Grèves générales
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Re: Grèves générales
Tchess a écrit:Ah effectivement, moins de 30 secondes sur le site et je trouve déjà ça :
Commentaire Orange de Bravmike réagissant à la journée de mobilisation de demain a écrit:ça va pour vous les non bacheliers ? parce que sans diplômes , heureusement que vous avez pu vous planquer dans le syndicalisme et gagner un gros salaire à glander et empêcher les vrais travailleurs de .... travailler !
Des larbins au service de leurs propres exploiteurs, ils me débectent ces connardsMamz a écrit:ce qui me fait souvent "marrer" c'est que ces gens qui gueulent parce que les vilains gauchisses les empechent d'aller bosser le font toujours en pleine journée sur leurs heures de boulot ...
Re: Grèves générales
'taaaiiin, trouvé ça à l'instant toujours sur Orange
8ème chienlit! On va demain avoir droit,pour la Nième fois,à revoir sur l'écran les sales gueules que l'on sait,celles des meneurs malfaiteurs grassement payés pour emmerder ceux qui ont besoin de travailler.Comment des personnes non frappées d'idiotisme peuvent-elles se laisser berner par ces menteurs professionnels!
Re: Grèves générales
éh oui c'est à cause de ces gens là qu'on se tape zébulon pendant 5 ans !!!
et y en a encore 26% qui croient au sarkosisme
et y en a encore 26% qui croient au sarkosisme
Re: Grèves générales
faut relativiser, ya quand même beaucoup de troll sur ces sites d'info...
c'est qu'ils sont organisés ces saloperies!!
c'est qu'ils sont organisés ces saloperies!!
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
tiens un beau texte d' Agnés Maillard
http://blog.monolecte.fr/post/2010/10/18/Choisis-ton-camp-camarade
Choisis ton camp, camarade!
Inlassablement, ils repartent au combat. Tous les 15 jours. Puis toutes les semaines. Et puis même le week-end. Ils y vont. Malgré tout. À cause de tout. Déterminés. Joyeux. Féroces. Ils sont là.
Bien sûr, il y a les abonnés du pavé. Comme une grande confrérie. Manif après manif, ils se retrouvent toujours, immanquablement, comme guidés par un tropisme atavique. Ce sont les vieux gauchos, les soixante-huitards fatigués, le poil blanchi sous le harnais de la lutte permanente et continue contre l'ordre qui broie, qui ronge, qui reprend, patiemment, miette par miette, tout ce que les anciens avaient gagné au terme de bras de fer immenses et acharnés. Je me souviens de quelques soirées électorales où on s'est retrouvés à cinq autour d'une table, dans la pénombre d'une salle municipale déserte. Et de quelques marches désabusées, à filer droit, quelque pelés bravant un ciel qui fait aussi la gueule. Les vétérans de la lutte. Les poilus du refus. Les militants de toujours, qui se traîneront avec leur perf' de chimio s'il le faut, on s'en fout, il faut y être et c'est tout! Toujours dans le mauvais camp. Celui de ceux qui ne sont pas au pouvoir. Le camp du peuple. De la populace qui ennuie et qui effraie, aussi, ceux qui sont censés la gouverner.
Bien sûr, il y a les jeunes. Avec leur enthousiasme gigantesque. Leur esprit de contradiction. Leur envie d'en découdre. Leur envie d'exister, d'être entendus, de compter comme des citoyens à part entière. Pas toujours très au fait des subtilités de la pensée politique, mais souvent bien plus lucides, bien plus pertinents que ne le pensent généralement les vieux cons. Ils ne lâchent rien. Jamais. Ils restent toujours au milieu de la place bien après que les vieux militants se soient prestement dispersés pour retourner à une vie normale. Ils aiment plus que tout prolonger le chaos, le faire durer. Ils ne cherchent pas à être là où ça bouge, ils font bouger la foule, la font danser, la font crier. Ils ont la vie devant eux et pas l'intention de la laisser filer. Ils sont notre avenir et ils ne peuvent pas fuir.
Et puis, il y a les nouveaux. Nombreux. Toujours plus nombreux. La majorité silencieuse qui a décidé qu'elle n'en pouvait plus. La masse de ceux qui pensaient que la politique, ce n'est pas pour eux. Jusqu'à ce que la politique s'occupe d'eux. Les poursuive. Dans leur salon. Dans leur boulot. Même pendant les courses au supermarché. Devant l'école des gosses. Ceux qui ont fini par comprendre que la politique actuelle ne fait pas de quartier, pas de prisonniers. Ceux qui ont pris la crise dans la gueule, dans les tripes. Les salaires qui patinent, les boulots qui disparaissent, la gangrène hideuse du chômage qui les talonne, la santé trop chère, l'école qui se déballonne. Toutes ces fausses promesses qui n'ont engagé que ceux qui y ont cru. Toutes ces paroles creuses qui éclatent sur une réalité sociale qu'on ne peut plus faire semblant de ne plus voir.
Et puis là, le truc de trop : deux années de plus à trimer pour des clous. La goutte d'eau qui fait déborder le trop-plein d'amertume. Ils en ont juste eu marre, ils ont posé des RTT, ils ont pris les gosses sous le bras et les voilà à faire nombre dans les cortèges. Ras-le-bol général. Refus total de lâcher une seule petite chose de plus. Refus de se laisser récupérer, d'adhérer, de se faire compter. Refus total. Et ivresse de la foule.
Et puis, il y a tous les autres. Les 71 % de gens qui en ont ras la cafetière de tout, qui veulent que ça pète, qui veulent que ça change, qui aspirent à autre chose, mais qui comptent sur les potes pour faire le sale boulot à leur place. C'est à tous ceux-là que je parle. C'est à toi que j'écris.
Je comprends.
Tu as toujours une bonne raison de ne pas y aller, même si tu soutiens le mouvement de tout ton cœur, de toutes tes forces. Tu as un boulot. Et tu as peur de le perdre. Ou tu es irremplaçable. Je t'ai déjà dit que les étagères de Paul Emploi sont blindées de gens irremplaçables. Tu as une famille. Et personne pour garder les mômes. Tu n'as plus de boulot. Tu as besoin de ton salaire. Tu as le crédit de ta baraque à rembourser, ta banque te tient les bollocks au creux de la pogne. Et puis, dans ta branche, les « rouges », les syndicalistes, les grandes-gueules, les fouteurs de merde, tous ces gens-là, c'est vachement mal vu quand même.
Tu es l'armée de réserve. Tu attends que ça pète pour te jeter dans l'arène à ton tour. Parce que là, tout de suite, les petites randos de santé en centre-ville, tu y crois moyen. Et puis, tu n'aimes pas les vieux militants, les syndicalistes bornés, les gamins en roue libre et les braillardes à banderoles. Tu n'aimes pas la foule. Et les retraites, tu sais que c'est grave ce qui se passe, mais d'un autre côté, ça fait un bon moment que tu en avais fait ton deuil. C'est que tu es un lucide, toi. C'est que tu vois les choses globalement : d'un peu plus haut. D'un peu plus loin. Tu me dis qu'on n'a pas besoin de toi. Qu'un mec tout seul, ça ne changera rien au final.
Alors, tu nous regardes passer sous les fenêtres de ta boîte que tu détestes et tu continues ton boulot qui n'a pas de sens pour gagner un salaire en peau de chagrin. Et tu nous soutiens. De toutes tes forces, camarade!
Sauf qu'au combat, tu le sais bien, camarade, chaque soldat compte. Tout comme tu sais, même si ça te fait chier de te l'avouer, que nous sommes au cœur d'une véritable guerre des classes, une guerre sociale et comme tous les gonzes qui défilent à tes pieds, je sais que tu as compris que les mecs en face n'ont pas l'intention de faire de prisonniers. Tu sais qu'à partir de maintenant, nous n'avons plus le droit à la défaite. Tu sais, camarade, que si nous fléchissons maintenant, ils nous achèveront demain. Nous faire trimer jusqu'à la tombe n'est que le début, camarade, c'est juste la partie émergée de l'iceberg libéral, ce n'est qu'une étape vers le véritable objectif de ceux qui tiennent les manettes : le retour au temps joyeux de Zola, où nous n'avions rien et où ils avaient tout.
Toi aussi, tu les vois, camarade, en train de dépecer notre tissu social comme une meute de charognards excités par l'odeur lourde et collante de la misère et du malheur des exploités. Tu as encore tant de choses à perdre, camarade, que tu refuses encore de descendre dans la rue. Tu as tant de choses à perdre, et eux ne voient là qu'autant de choses à te reprendre. Et ils le feront. Petit à petit. Morceau par morceau. Jusqu'à ce qu'il ne te reste rien de ce que tu t'échines à construire depuis tant d'années.
Ce n'est pas qu'une question de retraite, camarade. Et tu le sais bien. C'est une vision du monde, un choix de société. Ce sont les forces de l'argent qui ont décidé qu'elles en avaient marre de concéder des miettes aux pauvres pour avoir la paix. Ce sont nos exploiteurs qui ont décidé que nous étions des gêneurs, des surnuméraires, des empêcheurs de jouir de tout comme des porcs. Alors, ils reprennent tout : le droit de se reposer après une vie de labeur, le droit de ne pas vieillir dans la misère, le droit d'être soigné, le droit d'être instruit, le droit d'être convenablement nourris, le droit d'être correctement logé, le droit à une vie décente.
Tu sais tout cela, camarade, toi qui nous regardes défiler de ta cage climatisée. Tu sais tout cela et tu nous soutiens.
Mais cela ne suffit plus, camarade.
Si nous faiblissons, nous sommes perdus. Ils sont à l'affût, avec la suite de leur programme ignoble : encore une journée de travail en plus, pour les vieux, encore des remboursements en moins, encore des subventions qui s'assèchent, encore des taxes qui frappent dur les plus pauvres, encore des restrictions, encore de la rigueur, encore de la déconstruction sociale, encore, encore, comme une litanie, encore, encore, comme notre sang qui s'écoule doucement sur les pavés, encore, encore, comme la curée de la meute, encore, encore...
Tu sais qu'on y est, camarade. Cela fait même pas mal d'années qu'on y est. Et là, c'est la position qu'on ne doit pas lâcher. C'est le point de résistance où se joue la déroute en rase campagne. Si on on perd maintenant, camarade, ils vont nous dépecer vivants.
Ce n'est plus le temps de la palabre. Plus le temps des stratégies. Plus le temps de la neutralité.
Choisis ton camp, camarade : tu es avec nous dans la rue ou tu continues à nourrir la main qui t'étrangle, lentement!
http://blog.monolecte.fr/post/2010/10/18/Choisis-ton-camp-camarade
Choisis ton camp, camarade!
Inlassablement, ils repartent au combat. Tous les 15 jours. Puis toutes les semaines. Et puis même le week-end. Ils y vont. Malgré tout. À cause de tout. Déterminés. Joyeux. Féroces. Ils sont là.
Bien sûr, il y a les abonnés du pavé. Comme une grande confrérie. Manif après manif, ils se retrouvent toujours, immanquablement, comme guidés par un tropisme atavique. Ce sont les vieux gauchos, les soixante-huitards fatigués, le poil blanchi sous le harnais de la lutte permanente et continue contre l'ordre qui broie, qui ronge, qui reprend, patiemment, miette par miette, tout ce que les anciens avaient gagné au terme de bras de fer immenses et acharnés. Je me souviens de quelques soirées électorales où on s'est retrouvés à cinq autour d'une table, dans la pénombre d'une salle municipale déserte. Et de quelques marches désabusées, à filer droit, quelque pelés bravant un ciel qui fait aussi la gueule. Les vétérans de la lutte. Les poilus du refus. Les militants de toujours, qui se traîneront avec leur perf' de chimio s'il le faut, on s'en fout, il faut y être et c'est tout! Toujours dans le mauvais camp. Celui de ceux qui ne sont pas au pouvoir. Le camp du peuple. De la populace qui ennuie et qui effraie, aussi, ceux qui sont censés la gouverner.
Bien sûr, il y a les jeunes. Avec leur enthousiasme gigantesque. Leur esprit de contradiction. Leur envie d'en découdre. Leur envie d'exister, d'être entendus, de compter comme des citoyens à part entière. Pas toujours très au fait des subtilités de la pensée politique, mais souvent bien plus lucides, bien plus pertinents que ne le pensent généralement les vieux cons. Ils ne lâchent rien. Jamais. Ils restent toujours au milieu de la place bien après que les vieux militants se soient prestement dispersés pour retourner à une vie normale. Ils aiment plus que tout prolonger le chaos, le faire durer. Ils ne cherchent pas à être là où ça bouge, ils font bouger la foule, la font danser, la font crier. Ils ont la vie devant eux et pas l'intention de la laisser filer. Ils sont notre avenir et ils ne peuvent pas fuir.
Et puis, il y a les nouveaux. Nombreux. Toujours plus nombreux. La majorité silencieuse qui a décidé qu'elle n'en pouvait plus. La masse de ceux qui pensaient que la politique, ce n'est pas pour eux. Jusqu'à ce que la politique s'occupe d'eux. Les poursuive. Dans leur salon. Dans leur boulot. Même pendant les courses au supermarché. Devant l'école des gosses. Ceux qui ont fini par comprendre que la politique actuelle ne fait pas de quartier, pas de prisonniers. Ceux qui ont pris la crise dans la gueule, dans les tripes. Les salaires qui patinent, les boulots qui disparaissent, la gangrène hideuse du chômage qui les talonne, la santé trop chère, l'école qui se déballonne. Toutes ces fausses promesses qui n'ont engagé que ceux qui y ont cru. Toutes ces paroles creuses qui éclatent sur une réalité sociale qu'on ne peut plus faire semblant de ne plus voir.
Et puis là, le truc de trop : deux années de plus à trimer pour des clous. La goutte d'eau qui fait déborder le trop-plein d'amertume. Ils en ont juste eu marre, ils ont posé des RTT, ils ont pris les gosses sous le bras et les voilà à faire nombre dans les cortèges. Ras-le-bol général. Refus total de lâcher une seule petite chose de plus. Refus de se laisser récupérer, d'adhérer, de se faire compter. Refus total. Et ivresse de la foule.
Et puis, il y a tous les autres. Les 71 % de gens qui en ont ras la cafetière de tout, qui veulent que ça pète, qui veulent que ça change, qui aspirent à autre chose, mais qui comptent sur les potes pour faire le sale boulot à leur place. C'est à tous ceux-là que je parle. C'est à toi que j'écris.
Je comprends.
Tu as toujours une bonne raison de ne pas y aller, même si tu soutiens le mouvement de tout ton cœur, de toutes tes forces. Tu as un boulot. Et tu as peur de le perdre. Ou tu es irremplaçable. Je t'ai déjà dit que les étagères de Paul Emploi sont blindées de gens irremplaçables. Tu as une famille. Et personne pour garder les mômes. Tu n'as plus de boulot. Tu as besoin de ton salaire. Tu as le crédit de ta baraque à rembourser, ta banque te tient les bollocks au creux de la pogne. Et puis, dans ta branche, les « rouges », les syndicalistes, les grandes-gueules, les fouteurs de merde, tous ces gens-là, c'est vachement mal vu quand même.
Tu es l'armée de réserve. Tu attends que ça pète pour te jeter dans l'arène à ton tour. Parce que là, tout de suite, les petites randos de santé en centre-ville, tu y crois moyen. Et puis, tu n'aimes pas les vieux militants, les syndicalistes bornés, les gamins en roue libre et les braillardes à banderoles. Tu n'aimes pas la foule. Et les retraites, tu sais que c'est grave ce qui se passe, mais d'un autre côté, ça fait un bon moment que tu en avais fait ton deuil. C'est que tu es un lucide, toi. C'est que tu vois les choses globalement : d'un peu plus haut. D'un peu plus loin. Tu me dis qu'on n'a pas besoin de toi. Qu'un mec tout seul, ça ne changera rien au final.
Alors, tu nous regardes passer sous les fenêtres de ta boîte que tu détestes et tu continues ton boulot qui n'a pas de sens pour gagner un salaire en peau de chagrin. Et tu nous soutiens. De toutes tes forces, camarade!
Sauf qu'au combat, tu le sais bien, camarade, chaque soldat compte. Tout comme tu sais, même si ça te fait chier de te l'avouer, que nous sommes au cœur d'une véritable guerre des classes, une guerre sociale et comme tous les gonzes qui défilent à tes pieds, je sais que tu as compris que les mecs en face n'ont pas l'intention de faire de prisonniers. Tu sais qu'à partir de maintenant, nous n'avons plus le droit à la défaite. Tu sais, camarade, que si nous fléchissons maintenant, ils nous achèveront demain. Nous faire trimer jusqu'à la tombe n'est que le début, camarade, c'est juste la partie émergée de l'iceberg libéral, ce n'est qu'une étape vers le véritable objectif de ceux qui tiennent les manettes : le retour au temps joyeux de Zola, où nous n'avions rien et où ils avaient tout.
Toi aussi, tu les vois, camarade, en train de dépecer notre tissu social comme une meute de charognards excités par l'odeur lourde et collante de la misère et du malheur des exploités. Tu as encore tant de choses à perdre, camarade, que tu refuses encore de descendre dans la rue. Tu as tant de choses à perdre, et eux ne voient là qu'autant de choses à te reprendre. Et ils le feront. Petit à petit. Morceau par morceau. Jusqu'à ce qu'il ne te reste rien de ce que tu t'échines à construire depuis tant d'années.
Ce n'est pas qu'une question de retraite, camarade. Et tu le sais bien. C'est une vision du monde, un choix de société. Ce sont les forces de l'argent qui ont décidé qu'elles en avaient marre de concéder des miettes aux pauvres pour avoir la paix. Ce sont nos exploiteurs qui ont décidé que nous étions des gêneurs, des surnuméraires, des empêcheurs de jouir de tout comme des porcs. Alors, ils reprennent tout : le droit de se reposer après une vie de labeur, le droit de ne pas vieillir dans la misère, le droit d'être soigné, le droit d'être instruit, le droit d'être convenablement nourris, le droit d'être correctement logé, le droit à une vie décente.
Tu sais tout cela, camarade, toi qui nous regardes défiler de ta cage climatisée. Tu sais tout cela et tu nous soutiens.
Mais cela ne suffit plus, camarade.
Si nous faiblissons, nous sommes perdus. Ils sont à l'affût, avec la suite de leur programme ignoble : encore une journée de travail en plus, pour les vieux, encore des remboursements en moins, encore des subventions qui s'assèchent, encore des taxes qui frappent dur les plus pauvres, encore des restrictions, encore de la rigueur, encore de la déconstruction sociale, encore, encore, comme une litanie, encore, encore, comme notre sang qui s'écoule doucement sur les pavés, encore, encore, comme la curée de la meute, encore, encore...
Tu sais qu'on y est, camarade. Cela fait même pas mal d'années qu'on y est. Et là, c'est la position qu'on ne doit pas lâcher. C'est le point de résistance où se joue la déroute en rase campagne. Si on on perd maintenant, camarade, ils vont nous dépecer vivants.
Ce n'est plus le temps de la palabre. Plus le temps des stratégies. Plus le temps de la neutralité.
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Re: Grèves générales
7000 à 20000 selon que la source soit "vos papiers s'il vous plait" ou "tous ensemble, tous ensemble"
pluie qui a du arrêter de tomber 5 min et grosse grosse averse sur la fin ...
par contre pas de lycéens ou d"étudiants? enfin si à titre personnel ms ps de cortège
pluie qui a du arrêter de tomber 5 min et grosse grosse averse sur la fin ...
par contre pas de lycéens ou d"étudiants? enfin si à titre personnel ms ps de cortège
Re: Grèves générales
Ni étudiants et lycéens non + chez ns !
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Re: Grèves générales
Bon, ben c'était aujourd'hui la 8 ième journée de mobilisation (on parle plus de grève)...
une p'tite manif devant la pref. à Aurillac, un petit meeting (ça sert à y croire encore) et puis:
on ne m'enlèvera pas ce sentiment de gâchis et d'échec dans la conduite de ce mouvement, les grosses confédérations syndicales n'auront jamais été capables de s’entendre sur des modes d’action appropriés pour faire caler Sarko et le Medef...unité de façade..
pour tout plein de (bonnes ou moins bonnes) raisons bien sur mais le résultat est là..
y aura 2012 pour peut être l'alternance UMP-PS ( DSK c'est l'aile droite du PS, non?)
et ça changera quoi???
J'me dis quand même que cette lutte aura permis à des initiatives citoyennes locales, unitaires (la base quoi!)de se créer, d'apporter leurs contributions au débat, de bouger les syndicats et les organisations politiques
et puis merci à tous ceux qui se sont battus, qui ont soutenu, qui sont partis en grève reconductible pour défendre l’intérêt général
et bye
une p'tite manif devant la pref. à Aurillac, un petit meeting (ça sert à y croire encore) et puis:
on ne m'enlèvera pas ce sentiment de gâchis et d'échec dans la conduite de ce mouvement, les grosses confédérations syndicales n'auront jamais été capables de s’entendre sur des modes d’action appropriés pour faire caler Sarko et le Medef...unité de façade..
pour tout plein de (bonnes ou moins bonnes) raisons bien sur mais le résultat est là..
y aura 2012 pour peut être l'alternance UMP-PS ( DSK c'est l'aile droite du PS, non?)
et ça changera quoi???
J'me dis quand même que cette lutte aura permis à des initiatives citoyennes locales, unitaires (la base quoi!)de se créer, d'apporter leurs contributions au débat, de bouger les syndicats et les organisations politiques
et puis merci à tous ceux qui se sont battus, qui ont soutenu, qui sont partis en grève reconductible pour défendre l’intérêt général
et bye
jeancle- Assistant
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Re: Grèves générales
Merci à toi Jeancle pour ta mobilisation !
Et ne t'inquiète pas, ce n'est pas la fin, ce n'est que le début, j'en suis persuadé, ils vont devoir payer à un moment ou un autre...
Et ne t'inquiète pas, ce n'est pas la fin, ce n'est que le début, j'en suis persuadé, ils vont devoir payer à un moment ou un autre...
Tchess- La Bavarde
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Re: Grèves générales
C'est d'ailleurs les principaux points positifs engrangés lors de cette mobilisationjeancle a écrit:J'me dis quand même que cette lutte aura permis à des initiatives citoyennes locales, unitaires (la base quoi!)de se créer, d'apporter leurs contributions au débat
A tous ceux qui se sont battus et se battront encore et à bientôt ...
Re: Grèves générales
Je mets cette réforme dans le tas de gauche... Et j'espère qu'on en tirera un bon compost.
Re: Grèves générales
jeudi ... journée de mobilisation pour les précaires ds la fonction publique ... hélas pas d'action ds tous les départements ...
http://www.solidaires.org/article34747.html
faites tourner l'info ...
solidaires.org a écrit:* 13 : Manifestation à Marseille contre la précarité (dans le privé comme dans le public), RdV à 17h30 aux Mobiles
* 18 : Débrayage à la mairie de Bourges à 11h00
* 21 : Rassemblement CGT/FSU et Solidaires à 17h00 à Dijon
* 23 : Rassemblement préfecture
* 26 : Rassemblement unitaire et interpro à 12H00 à Valence
* 29 : Projection à Brest à 20h00 (salle des syndicats - Harteloire) du film « Remue méninge dans la sous traitance" (http://remue-menage.360etmemeplus.org) suivi d’un débat
* 31 : Rassemblement unitaire à Toulouse le 19 janvier
* 33 : Rassemblement préfecture pour dépôt pétitions
* 34 : Rassemblement CGT/FSU et Solidaires à Montpellier à 11h30
* 36 : Rassemblement à 17h30 à la préfecture
* 38 : Rassemblement rectorat CGT / FSU et Solidaires
* 64 : Rassemblement sous-préfecture à Bayonne
* 71 : Rassemblement à 17h00 à la sous-préfecture à Chalon
* 72 : Conférence de presse à 14h00 devant le centre hospitalier du Mans
* 75 : Rassemblement/manifestation de la place Jussieu (M° Jussieu) à la Préfecture de Morland (M° Sully Morland) de 12h15 à 14h00 (+ rassemblement à 17h devant l’Ecole Normale Supérieure rue d’Ulm (RER Luxembourg ou ligne de bus RATP 27, arrêt Feuillantines) en soutien aux salarié-e-s précaires en lutte dans cet établissement, à l’appel de l’US Solidaires des 5e et 13e arrondissements et de l’UL CGT des 5e et 6e)
* 76 : Rassemblement CGT / FSU et Solidaires devant la préfecture à 12h00
* 77 : Rassemblement à Provins à 10h00
* 85 : Rassemblement devant la préfecture à La Roche dur Yon à 17h30
* 93 : Rassemblement devant la préfecture de Bobigny de 12h00 à 13h00
Tous ensembles, titulaires et non titulaires, participons aux actions unitaires organisées le 20 janvier 2011
• Pour un véritable plan de titularisation pour tous les non titulaires avec création de tous les emplois et corps nécessaires.
• Pour l’arrêt du recrutement de nouveaux agents contractuels
• Pour l’abandon du contrat de projet à « terme incertain »
• Pour les contractuels en place, l’arrêt de l’arbitraire et une harmonisation des salaires sur ceux des titulaires ainsi que des droits effectifs en matière de formation, représentation, mobilité choisie.
• Pour de réels moyens d’insertion et de qualifications pour les emplois aidés.
http://www.solidaires.org/article34747.html
faites tourner l'info ...
Re: Grèves générales
Journée nationale d'action demain, c'est marrant, je n'en ai pas trop entendu parlé dans les médias ... je fais d'autant plus tourner l'info
Re: Grèves générales
vaguement évoqué dimanche sur france 3 .. ms juste "jeudi journée pour les précaires ds la fp" pi c'est tout ... pas de reportage ni rienDeige a écrit:Journée nationale d'action demain, c'est marrant, je n'en ai pas trop entendu parlé dans les médias
on n'existe pas ds l'esprit de pas mal de monde
Re: Grèves générales
Du temps où il écrivait encore:
Bakchich a écrit:
Mieux que dans n’importe quel autre ministère, celui de la Culture joue à fond la précarisation du personnel. Le privé n’aurait pas fait mieux.
Dans la réforme de la modernisation de l’État, certains fonctionnaires ont la désagréable impression de servir, plus que les autres, de cobayes. François Baroin, le ministre du Budget, a tapé du poing sur la table pour affirmer que les établissements publics devraient un peu plus se serrer la ceinture. Mais au ministère de la Culture, les agents se demandent bien comment ils pourraient faire davantage d’efforts. Aujourd’hui, près des deux tiers des personnels travaillant pour ce ministère ne sont plus fonctionnaires, selon un décompte de la CGT Culture. Un record absolu.
La suite ici...
Bon courage pour ton CDI...
Re: Grèves générales
pour étendre le probleme à tous les agents ... je sais pas comment ça se passe pour les autres ministères ms à la culture c'est hallucinant ... chez nous entre les postes qui sont pas remplacés et leur trouvaille chorus (qui doit affecter aussi les autres ministères) faut vraiment en vouloir pour faire un boulot correct ...
Re: Grèves générales
...regarde un peu la teloch en ce moment, et lis pas mal de trucs...on en parle un peu...
bien temps d'y reflechir et de regler le prob...
j'suis pas tres optimiste...
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Invité- Invité
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