 2008 devant des militants UMP
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Re: Grèves générales
en attendant je sais pas ce que ça va donner demain mais j'suis pas super confiante sur l'ampleur
Re: Grèves générales
Vi, en tout cas j'y serai malheureusement pas ... on a reporté l'AG annuelle de Aux Urnes Etc ... prévue le 2 octobre à cause de la manif de ce jour là, mais on ne peut pas reporter siné dié alors que les convocs sont parties depuis longtemps, et on en est doublement désolés ...
1) Parce que la majorité d'entre nous serait bien allé battre le pavé,
2) Parce qu'on aura sûrement moins de monde que prévu à l'AG ...
1) Parce que la majorité d'entre nous serait bien allé battre le pavé,
2) Parce qu'on aura sûrement moins de monde que prévu à l'AG ...
Re: Grèves générales
Ricky Banlieue a écrit:un très bon article dans le Monde analysant ces fortes mobilisations
Désormais, quand il y a une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit", s'était amusé Nicolas Sarkozy le 6 juillet 2008 devant des militants UMP
la suite ici
Effectivement je trouve l'analyse juste et objective...
Tchess- La Bavarde
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Re: Grèves générales
Ouais bah t'as qu'à lire les coms sur l'actualité d'Orange ... de quoi se foutre en l'airMamz a écrit:par contre les commentaires ... c'est le lectorat du figaro ou quoi?
Re: Grèves générales
Ah effectivement, moins de 30 secondes sur le site et je trouve déjà ça :
Commentaire Orange de Bravmike réagissant à la journée de mobilisation de demain a écrit:ça va pour vous les non bacheliers ? parce que sans diplômes , heureusement que vous avez pu vous planquer dans le syndicalisme et gagner un gros salaire à glander et empêcher les vrais travailleurs de .... travailler !
Tchess- La Bavarde
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Re: Grèves générales
ce qui me fait souvent "marrer" c'est que ces gens qui gueulent parce que les vilains gauchisses les empechent d'aller bosser le font toujours en pleine journée sur leurs heures de boulot ...
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